USA: Une porte d'un Boeing 737 saute en plein vol, le régulateur ordonne des inspections

 Un Boeing 737-800 d'Alaska Airlines, à droite, décolle alors que le dernier 747 produit par Boeing, un 747-8 Freighter pour Atlas Air, roule avant de décoller de Paine Field à Everett, Washington, le 1er février 2023. (Photo, AFP)
Un Boeing 737-800 d'Alaska Airlines, à droite, décolle alors que le dernier 747 produit par Boeing, un 747-8 Freighter pour Atlas Air, roule avant de décoller de Paine Field à Everett, Washington, le 1er février 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 07 janvier 2024

USA: Une porte d'un Boeing 737 saute en plein vol, le régulateur ordonne des inspections

  • La décision faisait suite à un incident survenu vendredi peu après le décollage d'un vol Alaska Airlines depuis l'aéroport international de Portland
  • Selon des images postées sur les réseaux sociaux, une porte s'est ouverte et détachée de la carlingue en plein vol

NEW YORK: L'Agence fédérale américaine de l'aviation civile (FAA) a ordonné samedi l'inspection immédiate de 171 appareils 737 MAX 9 de Boeing, suspendus de vol d'ici là, après un incident survenu vendredi lors d'un trajet aérien près de Portland (Oregon).

La directive de la FAA "impose aux opérateurs (compagnies aériennes) d'inspecter l'appareil avant un nouveau vol", a indiqué l'agence dans un communiqué, estimant que cette opération nécessitait entre 4 et 8 heures par avion.

Selon des données communiquées par Boeing à l'AFP, quelque 218 exemplaires du 737 MAX 9 ont été livrés à ce jour.

Avant l'annonce de la FAA, la compagnie aérienne américaine Alaska avait déjà neutralisé la totalité de ses 65 avions de ce modèle.

La décision faisait suite à un incident survenu vendredi peu après le décollage d'un vol Alaska Airlines depuis l'aéroport international de Portland (Oregon, nord-ouest), vers 17H00, heure locale, à destination d'Ontario (Californie), dans la grande banlieue de Los Angeles.

Selon des images postées sur les réseaux sociaux, une porte s'est ouverte et détachée de la carlingue en plein vol.

L'appareil, qui transportait 171 passagers et 6 membres d'équipage, était alors à près de 5.000 m d'altitude, selon des données de vol du site FlightAware.

Selon plusieurs spécialistes, notamment le responsable du site spécialisé The Air Current, Jon Ostrower, il semble qu'il s'agisse d'une porte condamnée et masquée par une cloison qui ne laisse apparaître qu'un hublot.

Après avoir fait demi-tour, l'avion est revenu se poser à son aéroport d'origine, l'incident n'occasionnant que quelques blessés légers.

"L'appareil est revenu atterrir en sécurité à l'aéroport international de Portland avec les 171 passagers et six membres d'équipage", selon un communiqué d'Alaska Airlines.

"C'était vraiment brutal. A peine en altitude, la façade du hublot s'est juste détachée et je ne m'en suis aperçu que lorsque les masques à oxygène sont descendus", a raconté un passager du vol, Kyle Rinker, à la chaîne américaine CNN.

Selon le quotidien de Portland, The Oregonian, citant des passagers, personne ne se trouvait à la place immédiatement à côté de la cloison envolée.

Mais l'adolescent qui était assis dans le siège du milieu a eu sa chemise arrachée par la décompression, occasionnant des blessures légères, selon le quotidien.

"La première chose qui m'est venue à l'esprit c'était +je vais mourir+", a expliqué Vi Nguyen au New York Times.

«Un incident terrifiant»

Le secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, a évoqué, sur X, "un incident terrifiant" et dit être en contact avec la FAA.

Samedi, Alaska Airlines a indiqué, sur le réseau social X (ex-Twitter), que "plus du quart" de sa flotte de 737 MAX-9 avait été inspecté depuis l'incident et dit n'avoir pas trouvé, à ce stade, "d'élément préoccupant".

L'agence américaine chargée de la sécurité des transports, la NTSB, a annoncé avoir dépêché une équipe à Portland pour enquêter sur les raisons de ce dysfonctionnement.

L'appareil incriminé avait été certifié en novembre, selon le registre de la FAA disponible en ligne.

Le constructeur de l'appareil, l'avionneur américain Boeing, a dit rassembler davantage d'informations et tenir une équipe technique à la disposition des enquêteurs, selon une réaction transmise à l'AFP.

Le directeur général d'Alaska Airlines, Ben Minicucci, a précisé, dans un communiqué que le transporteur aérien "(travaillait) avec Boeing et les autorités de régulation pour comprendre ce qui (s'était) passé".

United Airlines et Alaska Airlines possèdent les flottes les plus importantes de 737-9 au monde.

Icelandair et Turkish Airlines en utilisent également.

L'incident intervient après que le 737 MAX a connu une série de problèmes techniques et deux crashs ces dernières années.

Ces deux accidents, qui avaient causé la mort de 346 personnes en octobre 2018 et mars 2019, ont entraîné le maintien au sol du 737 MAX durant 20 mois, avant qu'il ne soit réautorisé à voler.

La FAA n'avait autorisé la remise en service qu'après des changements dans le système de contrôle en vol.

Plus récemment, Boeing a dû ralentir ses livraisons à cause de problèmes sur le fuselage, en particulier sur la cloison étanche arrière de l'appareil.

A fin décembre, Boeing a livré au total plus de 1.370 exemplaires du 737 MAX et son carnet de commandes en contient actuellement plus de 4.000.

Suspendues par la Chine depuis les crashs, les livraisons de 737 MAX aux compagnies du pays n'ont toujours pas repris.


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.