En dix ans, une chute drastique du nombre de dossiers de surendettement en France

Ce prix photographique le 6 décembre 2022 montre l'inscription "Banque de France" sur la façade du siège de la Banque de France à Paris (Photo, AFP).
Ce prix photographique le 6 décembre 2022 montre l'inscription "Banque de France" sur la façade du siège de la Banque de France à Paris (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 09 janvier 2024

En dix ans, une chute drastique du nombre de dossiers de surendettement en France

  • En 2011, année record, 232.500 nouveaux dossiers avaient été déposés par des particuliers dans «l'impossibilité» de régler leurs dettes
  • Pas de quoi toutefois s'attendre à une explosion du surendettement, comme après la crise économique de 2008

PARIS: Le nombre de dossiers de surendettement a été divisé par deux en dix ans en France, une chute qui s'explique notamment par de meilleurs dispositifs pour aider les ménages avant qu’il ne soit trop tard.

En 2011, année record, 232.500 nouveaux dossiers avaient été déposés par des particuliers dans "l'impossibilité manifeste" de régler leurs dettes. Ce nombre est tombé à quelque 113.000 en 2022, selon les statistiques de la Banque de France.

Une hausse est à attendre en 2023, puisque l'institution recensait déjà, selon des données provisoires, 112.087 dossiers de surendettement sur les onze premiers mois de l'année. Pour le seul mois de novembre, la Banque de France comptabilise 10.618 dépôts, en augmentation de 18% par rapport à la même période en 2022.

Pas de quoi toutefois s'attendre à une explosion du surendettement, comme après la crise économique de 2008 et comme pouvaient le laisser craindre la crise sanitaire et la pression inflationniste, estime Mark Béguery, directeur des particuliers à la Banque de France.

La hausse reste "modérée" et "très en-dessous des 143.000 dossiers déposés en 2019", souligne-t-il.

"Aujourd'hui, on a un petit rebond, mais à ce stade cela ne remet pas en cause la baisse observée depuis plusieurs années" et un dernier

Le nombre de dossiers de surendettement a été divisé par deux en dix ans en France, une chute qui s'explique notamment par de meilleurs dispositifs pour aider les ménages avant qu’il ne soit trop tard.

En 2011, année record, 232.500 nouveaux dossiers avaient été déposés par des particuliers dans "l'impossibilité manifeste" de régler leurs dettes. Ce nombre est tombé à quelque 113.000 en 2022, selon les statistiques de la Banque de France.

Une hausse est à attendre en 2023, puisque l'institution recensait déjà, selon des données provisoires, 112.087 dossiers de surendettement sur les onze premiers mois de l'année. Pour le seul mois de novembre, la Banque de France comptabilise 10.618 dépôts, en augmentation de 18% par rapport à la même période en 2022.

Pas de quoi toutefois s'attendre à une explosion du surendettement, comme après la crise économique de 2008 et comme pouvaient le laisser craindre la crise sanitaire et la pression inflationniste, estime Mark Béguery, directeur des particuliers à la Banque de France.

La hausse reste "modérée" et "très en-dessous des 143.000 dossiers déposés en 2019", souligne-t-il.

"Aujourd'hui, on a un petit rebond, mais à ce stade cela ne remet pas en cause la baisse observée depuis plusieurs années" et un dernier pic à 230.900 dossiers de surendettement en 2014, assure Mark Béguery.

«Tendance de fond»

Le nombre de dépôts était passé sous la barre des 200.000 en 2016, puis à 163.000 deux ans plus tard, avant de chuter à quelque 108.000 en 2020.

Une "tendance de fond" pour Mark Béguery qui avance plusieurs facteurs. La "réduction du taux de chômage" d'abord, sachant que "la majorité" des personnes touchées par le surendettement sont inactives.

Les effets aussi, à moyen et long termes, d'un "meilleur encadrement" du crédit à la consommation, notamment de la loi Lagarde de 2010 qui visait à protéger de ses abus, et qui a conduit à un fort recul des dettes à la consommation dans les dossiers de surendettement.

"L'efficacité" encore de mesures permettant un effacement total de la dette pour les "situations les plus compromises", qui représente désormais "entre 35 et 40% des dossiers" et qui a freiné sensiblement le nombre de redépôts (personnes qui ont déjà déposé un dossier dans le passé), se réjouit Mark Béguery.

Sans oublier le développement de dispositifs de prévention pour éviter que trop de personnes passent "sous les radars": 500 points conseils budget ont ouvert en France et le gouvernement a lancé en février 2023 une expérimentation avec banques, bailleurs sociaux et fournisseurs d'énergie afin de détecter plus en amont les situations de fragilité économique.

Il reste toutefois difficile d'évaluer le nombre de personnes renonçant à déposer un dossier de surendettement, parce qu'ils méconnaissent la procédure mais aussi par "honte" ou par "peur".

«Mauvaise réputation»

Existante depuis 1989, la procédure de surendettement souffre toujours d'une "mauvaise réputation", malgré des évolutions plus protectrices pour le débiteur, note Pauline Dujardin, juriste de la fédération Crésus, qui accompagne les personnes en difficulté financière.

Elle observe que les craintes de "perdre sa maison" ou d'être "interdit bancaire" restent tenaces, et plus largement une "réticence à constater qu'on a besoin d'aide".

"Et c'est à ce moment-là qu'on commence à prendre des crédits pour payer des crédits, à demander de l'argent à droite à gauche, et qu'on se retrouve dans des situations inextricables", appuie Pauline Dujardin.

Les personnes en grande difficulté franchissent ainsi très tardivement les portes des points d'accueil de Crésus, quand "il n'y a que la Banque de France pour (les) sauver". "Il faut dédramatiser le surendettement", souhaite la juriste.

Même si elle juge "assez improbable" un retour aux niveaux de 2014-2015, ce "décalage" dans le temps entre les premiers impayés et le dépôt d'un dossier pourrait gonfler à venir les chiffres du surendettement.

D'autant que viennent chez Crésus de "plus en plus de personnes qui n'arrivent pas à s'acquitter de leurs charges courantes" (loyers ou factures), des dettes sur lesquelles "on n'a pas d'indications", souligne Pauline Dujardin.

La Banque de France reste "très attentive aux signaux de difficultés financières des ménages", assure de son côté Mark Béguery.

pic à 230.900 dossiers de surendettement en 2014, assure Mark Béguery.

«Tendance de fond" -

Le nombre de dépôts était passé sous la barre des 200.000 en 2016, puis à 163.000 deux ans plus tard, avant de chuter à quelque 108.000 en 2020.

Une "tendance de fond" pour Mark Béguery qui avance plusieurs facteurs. La "réduction du taux de chômage" d'abord, sachant que "la majorité" des personnes touchées par le surendettement sont inactives.

Les effets aussi, à moyen et long termes, d'un "meilleur encadrement" du crédit à la consommation, notamment de la loi Lagarde de 2010 qui visait à protéger de ses abus, et qui a conduit à un fort recul des dettes à la consommation dans les dossiers de surendettement.

"L'efficacité" encore de mesures permettant un effacement total de la dette pour les "situations les plus compromises", qui représente désormais "entre 35 et 40% des dossiers" et qui a freiné sensiblement le nombre de redépôts (personnes qui ont déjà déposé un dossier dans le passé), se réjouit Mark Béguery.

Sans oublier le développement de dispositifs de prévention pour éviter que trop de personnes passent "sous les radars": 500 points conseils budget ont ouvert en France et le gouvernement a lancé en février 2023 une expérimentation avec banques, bailleurs sociaux et fournisseurs d'énergie afin de détecter plus en amont les situations de fragilité économique.

Il reste toutefois difficile d'évaluer le nombre de personnes renonçant à déposer un dossier de surendettement, parce qu'ils méconnaissent la procédure mais aussi par "honte" ou par "peur".

«Mauvaise réputation»

Existante depuis 1989, la procédure de surendettement souffre toujours d'une "mauvaise réputation", malgré des évolutions plus protectrices pour le débiteur, note Pauline Dujardin, juriste de la fédération Crésus, qui accompagne les personnes en difficulté financière.

Elle observe que les craintes de "perdre sa maison" ou d'être "interdit bancaire" restent tenaces, et plus largement une "réticence à constater qu'on a besoin d'aide".

"Et c'est à ce moment-là qu'on commence à prendre des crédits pour payer des crédits, à demander de l'argent à droite à gauche, et qu'on se retrouve dans des situations inextricables", appuie Pauline Dujardin.

Les personnes en grande difficulté franchissent ainsi très tardivement les portes des points d'accueil de Crésus, quand "il n'y a que la Banque de France pour (les) sauver". "Il faut dédramatiser le surendettement", souhaite la juriste.

Même si elle juge "assez improbable" un retour aux niveaux de 2014-2015, ce "décalage" dans le temps entre les premiers impayés et le dépôt d'un dossier pourrait gonfler à venir les chiffres du surendettement.

D'autant que viennent chez Crésus de "plus en plus de personnes qui n'arrivent pas à s'acquitter de leurs charges courantes" (loyers ou factures), des dettes sur lesquelles "on n'a pas d'indications", souligne Pauline Dujardin.

La Banque de France reste "très attentive aux signaux de difficultés financières des ménages", assure de son côté Mark Béguery.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".