Le froid s'accentue mardi en France, galères d'automobilistes en Ile-de-France

Le froid s'intensifie le 9 janvier 2024 dans le nord-est de la France et le Massif central, et six départements du nord-ouest, dont un nouveau dans la Manche, ont été placés en vigilance orange pour ce qui s'annonce comme la journée la plus froide de la semaine en France. (AFP).
Le froid s'intensifie le 9 janvier 2024 dans le nord-est de la France et le Massif central, et six départements du nord-ouest, dont un nouveau dans la Manche, ont été placés en vigilance orange pour ce qui s'annonce comme la journée la plus froide de la semaine en France. (AFP).
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Publié le Mardi 09 janvier 2024

Le froid s'accentue mardi en France, galères d'automobilistes en Ile-de-France

  • Si la situation est "en train de se résorber" a-t-il indiqué avant 8H, jusqu'à "1.000 véhicules", poids lourds et voitures individuelles, ont été bloqués "en début de nuit", puis "800" au petit matin
  • Météo-France a annoncé dans son nouveau bulletin météo mardi que la Manche s'ajoutait aux Yvelines, à l'Essonne, au Calvados, à l'Orne et à l'Eure, départements placés depuis mardi matin en vigilance orange neige/verglas

PARIS: Des automobilistes en galère immobilisés pendant la nuit par la neige en Ile-de-France et six départements placés en vigilance orange: la vague de froid s'accentue mardi dans le pays et provoque des difficultés de circulation près de Paris.

Météo-France a annoncé dans son nouveau bulletin météo mardi que la Manche s'ajoutait aux Yvelines, à l'Essonne, au Calvados, à l'Orne et à l'Eure, départements placés depuis mardi matin en vigilance orange neige/verglas.

Entre -5°C et -10°C ressentis

Au cours de la journée, des températures ressenties comprises entre -5°C et -10°C devraient être observées sur un vaste tiers nord-est, se conjuguant avec des risques de crues dans le Nord et le Pas-de-Calais.

"Un axe neigeux s'étend de la région parisienne à la Basse-Normandie. Les quantités de neige tombées sont supérieures à ce qui était attendu. Des plaques de verglas routiers se forment également", selon la même source.

A 05h30 locales, 5 cm de neige ont été observés à Caen-Carpiquet, 3 cm à Toussus-le-Noble et à Evreux, 2 cm à Paris-Montsouris et à Trappes, a indiqué Météo-France.

"Les cumuls de neige attendus sur la Basse-Normandie sont de l'ordre de 5 à 8 cm au total sur l'épisode, mais pourraient ponctuellement atteindre 10 cm", selon la même source qui n'exclut pas une "extension temporelle de la vigilance".

"Sur le nord du pays, le vent de Nord-Est accentue l'impression de froid qui s'étend. Les températures nocturnes sont glaciales", ajoute Météo-France.

Il fera de -7°C à -4°C degrés dans les Hauts-de-France, le Grand Est, la Bretagne, l'Auvergne et le Limousin, et de -5°C à -2°C degrés sur le reste du territoire, anticipe le service météorologique.

Mardi matin, seules la côte d'Azur et la Corse enregistreront des températures positives, avec des minimales comprises entre 3 et 7 degrés et des maximales de 8 à 14 degrés.

La neige entrera en scène dans la Drôme, l'Isère, l'Ain et le Jura, pour quelques centimètres.

Quarante-huit départements sont en vigilance jaune "grand froid" (deuxième niveau sur quatre) et le Nord et le Pas-de-Calais restent en vigilance orange "crues".

Deux autoroutes franciliennes fermées, «  400 véhicules  » bloqués

Quelque "400 véhicules" étaient toujours bloqués mardi matin sur les routes d'Ile-de-France en raison des intempéries qui ont notamment perturbé le trafic sur une partie de l'autoroute A13, fermée à la circulation, a indiqué le ministre des Transports Clément Beaune sur RMC.

Si la situation est "en train de se résorber" a-t-il indiqué avant 8H, jusqu'à "1.000 véhicules", poids lourds et voitures individuelles, ont été bloqués "en début de nuit", puis "800" au petit matin.

Les difficultés concernent particulièrement l'autoroute A13, qui doit rester toute la matinée fermée à la circulation sur "une dizaine de kilomètres", entre Orgeval et Rocquencourt, a précisé Clément Beaune.

"Tous les moyens disponibles", notamment les véhicules de dépannage et les saleuses-déneigeuses, "sont mobilisés", a-t-il ajouté, assurant à "ceux qui ont vécu et qui vivent encore des galères" que "tout (était) fait pour les résoudre le plus vite possible".

Les autoroutes A12 et A13 dans l'ouest francilien ont été fermées temporairement mardi matin en raison de la neige tombée dans la nuit de lundi à mardi, selon un message publié sur X par la préfecture de police de Paris.

"L'A12 et l'A13 ont été fermées temporairement pour garantir la sécurité des usagers", a indiqué la préfecture dans ce communiqué publié sur le réseau social peu avant 6H30.

Des mesures comme le salage et le déneigement des routes sont en cours "afin de rétablir au plus vite les conditions optimales de circulation", apprend-on encore de ce document.

La bretelle d'accès à la N118 vers la province, depuis le Petit-Clamart, était également fermée vers 7H20, indiquait à cette heure le site Sytadin.

Quelque "400 véhicules" sont toujours bloqués mardi matin sur les routes en Ile-de-France en raison des intempéries qui ont notamment perturbé le trafic sur une partie de l'autoroute A13 qui a dû être fermée à la circulation, a indiqué le ministre des Transports Clément Beaune.

"C'est en train de se résorber", a affirmé le ministre sur RMC, évoquant jusqu'à "1.000 véhicules", poids lourds et voitures individuelles, qui ont été bloqués "en début de nuit", puis "800" au petit matin.

L'autoroute A13 doit rester toute la matinée fermée à la circulation sur "une dizaine de kilomètres", entre Orgeval et Rocquencourt, a précisé mardi matin le ministre des Transports.

"Tous les moyens disponibles", notamment les véhicules de dépannage et les saleuses-déneigeuses, "sont mobilisés", a ajouté le ministre, assurant à "ceux qui ont vécu et qui vivent encore des galères" que "tout (était) fait pour les résoudre le plus vite possible".

Des vidéos sur Snapmap, une carte liée au réseau social Snapchat qui permet de consulter en direct les images éphémères publiées par les internautes sur cette plateforme, montrent des files de voitures à l'arrêt ou circulant au ralenti sur l'A12 enneigée.

En Ile-de-France, l'Essonne et les Yvelines ont été placés en vigilance orange neige-verglas par Météo-France.

Selon Clément Beaune, qui a évoqué "une centaine" d'accidents "sans gravité" pendant la nuit, les perturbations sont concentrées "sur les routes".

De son côté, la RATP a indiqué à l'AFP que les lignes de bus qu'elle exploite pour le compte d'Ile-de-France Mobilités "circulent normalement ce matin".

"Quelques lignes des secteurs du sud-est et du sud-ouest de l'Ile-de-France" n'avaient pas pu prendre leur service au petit matin mais "étaient sorties" à 8H00, a précisé une porte-parole.

Le trafic est en effet perturbé sur plusieurs lignes de bus dans l'Essonne et dans les Yvelines, comme en attestent plusieurs messages publiés par ces lignes sur le réseau social X.

Sur le réseau ferré de la RATP - métro, RER, tramway - "la circulation est normale", a précisé la régie. Egalement contactée, la SNCF n'a "rien de majeur à signaler" concernant les conditions de circulation.

Transports scolaires suspendus

A Blendecques (Pas-de-Calais), l'une des communes sévèrement touchées par les inondations la semaine passée, le gel a figé la boue dans les rues.

A Arques, il n'y a plus d'eau sur la place de l'Hôtel de Ville mais certains riverains se sont retrouvés sans chauffage, alors que Météo-France prévoit -6°C mercredi.

Dans l'Orne et le Calvados, les transports scolaires ont été interdits de circulation pour la journée.

Lundi, le ministre délégué au Logement Patrice Vergriete avait annoncé le déblocage de 120 millions d'euros pour l'hébergement d'urgence, et précisé que le plan "grand froid" avait été lancé "par l'ensemble des préfectures" concernées, en lien avec Météo France.

Si les températures ont rapidement baissé après une période particulièrement douce, la situation actuelle ne remplit toutefois pas les critères d'une "vague de froid", définie en France comme un épisode durable et étendu de froid (au moins trois jours) dont au moins une journée où la température moyenne (indicateur thermique national) passe sous -2°C.

En effet, les températures remonteront doucement à partir de mercredi mais les minimales resteront basses, avec des gelées quasi généralisées et localement fortes, prévient cependant Météo France qui anticipe par ailleurs "un épisode neigeux" qui pourrait concerner l'Aquitaine, les Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon, et se prolonger jeudi.

Si le niveau de froid s'annonce "banal" dans l'est du pays, Météo-France note que "ce ne sera pas forcément le cas sur les régions de l'ouest, au moins localement".

"De la Normandie à la Bretagne, en passant par le Maine, l'enchaînement de quelques journées sans dégel est devenu rare", souligne l'organisme, ajoutant: "À Alençon ou Laval, si l'on reste trois jours sous 0°C comme cela pourrait se produire, cela serait inédit depuis février 2012".


Macron et von der Leyen inciteront lundi les chercheurs étrangers à choisir l'Europe

Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron accueille la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen à son arrivée au sommet de la « coalition des volontaires » au palais de l'Élysée, à Paris, le 27 mars 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques »
  • « Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

PARIS : À Paris, le président Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen participeront lundi à une conférence pour vanter les mérites de l'Europe auprès des chercheurs étrangers, notamment américains, confrontés à « un certain nombre de menaces », a annoncé l'Élysée mercredi.

Le président français clôturera cette conférence dans la prestigieuse université de la Sorbonne, « dédiée à la science, à l'attractivité de l'Union européenne, mais aussi plus largement à l'innovation, à la recherche et aux libertés académiques », ont affirmé ses services à la presse.

Le message de cette rencontre sera « très clair » : « Choose Science, Choose Europe ».

Selon son entourage, il s'agit de dire, « dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reculs ou de menaces, que l'Europe est un continent attractif et que l'innovation, l'attractivité, la science et la recherche sont des éléments essentiels pour la croissance européenne ».

Le chef de l'État aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne, qui participera à la conférence. 

Le 18 avril, Emmanuel Macron avait donné rendez-vous le 5 mai aux chercheurs « du monde entier ». Sur le réseau X, il les avait invités à « choisir la France et l'Europe », dans une tentative d'attirer les chercheurs américains menacés par la politique de Donald Trump.

« Ici, en France, la recherche est une priorité, l’innovation est une culture et la science est un horizon sans limite », avait-il assuré.

Parallèlement, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée « Choose France for Science », présentée comme « une première étape pour préparer l'accueil des chercheurs internationaux ».

Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et redoutent pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche menacées et financements réduits.

De plus en plus de chercheurs ou d'aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu'ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.

En France, dès début mars, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Philippe Baptiste, a demandé aux universités de réfléchir à des moyens de les accueillir. 


« La France ne se définit ni par une race, ni par une religion », affirme Macron

Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron regarde avant d'accueillir le Premier ministre belge pour un déjeuner de travail au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 29 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • « La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République.
  • Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

AUBAGNE, FRANCE : lors d'une cérémonie militaire commémorant la bataille de Camerone, à Aubagne, où est basé le commandement de la Légion étrangère, Emmanuel Macron a affirmé  mercredi que « la France ne se définit ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée ».

« La France est une patrie de volonté et de bravoure qui ne se définit ni par le sang, ni par une race, ni par une religion, ni par une identité figée », a déclaré le président de la République devant plusieurs dizaines de légionnaires réunis pour commémorer la bataille de Camerone, qui s'est déroulée le 30 avril 1863 au Mexique.

« La France se définit par une volonté chaque jour recommencée d'accomplir de grandes choses avec une poignée de notre terre dans la main. Un rêve d'universel, un idéal, cette solidarité, cette fidélité à la patrie », a poursuivi M. Macron, qui s'est déplacé à Aubagne (Bouches-du-Rhône) pour commémorer cet événement fondateur de la Légion étrangère, célébré chaque année par tous les régiments. 

M. Macron a prononcé ce discours après avoir reçu mardi des représentants d'institutions musulmanes qui ont dénoncé le « climat islamophobe ambiant » et demandé au président de la République des « actes concrets » pour protéger les musulmans, après le meurtre d'un fidèle dans une mosquée du Gard.

À Aubagne, le président a passé en revue les troupes de la Légion étrangère, la force combattante de l'armée de terre qui compte plus de 9 500 hommes.

Près de 150 nationalités se côtoient au sein de la Légion étrangère, où les légionnaires sont commandés par des officiers français.

L'hymne national a été joué et deux avions Rafale ont survolé la cérémonie à laquelle ont assisté les élus locaux et plusieurs centaines de spectateurs.

La cérémonie de Camerone, qui est une fête de la Légion, commémore une bataille survenue à Camerone, dans l'État de Veracruz, dans l'est du Mexique, au cours de laquelle 62 légionnaires français ont résisté à 2 000 soldats mexicains lors de l'expédition française au Mexique. 

Le président Macron a décrit la bataille menée par une « poignée de légionnaires assiégés par 2 000 ennemis » qui ont « tenu une position pendant 11 heures », saluant une « histoire de courage insensé ».

Chargés de protéger le passage d'un convoi de ravitaillement pour les troupes françaises assiégeant la ville de Puebla, les légionnaires retranchés dans une hacienda du village de Camaron de Tejeda avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort.

Après une journée d'affrontement, les derniers encore en état de combattre refusèrent de se rendre et chargèrent les Mexicains à la baïonnette. 


Panneaux solaires, spatial, pharmacie : neuf projets d'usines reçoivent des subventions France 2030

Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
Un employé de TotalEnergies devant des panneaux solaires et des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne sur l'île de la Réunion, le 22 janvier 2025. (Photo Richard BOUHET / AFP)
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  • Neuf nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.
  • Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines ».

PARIS : La giga-usine Holosolis de cellules photovoltaïques en Moselle, ainsi qu'un site de chimie verte en Martinique : 9 nouveaux projets d'usines au total vont recevoir des subventions à hauteur de 49 millions d'euros, a annoncé le gouvernement mercredi.

Ces aides publiques, issues du programme d'investissement France 2030, ont été accordées en réponse au septième appel d'offres lancé dans le cadre du dispositif « Premières usines », destiné à soutenir les projets d'ouverture d'usines des start-up et PME industrielles innovantes, indique un communiqué.

À l'exception d'un projet de ferme aquacole écoresponsable « Mangrove » en Bretagne et d'un projet de chimie verte SHB Biotech en Martinique pour la production d'ingrédients naturels à partir de co-produits agricoles, les projets retenus s'inscrivent géographiquement dans la moitié est de la France. 

L'usine de la société française Holosolis, annoncée en grande pompe lors du sommet Choose France de 2023 pour produire des cellules et modules photovoltaïques à Hambach en Moselle, figure sur la liste. Le montant de l'aide n'a pas été divulgué.

Holosolis, dont l'actionnaire principal est InnoEnergy (institut européen d'innovation et de technologie), est un consortium européen de partenaires engagés dans la transition énergétique et la réindustrialisation. Il réunit la société d'investissement immobilier Idec, l'industriel breton Armor Group, le spécialiste français de l'agrivoltaïsme TSE et le groupe allemand Heraeus. Son usine, un investissement de 851 millions d'euros susceptible de générer 1 700 emplois, a obtenu un permis de construire en janvier.

Autre projet soutenu : celui du groupe Bordet en Bourgogne Franche-Comté qui se lance dans la production de carbone végétal pour remplacer les matières fossiles dans l'industrie chimique ou la cimenterie, grâce à un procédé de pyrolyse. 

Un autre projet de chimie est soutenu : Separative (SEP30), une société auvergnate bardée de brevets qui propose des solutions innovantes pour réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone de l'industrie pharmaceutique.

Dans le secteur de la santé, InBrain Pharma, également aidée, est basée dans les Hauts-de-France et développe une technologie de perfusion cérébrale (Percepar) permettant l'administration ciblée de médicaments pour corriger les troubles des maladies neurologiques. En Île-de-France, Vertikale propose une solution qui miniaturise les bioprocédés et simplifie la production de médicaments biologiques.

Dans le secteur spatial, France 2030 a accordé une subvention à la société Latitude, basée dans le Grand Est, qui développe un micro-lanceur (Zephyr).

Enfin, dans l'agroalimentaire, l'entreprise de biotechnologie Mycophyto, située à Grasse, qui développe des solutions biologiques (biostimulants, bio-intrants) pour tous types de cultures, reçoit également une subvention.