La prolongation du conflit à Gaza augmente le risque d’épidémies dans la région arabe

Le mélange mortel de la guerre et de la crise sanitaire à Gaza, due au manque de nourriture, d'installations sanitaires et d'abris, fait planer la menace d'épidémies (Photo, AFP).
Le mélange mortel de la guerre et de la crise sanitaire à Gaza, due au manque de nourriture, d'installations sanitaires et d'abris, fait planer la menace d'épidémies (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 02 janvier 2024

La prolongation du conflit à Gaza augmente le risque d’épidémies dans la région arabe

  • La combinaison de la guerre et de la crise sanitaire due au manque de nourriture, d'eau potable et d'abris est une «recette pour les épidémies»
  • Alors que l'hiver affaiblit les systèmes immunitaires, les experts craignent qu'une épidémie à Gaza ne se propage aux pays voisins

DUBAÏ: Dans la bande de Gaza, les civils ne sont pas seulement tués par les bombes israéliennes lancées depuis les airs ou par les balles tirées entre les troupes israéliennes et les combattants du Hamas qui s'affrontent à bout portant. Ils sont également confrontés à une mort lente due à la faim et au manque de soins médicaux de base ; la plupart des hôpitaux de l'enclave étant hors service.

À la longue liste des tueurs potentiels, s’ajoutent les maladies. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu que le mélange mortel de la guerre et de la crise sanitaire due au manque de nourriture, d'eau potable et d'abris est devenu une «recette pour les épidémies».

Du 29 novembre au 10 décembre, les cas de diarrhée chez les enfants de moins de cinq ans ont bondi de 66% pour atteindre 59 895 cas, et de 55% pour le reste de la population au cours de la même période, selon les données de l'OMS.

Sans aide, les maladies pourraient se propager aux pays arabes vulnérables (Photo, AFP).

L'agence des Nations unies a déclaré que ces chiffres étaient probablement incomplets, voire plus élevés, car tous les systèmes et services de Gaza se sont effondrés en raison de l'intensification de la guerre entre Israël et le Hamas.

Fin novembre, le Dr Mike Ryan, directeur exécutif du programme d'urgence sanitaire de l'OMS, a déclaré au siège de l'ONU qu'un ultimatum des forces israéliennes demandant aux civils de continuer à se déplacer avait entraîné une concentration de Palestiniens dans les centres et les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa). Cette situation, associée à des pluies froides, a provoqué un pic de pneumonie chez les enfants, «alimentant ainsi les risques d'épidémie».

En chiffres

Plus de 21 000 Palestiniens ont été tués dans les violences à Gaza jusqu'à présent.

54 000 personnes ont été blessées dans les combats depuis le 7 octobre.

1200 personnes ont été tuées lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre en Israël.

170 soldats israéliens ont été tués depuis le lancement de l'offensive terrestre.

Selon l'OMS, le risque pour la santé publique sera très bientôt «aussi grave que celui auquel sont confrontées les personnes dont les blessures ne sont pas soignées, alors que l'eau, la nourriture et le carburant sont si rares».

«La pire des conjectures pour les maladies a commencé», a averti James Elder, porte-parole principal du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), lors d'une interview accordée à Reuters le 12 décembre. «Il s'agit maintenant de savoir jusqu'à quel point la situation va s'aggraver.»

L'Organisation mondiale de la santé a prévenu que le mélange mortel de guerre et de crise sanitaire due au manque de nourriture, d'eau potable et d'abris est devenu une «recette pour les épidémies» (Photo, AFP).

Toutes sortes d'infections font leur apparition au Moyen-Orient alors que le froid s'installe et que les maladies menacent les résidents des camps de réfugiés, du nord de la Syrie ravagé par la guerre à la bande de Gaza assiégée, autant de régions où les infrastructures sanitaires sont déficientes.

Les épidémies sont définies comme des maladies infectieuses à fort impact. Elles se distinguent des maladies chroniques non infectieuses, telles que les maladies cardiaques et le cancer, par leur apparition soudaine et leur durée généralement courte.

EN BREF

  • Les Nations unies ont célébré la Journée internationale de la préparation aux épidémies le 27 décembre.

L'autre trait distinctif des épidémies est l'ampleur et l'échelle de leurs destructions, telles que celles infligées par la pandémie de Covid-19.

Cette pandémie a mis en évidence les inégalités et les divisions au sein des nations et entre elles, révélant les failles béantes dans la capacité du monde à se préparer, à détecter et à réagir rapidement à l'assaut d'une épidémie ou d'autres urgences sanitaires.

Le rapport arabe sur le développement humain, publié par le Programme de développement des Nations unies (Pnud) en septembre 2022, décrit comment la Covid-19 et le changement climatique ont fait reculer le monde arabe sur la voie du développement.

Le rapport conclut que la pandémie a «effacé plusieurs années de progrès en matière de développement humain».

Même avant la pandémie, la région arabe était confrontée à des défis allant des conflits et de l'insécurité alimentaire à l'instabilité politique et à un taux de chômage élevé, ce qui se traduisait par une croissance économique médiocre d'année en année.

Le risque d'épidémies et d'urgences sanitaires est le plus élevé dans les pays arabes qui souffrent des effets des conflits régionaux, de la fragilité socio-économique et du changement climatique. Il s'agit notamment de la Jordanie, de la Syrie, du Liban, de l'Irak, de l'Égypte et de la Palestine.

L’explosion de choléra en Syrie, au Liban et en Irak au cours du second semestre 2022 en sont un exemple. Cette vieille maladie, considérée comme la plus redoutable du XIXe siècle, a refait surface dans les pays fragiles du Levant au moment même où ils se remettaient de la pandémie de Covid-19.

En décembre 2021, lors d'une session extraordinaire de l'Assemblée mondiale de la santé, le plus haut organe décisionnel de l'OMS, composé de l'ensemble de ses 194 pays membres souverains, a convenu d'un «processus mondial de rédaction et de négociation d'une convention, d'un accord ou d'un autre instrument international dans le cadre de la constitution de l'Organisation mondiale de la santé, afin de renforcer la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies dans le monde entier».

Le mélange mortel de la guerre et de la crise sanitaire à Gaza, due au manque de nourriture, d'installations sanitaires et d'abris, fait planer la menace d'épidémies (Photo, AFP).

«Le monde n'était et n'est toujours pas préparé aux urgences sanitaires de grande ampleur», a indiqué à Arab News, le Dr Margaret Harris, porte-parole de l'OMS.

«La pandémie de Covid-19 a révélé de profondes failles dans les défenses mondiales contre les urgences sanitaires, a exposé et aggravé de profondes inégalités au sein des pays et entre eux, et a sapé la confiance dans les gouvernements et les institutions.»

Mme Harris a insisté que tous les pays devaient se concentrer sur trois priorités interdépendantes, conformément à la dernière version de l'accord sur la pandémie.

Elles sont essentielles «au renouvellement et au rétablissement des systèmes de santé nationaux et mondiaux dont nous avons besoin pour briser le cycle de la panique et de la négligence, améliorer la santé de la population et rendre les pays mieux préparés et plus résilients face aux futures urgences sanitaires», a-t-elle ajouté.

Les pays sont invités à «s'attaquer aux causes profondes de la maladie et de la mauvaise santé, à réorienter les systèmes de santé vers les soins de santé primaires et la couverture sanitaire universelle et à renforcer rapidement l'architecture mondiale de préparation et de réponse aux urgences sanitaires», a-t-elle précisé.

L'OMS divise le monde en six régions. La plupart des pays du Moyen-Orient font partie de la région de la Méditerranée orientale.

Mme Harris a déclaré que l'OMS envisageait les crises sanitaires d'un point de vue mondial plutôt que sur une base régionale. Néanmoins, le plan de l'organisation pour les urgences sanitaires à grande échelle peut être appliqué au monde arabe.

Lorsque les systèmes de santé se sont détériorés et qu'une combinaison de troubles sociaux et de conflits fait que la panique, les traumatismes et la violence font partie de la vie quotidienne – comme c'est le cas à Gaza – répondre aux trois priorités de l'OMS est un défi de taille, voire tout à fait impossible.

Soixante-dix-huit jours après le début de la guerre de Gaza, plus de 1,8 million de personnes ont été contraintes de se réfugier dans des centres d'hébergement densément peuplés situés dans des zones géographiques limitées.

Ces abris enregistrent des taux élevés de maladies infectieuses telles que la diarrhée, les infections respiratoires aiguës et les infections cutanées, ainsi que des maladies liées à l'hygiène à cause de la surpopulation, des conditions insalubres et de l'absence de toilettes et de services d'assainissement.

En outre, selon les chiffres de l'OMS du 10 décembre, 21 des 36 hôpitaux de la bande de Gaza sont désormais fermés. Parmi ceux-ci, 11 sont partiellement fonctionnels et quatre fonctionnent au minimum.

«L'ensemble du système de santé ici à Gaza n'a tout simplement pas la capacité de faire face à la situation actuelle», a déclaré dans un communiqué, Marie-Aure Perreaut, coordinatrice d'urgence de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza.

«Les hôpitaux sont complètement débordés par l'afflux de blessés qu'ils reçoivent depuis quelques semaines», a-t-elle prévenu.

Mme Perreaut a affirmé que MSF a dû abandonner un centre de santé à Khan Younès il y a dix jours parce que la zone était sous le coup des ordres d'évacuation d'Israël. L'organisation caritative y soignait les diarrhées, les infections cutanées et les infections des voies respiratoires.

Elle a déclaré à Reuters que deux scénarios étaient désormais inévitables. «Le premier est qu'une épidémie de dysenterie, par exemple, se répandra dans la bande de Gaza si le nombre de cas continue d'augmenter à ce rythme. L'autre certitude est que ni le ministère de la Santé ni les organisations humanitaires ne seront en mesure d'apporter une réponse à ces épidémies», a-t-elle alerté.

Comme les températures froides et le climat hivernal du Moyen-Orient favorisent les infections qui, à leur tour, affaiblissent les systèmes immunitaires, les risques d'une épidémie à Gaza et de sa propagation même dans les pays arabes qui ne sont pas embourbés dans le conflit resteront élevés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.


Un mort dans des frappes israéliennes au Liban (ministère)

Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
Une photographie montre l'épave d'un véhicule visé par une frappe aérienne israélienne sur la route reliant le village frontalier d'Odeisseh, dans le sud du Liban, à Markaba, le 16 décembre 2025. (AFP)
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  • Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé, Israël affirmant viser des membres du Hezbollah malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Sous pression internationale, le Liban s’est engagé à désarmer le Hezbollah au sud du Litani, mais Israël accuse le mouvement de se réarmer, une accusation relayée par le sénateur américain Lindsey Graham

BEYROUTH: Des frappes israéliennes dans le sud du Liban ont fait un mort et un blessé dimanche, a annoncé le ministère libanais de la Santé, tandis que l'armée israélienne a déclaré avoir visé des membres du Hezbollah.

Israël continue à mener régulièrement des frappes au Liban et affirme viser le mouvement islamiste soutenu par l'Iran, malgré un cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an d'hostilités, en marge de la guerre dans la bande de Gaza.

Israël maintient également des troupes dans cinq positions frontalières du sud du Liban qu'il estime stratégiques.

Selon le ministère libanais de la Santé, deux frappes israéliennes ont touché dimanche un véhicule et une moto dans la ville de Yater, à environ cinq kilomètres de la frontière avec Israël, tuant une personne et en blessant une autre.

L'armée israélienne a déclaré avoir "frappé un terroriste du Hezbollah dans la zone de Yater" et ajouté peu après avoir "frappé un autre terroriste du Hezbollah" dans la même zone.

Dimanche également, l'armée libanaise a annoncé que des soldats avaient découvert et démantelé "un dispositif d'espionnage israélien" à Yaroun, une autre localité proche de la frontière.

Sous forte pression américaine et par crainte d'une intensification des frappes israéliennes, le Liban s'est engagé, comme prévu par l'accord de cessez-le-feu, à désarmer le Hezbollah et à démanteler d'ici la fin de l'année toutes ses structures militaires entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres plus au nord.

Israël a mis en doute l'efficacité de l'armée libanaise et accusé le Hezbollah de se réarmer, tandis que le mouvement chiite a rejeté les appels à abandonner ses armes.

En visite en Israël dimanche, le sénateur américain Lindsey Graham a lui aussi accusé le mouvement de se réarmer. "Mon impression est que le Hezbollah essaie de fabriquer davantage d'armes (...) Ce n'est pas un résultat acceptable", a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Plus de 340 personnes ont été tuées par des tirs israéliens au Liban depuis le cessez-le-feu, selon un bilan de l'AFP basé sur les chiffres du ministère libanais de la Santé.


Un sénateur américain réclame une action militaire contre le Hamas et le Hezbollah s'ils ne désarment pas

Le sénateur Lindsey Graham entre dans la salle du Sénat à Washington, DC, le 11 décembre 2025. (AFP)
Le sénateur Lindsey Graham entre dans la salle du Sénat à Washington, DC, le 11 décembre 2025. (AFP)
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  • Le sénateur américain Lindsey Graham appelle au désarmement du Hamas et du Hezbollah, menaçant d’une action militaire s’ils refusent, et conditionne toute paix durable à cette étape
  • Malgré des cessez-le-feu fragiles à Gaza (octobre) et avec le Hezbollah (novembre 2024), les tensions persistent, Israël poursuivant des frappes et les médiateurs poussant vers une phase 2 du plan de paix

Jérusalem: L'influent sénateur américain Lindsey Graham a réclamé dimanche une action militaire contre le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais si ces deux mouvements ne démantelaient pas leur arsenal.

Après deux années d'une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, un fragile cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est observé depuis octobre dans le territoire palestinien, bien que les deux parties s'accusent mutuellement de le violer.

Une trêve avec le Hezbollah est également entrée en vigueur en novembre 2024, après deux mois d'une guerre ouverte. Mais Israël continue de mener des frappes en territoire libanais, disant cibler le mouvement islamiste.

Concernant ses deux ennemis, alliés de l'Iran, Israël fait du démantèlement de leur arsenal militaire l'une des principales conditions à toute paix durable.

"Il est impératif d'élaborer rapidement un plan, d'impartir un délai au Hamas pour atteindre l'objectif du désarmement", a affirmé le sénateur républicain lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv.

Dans le cas contraire, "j'encouragerais le président (Donald) Trump à laisser Israël achever le Hamas", a-t-il dit.

"C'est une guerre longue et brutale, mais il n'y aura pas de succès où que ce soit dans la région, tant que le Hamas n'aura pas été écarté du futur de Gaza et tant qu'il n'aura pas été désarmé", a estimé M. Graham.

Depuis le cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre à Gaza, les médiateurs appellent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase d'un plan de paix américain.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"La phase deux ne pourra pas réussir tant que le Hamas n'aura pas été désarmé", a martelé M. Graham.

- "Grand ami d'Israël" -

Tout en se disant "optimiste" sur la situation au Liban où le gouvernement s'est engagé à désarmer le Hezbollah, M. Graham a brandi la menace d'une "campagne militaire" contre le mouvement.

"Si le Hezbollah refuse d'abandonner son artillerie lourde, à terme nous devrions engager des opérations militaires", a-t-il estimé, allant jusqu'à évoquer, en coopération avec le Liban, une participation des Etats-Unis aux côtés d'Israël.

Plus tôt dimanche, le sénateur a été reçu par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a salué en lui "un grand ami d'Israël, un grand ami personnel".

Samedi, les Etats-Unis et les garants du cessez-le-feu --Egypte, Qatar et Turquie-- ont appelé Israël et le Hamas à "respecter leurs obligations" et à "faire preuve de retenue" à Gaza.

Le Hamas appelle de son côté à stopper les "violations" israéliennes du cessez-le-feu.

Vendredi, six personnes, dont deux enfants, ont péri dans un bombardement israélien sur une école servant d'abri à des déplacés, d'après la Défense civile à Gaza, un organisme de secours dépendant du Hamas.