Japon: Un avion de ligne en feu à l'aéroport de Tokyo-Haneda

Cette photo fournie par Jiji Press montre un avion de Japan Airlines en feu sur une piste de l'aéroport Haneda de Tokyo le 2 janvier 2024. (AFP)
Cette photo fournie par Jiji Press montre un avion de Japan Airlines en feu sur une piste de l'aéroport Haneda de Tokyo le 2 janvier 2024. (AFP)
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Publié le Mardi 02 janvier 2024

Japon: Un avion de ligne en feu à l'aéroport de Tokyo-Haneda

  • Les 367 passagers de l'avion de ligne ont été évacués selon la chaîne de télévision publique NHK
  • Sur les images prises à 17H47 heure locale (08H47 GMT), on pouvait voir cet avion rouler sur le tarmac avant qu'une explosion ne se déclenche et laisse une traînée de flammes derrière l'appareil, qui s'immobilisait plus loin

TOKYO: Un avion de la compagnie Japan Airlines a pris feu mardi sur une piste de l'aéroport international de Tokyo-Haneda, selon des images de la télévision publique japonaise, certains médias évoquant une possible collision avec un autre appareil.

Les 367 passagers de l'avion de ligne ont été évacués selon la chaîne de télévision publique NHK, cinq personnes ont été portées disparues.

Sur les images prises à 17H47 heure locale (08H47 GMT), on pouvait voir cet avion rouler sur le tarmac avant qu'une explosion ne se déclenche et laisse une traînée de flammes derrière l'appareil, qui s'immobilisait plus loin.

Selon plusieurs médias locaux, il s'agissait de l'avion de ligne JAL 5016 en provenance de Sapporo (nord du Japon), un Airbus A350-900, qui aurait heurté un avion des garde-côtes japonais.

Collision entre avions au Japon: des enquêteurs français dépêchés sur place

Une équipe d'experts du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français pour l'aviation civile doit arriver mercredi au Japon pour participer à l'enquête sur la collision au sol d'un Airbus de la Japan Airlines avec un avion des garde-côtes japonais, a-t-on appris mardi auprès de l'organisme.

Un Airbus A350 de la compagnie japonaise qui venait d'atterrir sur l'aéroport de Tokyo-Haneda est entré en collision pour une raison qu'il reste à déterminer avec un Bombardier Dash 8 des garde-côtes japonais qui se préparait à décoller.

Les 367 passagers et 12 membres d'équipage de l'avion de ligne ont pu être évacués avant que l'appareil s'embrase. Cinq des six occupants de l'avion des garde-côtes ont été tués.

Le BEA français participe à l'enquête technique, dite de sécurité, pour des avions à l'étranger, notamment lorsqu'il agit en qualité d'autorité compétente du pays de construction de l'appareil. L'A350 est produit à Toulouse, dans le sud-ouest de la France.

Dans un communiqué séparé, Airbus a indiqué qu'il allait apporter une "assistance technique" au Bureau japonais de la sécurité des transports (JTSB), chargé de l'enquête

"A cette fin, Airbus envoie actuellement une équipe de spécialistes pour aider les autorités", a précisé l'avionneur.

L'A350-900 accidenté avait été livré à la compagnie aérienne le 10 novembre 2021 et portait le numéro de série MSN538, selon Airbus.

Japan Airlines possède 16 exemplaires de ce modèle d'avion.

"Ce n'est pas clair s'il y a eu une collision ou pas. Mais ce qui est certain c'est que notre avion est impliqué", a déclaré à l'AFP un responsable des garde-côtes à l'aéroport de Tokyo-Haneda.

Tokyo-Haneda est l'un des deux aéroports internationaux de la capitale japonaise et l'un des plus fréquentés au monde.

Les accidents impliquant des avions de ligne sont extrêmement rares au Japon. Le plus grave d'entre eux s'est produit en 1985, quand un avion de la Japan Airlines s'est crashé entre Tokyo et Osaka, faisant 520 morts, soit l'une des pires catastrophes aériennes au monde.


«Tout est sur la table »: le Canada se prépare à répondre aux menaces économiques de Trump

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'exprime lors d'une conférence de presse à Rideau Cottage à Ottawa, Canada, le 6 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'exprime lors d'une conférence de presse à Rideau Cottage à Ottawa, Canada, le 6 janvier 2025. (AFP)
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  • Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et les dirigeants provinciaux ont déclaré mercredi que toutes les options étaient sur la table pour répondre à la possible augmentation des droits de douane par les Etats-Unis
  • Depuis que le président élu américain a annoncé son intention de faire passer les taxes douanières à 25% avec ses voisins pour son retour à la Maison Blanche lundi prochain, le Canada cherche une parade

OTTAWA: Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et les dirigeants provinciaux ont déclaré mercredi que toutes les options étaient sur la table pour répondre à la possible augmentation des droits de douane par les Etats-Unis, tout en gardant l'espoir d'éviter une guerre commerciale.

Depuis que le président élu américain a annoncé son intention de faire passer les taxes douanières à 25% avec ses voisins pour son retour à la Maison Blanche lundi prochain, le Canada cherche une parade.

"Si l'administration américaine choisit de mettre en œuvre son augmentation des droits de douane, nous réagirons de manière ciblée, énergique et résolue", a expliqué Justin Trudeau.

"Tout est sur la table", a-t-il ajouté.

Selon une source gouvernementale à l'AFP, Ottawa réfléchit notamment à imposer des droits de douane plus élevés sur certains produits en acier, sur les céramiques telles que des toilettes et des éviers, de la verrerie et du jus d'orange de Floride.

Les dirigeants des provinces et de l'opposition ont également évoqué la possibilité de bloquer les exportations de pétrole, d'électricité et de minéraux critiques du Canada.

Mais la Première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, s'est désolidarisée de ses collègues sur ce point, refusant mercredi de signer le communiqué final de la réunion. Elle s'oppose à toute perturbation en matière d'exportations pétrolières: plus de trois millions de barils de pétrole sont expédiés quotidiennement depuis sa province vers les États-Unis.

"L'Alberta n'acceptera tout simplement pas de droits de douane sur l'exportation de notre énergie ou d'autres produits, et nous ne soutenons pas non plus une interdiction des exportations de ces mêmes produits", a-t-elle posté sur X.

A l'inverse, son homologue de l'Ontario, moteur économique du pays, préconise une réponse forte. "Je suis désolé mais lorsque quelqu'un attaque votre pays et tente de priver des gens de leurs moyens de subsistance, il faut se battre comme on ne l'a jamais fait auparavant", a déclaré Doug Ford.

Ce dernier a expliqué que 500.000 emplois seraient en danger dans sa province si Donald Trump augmentait les droits de douane à 25%.

Cette mesure serait catastrophique pour le Canada selon les experts. Les Etats-Unis en sont en effet le premier partenaire commercial et la destination de 75% de ses exportations. Près de 2 millions de personnes au Canada en dépendent, sur une population de 41 millions d'habitants.


Le secrétaire d'État désigné par Trump appelle à une « diplomatie audacieuse » pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Le sénateur américain Marco Rubio témoigne devant une audience du comité sénatorial des relations étrangères sur sa nomination à la fonction de secrétaire d’État, au Capitole de Washington, DC, le 15 janvier 2025. (Photo par ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Le sénateur américain Marco Rubio témoigne devant une audience du comité sénatorial des relations étrangères sur sa nomination à la fonction de secrétaire d’État, au Capitole de Washington, DC, le 15 janvier 2025. (Photo par ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
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  • L'actuel sénateur républicain de Floride a affirmé que le principal problème de l'Ukraine n'était pas qu'elle soit « à court d'argent », mais plutôt « à court d'Ukrainiens ».
  • « La vérité, c'est que dans ce conflit, la Russie ne peut en aucun cas s'emparer de l'ensemble de l'Ukraine », a-t-il affirmé.

WASHINGTON : Marco Rubio, désigné secrétaire d'État par Donald Trump, a appelé mercredi à une « diplomatie audacieuse » des États-Unis pour mettre un terme à la guerre menée en Ukraine par la Russie.

« Cette guerre doit cesser, et cela devrait être la politique officielle des États-Unis que nous voulons qu'elle cesse », a déclaré le probable futur chef de la diplomatie américaine lors de son audition de confirmation au Sénat.

L'actuel sénateur républicain de Floride a affirmé que le principal problème de l'Ukraine n'était pas qu'elle soit « à court d'argent », mais plutôt « à court d'Ukrainiens ».

« La vérité, c'est que dans ce conflit, la Russie ne peut en aucun cas s'emparer de l'ensemble de l'Ukraine », a-t-il affirmé.

Mais « il est également irréaliste de croire qu'une nation de la taille de l'Ukraine, aussi compétente soit-elle (...), puisse repousser ces gens jusqu'à l'endroit où ils se trouvaient la veille de l'invasion » en 2022, a ajouté Marco Rubio.

Le 20 janvier, dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de résoudre le conflit en « 24 heures », ce qui fait craindre à l'Ukraine d'être forcée à faire des concessions majeures en échange de la paix. Or, Moscou a gagné du terrain ces derniers mois, tandis que l'armée ukrainienne, épuisée, manque de moyens.

Mercredi, Marco Rubio a également affirmé que « le rôle des États-Unis et de l'OTAN au XXI^e siècle » devait être remis en question.

Tout en reconnaissant l'importance de l'Alliance atlantique pendant la Guerre froide, le sénateur a affirmé qu'il était important pour les États-Unis d'avoir « non seulement des alliés de défense », mais aussi « des alliés de défense compétents, capables de défendre leur région ».

Début janvier, Donald Trump avait déclaré que les pays de l'Otan devaient accroître leur budget de défense pour le porter à 5 % de leur PIB.

Le président élu ne cache pas son mépris pour l'Alliance atlantique, pilier de la sécurité en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Il avait notamment semé la panique durant la campagne électorale en menaçant de ne plus garantir la protection des pays de l'Otan face à la Russie tant que ceux-ci ne consacreraient pas un budget suffisant à leur défense.


L'UE appelle les 27 à scruter les investissements des entreprises à l'étranger pour endiguer les fuites de technologies

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  • La Commission européenne a recommandé aux États membres de l'UEd'examiner les risques d'investissements étrangers de leurs entreprises, craignant des fuites de technologies
  • Bruxelles recommande aux Vingt-Sept de « réexaminer » les « risques pour la sécurité économique » des transactions entre les entreprises européennes et celles de « pays tiers »

BRUXELLES : La Commission européenne a recommandé mercredi aux États membres de l'UE d'examiner les risques d'investissements étrangers de leurs entreprises, craignant des fuites de technologies dans trois secteurs clés : les semi-conducteurs, l'intelligence artificielle et le quantique.

Bruxelles recommande aux Vingt-Sept de « réexaminer » les « risques pour la sécurité économique » des transactions entre les entreprises européennes et celles de « pays tiers » dans ces trois domaines.

La Commission ne mentionne pas l'invasion russe en Ukraine, la concurrence de la Chine ou l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, mais le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, évoque le contexte « géopolitique » et les « risques potentiels » qu'il peut entraîner.

« L'objectif est d'empêcher les investissements sortants de l'UE d'avoir une incidence négative sur la sécurité économique de l'Union en veillant à ce que des technologies et un savoir-faire essentiels ne tombent pas entre de mauvaises mains », a expliqué la Commission.

Le réexamen demandé par Bruxelles « doit durer 15 mois et couvrir les transactions en cours et passées, en remontant jusqu'au 1^(er) janvier 2021 ».

Les États membres sont invités à fournir un premier rapport d'avancement pour le 15 juillet, puis un rapport complet sur les risques identifiés pour le 31 mars 2026.

La souveraineté industrielle est au cœur du nouveau mandat de l'exécutif européen, dans le sillage du rapport de Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) et ancien Premier ministre italien, qui doit être publié en 2024.

L'Europe accuse un retard économique par rapport aux États-Unis et accroît sa dépendance envers la Chine, a-t-il mis en garde.