Les chiffres d'audience des Golden Globes au plus bas

Lestés depuis deux ans par des accusations de racisme, sexisme et corruption, les Golden Globes ont enregistré l'audience la plus basse de leur histoire pour leur retour à la télévision cette année, selon les chiffres préliminaires publiés mercredi par la chaîne NBC. (AFP)
Lestés depuis deux ans par des accusations de racisme, sexisme et corruption, les Golden Globes ont enregistré l'audience la plus basse de leur histoire pour leur retour à la télévision cette année, selon les chiffres préliminaires publiés mercredi par la chaîne NBC. (AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 12 janvier 2023

Les chiffres d'audience des Golden Globes au plus bas

  • La cérémonie a attiré 6,3 millions de téléspectateurs mardi soir, contre 18 millions en 2020 avant que la pandémie et les scandales ne frappent ces prix auparavant très suivis
  • Ces nouveaux chiffres d'audience renforcent les doutes sur la viabilité de ces récompenses. Il s'agit de l'audience la plus basse jamais enregistrée par NBC pour un gala avec tapis rouge

LOS ANGELES: Lestés depuis deux ans par des accusations de racisme, sexisme et corruption, les Golden Globes ont enregistré l'audience la plus basse de leur histoire pour leur retour à la télévision cette année, selon les chiffres préliminaires publiés mercredi par la chaîne NBC.

La cérémonie a attiré 6,3 millions de téléspectateurs mardi soir, contre 18 millions en 2020 avant que la pandémie et les scandales ne frappent ces prix auparavant très suivis, car ils lancent la saison des récompenses aux Etats-Unis.

Longtemps perçu comme la soirée favorite d'Hollywood, l'événement avait eu lieu à distance en 2021 à cause de l'épidémie de Covid-19 et n'avait été regardé que par 6,9 millions d'Américains.

Les Golden Globes avaient ensuite été privés de télévision et boudés par le gratin en 2022, à cause des scandales entourant l'Association de la presse étrangère d'Hollywood (HFPA), qui constitue leur jury et n'a longtemps compté aucun membre noir.

Ces nouveaux chiffres d'audience renforcent les doutes sur la viabilité de ces récompenses. Il s'agit de l'audience la plus basse jamais enregistrée par NBC pour un gala avec tapis rouge: seule l'édition 2008 des Golden Globes, tenue sous forme de conférence de presse à cause d'une grève des scénaristes à Hollywood, avait fait pire.

Après le boycott de 2022, la chaîne américaine avait accepté de rediffuser la 80e cérémonie cette année. Mais le contrat signé avec la HFPA n'était valable que pour 2023, loin des engagements pluri-annuels précédents.

Mardi soir, de nombreuses stars, comme les réalisateurs Steven Spielberg, James Cameron et Guillermo del Toro ou les acteurs Colin Farrell, Brad Pitt et Michelle Yeoh ont assisté en personne à la cérémonie.

Un signe qu'une large partie d'Hollywood semble prête à pardonner la HFPA, qui a engagé des réformes pour améliorer la diversité des votants aux Golden Globes et pour interdire à ses membres d'accepter des cadeaux de la part des studios.

Mais plusieurs gagnants ont également brillé par leur absence sur scène. Elue meilleure actrice dans un film dramatique, Cate Blanchett ("Tar") a par exemple évoqué des problèmes d'emploi du temps.

Face aux mauvaises audiences, un porte-parole de NBC a rappelé à l'AFP que les Golden Globes "ont historiquement été diffusés le dimanche soir", une case plus favorable pour réaliser un bon score.

Vu leur horaire, cette année NBC les avait déplacés le mardi soir, pour éviter que la cérémonie ne souffre de la concurrence du championnat de football américain (NFL).

Les audiences des grandes cérémonies de récompenses sont en berne depuis plusieurs années, notamment car les jeunes passent plus de temps sur les réseaux sociaux ou les plateformes de streaming que devant la télévision.

Mais par comparaison, les Oscars avaient largement rebondi en 2022 après la pandémie, avec 16 millions de téléspectateurs, contre 10 millions l'année précédente.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
Short Url
  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Short Url

AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Short Url
  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.