Les principales nominations aux Golden Globes

Le 6 janvier 2024, les préparatifs sont en cours pour la 81e édition des Golden Globe Awards prévue le 7 janvier à Los Angeles, en Californie. (Photo par Daniel Slim AFP)
Le 6 janvier 2024, les préparatifs sont en cours pour la 81e édition des Golden Globe Awards prévue le 7 janvier à Los Angeles, en Californie. (Photo par Daniel Slim AFP)
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Publié le Dimanche 07 janvier 2024

Les principales nominations aux Golden Globes

  • «Barbie» mène la course avec neuf nominations, suivi de près par «Oppenheimer» qui en compte huit
  • Les autres films comptant au moins cinq nominations sont «Killers of the Flower Moon» de Martin Scorsese, «Pauvres Créatures» et «Past Lives - Nos vies d'avant».

LOS ANGELES : Voici les nominations dans les principales catégories pour les 81e Golden Globes qui seront décernés dimanche soir.

«Barbie» mène la course avec neuf nominations, suivi de près par «Oppenheimer» qui en compte huit. Après sa déferlante au box-office l'été dernier, le phénomène «Barbenheimer» part donc favori pour la saison des récompenses.

Les autres films comptant au moins cinq nominations sont «Killers of the Flower Moon» de Martin Scorsese, «Pauvres Créatures» et «Past Lives - Nos vies d'avant».

- FILMS -

Meilleur film dramatique:

«Anatomie d'une chute»

«Killers of the Flower Moon»

«Maestro»

«Oppenheimer»

«Past Lives - Nos vies d'avant»

«La Zone d'intérêt»

Meilleure comédie ou comédie musicale:

«Ai

«American Fiction»

«Barbie»

«Winter Break»

«May December»

«Pauvres Créatures»

Meilleur acteur dans un film dramatique:

Bradley Cooper, «Maestro»

Leonardo DiCaprio, «Killers of the Flower Moon»

Colman Domingo, «Bayard Rustin»

Barry Keoghan, «Saltburn»

Cillian Murphy, «Oppenheimer»

Andrew Scott, «Sans jamais nous connaître»

Meilleure actrice dans un film dramatique:

Annette Bening, «Insubmersible»

Lily Gladstone, «Killers of the Flower Moon»

Sandra Huller, «Anatomie d'une chute»

Greta Lee, «Past Lives - Nos vies d'avant»

Carey Mulligan, «Maestro»

Cailee Spaeny, «Priscilla»

Meilleur acteur dans une comédie:

Nicolas Cage, «Dream Scenario»

Timothee Chalamet, «Wonka»

Matt Damon, «Air»

Paul Giamatti, «Winter Break»

Joaquin Phoenix, «Beau is Afraid»

Jeffrey Wright, «American Fiction»

Meilleure actrice dans une comédie:

Fantasia Barrino, «La Couleur Pourpre»

Jennifer Lawrence, «Le Challenge»

Natalie Portman, «May December»

Alma Poysti, «Les Feuilles mortes»

Margot Robbie, «Barbie»

Emma Stone, «Pauvres Créatures»

Meilleur acteur dans un second rôle:

Willem Dafoe, «Pauvres Créatures»

Robert De Niro, «Killers of the Flower Moon»

Robert Downey Jr, «Oppenheimer»

Ryan Gosling, «Barbie»

Charles Melton, «May December»

Mark Ruffalo, «Pauvres Créatures»

Meilleure actrice dans un second rôle:

Emily Blunt, «Oppenheimer»

Danielle Brooks, «La Couleur Pourpre»

Jodie Foster, «Insubmersible»

Julianne Moore, «May December»

Rosamund Pike, «Saltburn»

Da'Vine Joy Randolph, «Winter Break»

Meilleur réalisateur:

Bradley Cooper, «Maestro»

Greta Gerwig, «Barbie»

Yorgos Lanthimos, «Pauvres Créatures»

Christopher Nolan, «Oppenheimer»

Martin Scorsese, «Killers of the Flower Moon»

Celine Song, «Past Lives - Nos Vies d'avant»

Meilleur film en langue étrangère:

«Anatomie d'une Chute»

«Les Feuilles mortes»

«Moi capitaine»

«Past Lives - Nos vies d'avant»

«Le Cercle des neiges»

«La Zone d'intérêt»

Meilleur film d'animation:

«La Garçon et le Héron»

«Elementaire»

«Spider-Man: Across the Spider-Verse»

«Suzume»

«Super Mario Bros, le film»

«Wish - Asha et la bonne étoile»

- LES FILMS QUI DOMINENT -

«Barbie» - 9 nominations

«Oppenheimer» - 8 nominations

«Killers of the Flower Moon» - 7 nominations

«Pauvres Créatures» - 7 nominations

«Past Lives - Nos vies d'avant» - 5 nominations

- SERIES TELEVISEES  -

Meilleure série dramatique:

«1923»

«The Crown»

«La Diplomate»

«The Last of Us»

«The Morning Show»

«Succession»

Meilleur acteur dans une série dramatique:

Brian Cox, «Succession»

Kieran Culkin, «Succession»

Gary Oldman, «Slow Horses»

Pedro Pascal, «The Last of Us»

Jeremy Strong, «Succession»

Dominic West, «The Crown»

Meilleure actrice dans une série dramatique:

Helen Mirren, «1923»

Bella Ramsey, «The Last of Us»

Keri Russell, «La Diplomate»

Sarah Snook, «Succession»

Imelda Staunton, «The Crown»

Emma Stone, «The Curse»

Meilleure série comique:

«Abbott Elementary»

«Barry»

«The Bear»

«Fonction : Juré»

«Only Murders in the Building»

«Ted Lasso»

Meilleur acteur dans une série comique:

Bill Hader, «Barry»

Steve Martin, «Only Murders in the Building»

Jason Segel, «Shrinking»

Martin Short, «Only Murders in the Building»

Jason Sudeikis, «Ted Lasso»

Jeremy Allen White, «The Bear»

Meilleure actrice dans une série comique:

Rachel Brosnahan, «La Fabuleuse Mme Maisel»

Quinta Brunson, «Abbott Elementary»

Ayo Edebiri, «The Bear»

Elle Fanning, «The Great»

Selena Gomez, «Only Murders in the Building»

Natasha Lyonne, «Poker Face»

Meilleur film de télévision ou mini-série:

«Toute la lumière que nous ne pouvons voir»

«Acharnés»

«Daisy Jones and the Six»

«Fargo»

«Fellow Travelers»

«Lessons in Chemistry»

Meilleur acteur dans un film de télévision ou une mini-série:

Matt Bomer, «Fellow Travelers»

Sam Claflin, «Daisy Jones and the Six»

Jon Hamm, «Fargo»

Woody Harrelson, «White House Plumbers»

David Oyelowo, «Lawmen: L'histoire de Bass Reeves»

Steven Yeun, «Acharnés»

Meilleure actrice dans un film de télévision ou une mini-série:

Riley Keough, «Daisy Jones and the Six»

Brie Larson, «Lessons in Chemistry»

Elizabeth Olsen, «Love & Death»

Juno Temple, «Fargo»

Rachel Weisz, «Faux-Semblants»

Ali Wong, «Acharnés»

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.