Les PME et ETI maintiennent le cap des exportations, selon Business France

Cette photographie aérienne prise le 6 octobre 2023 montre un porte-conteneurs naviguant près de la ville d'Hyères, dans le sud-est de la France. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
Cette photographie aérienne prise le 6 octobre 2023 montre un porte-conteneurs naviguant près de la ville d'Hyères, dans le sud-est de la France. (Photo de Nicolas TUCAT / AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 11 janvier 2024

Les PME et ETI maintiennent le cap des exportations, selon Business France

  • Les exportations des PME et des ETI se sont affichées en hausse de 13,7% en 2022 par rapport à l'année précédente
  • Selon le rapport de Business France, les entreprises françaises PME et ETI ont réalisé 279,2 milliards d'euros d'exportations en 2022, ce qui représente quasiment la moitié des exportations françaises

PARIS: Les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont vu leurs exportations croître en 2022, selon un rapport de Business France, une dynamique portée par les dispositifs de soutien aux entreprises.

Les exportations des PME et des ETI se sont affichées en hausse de 13,7% en 2022 par rapport à l'année précédente, indique l'organisme chargé de la promotion de la France à l'étranger, dans un rapport annuel publié mercredi.

Il s'agit de la deuxième année de forte croissance consécutive après l'année 2021 où les exportations des PME et ETI avaient déjà augmenté de 15,9%, détaille Business France.

Ces deux années ont ainsi permis de rattraper une année 2020 moribonde en raison de la pandémie qui avait vu les ventes de marchandises à l'étranger reculer de 8%.

Les données du commerce extérieur français et des exportations de l'ensemble des entreprises françaises pour l'année 2023 seront disponibles début février mais elles s'annoncent meilleures qu'en 2022: le déficit commercial annuel devrait s'afficher autour de 100 milliards d'euros, contre un record historique de 164 milliards d'euros en 2022, selon des statistiques mensuelles des douanes publiées mardi.

Ce reflux a été permis en grande partie par une accalmie des prix de l'énergie après une flambée liée en 2022 à la guerre en Ukraine, mais le chiffre final pour 2023 restera à des niveaux historiquement élevés.

Selon le rapport de Business France, les entreprises françaises PME et ETI ont réalisé 279,2 milliards d'euros d'exportations en 2022, ce qui représente quasiment la moitié des exportations françaises (47%) sur cette année, détaille également Business France, un des membres de la Team France Export (TFE).

Créée en 2018, la TFE rassemble plusieurs acteurs français à l'instar de BPI France et les régions françaises. Elle est chargée de soutenir les entreprises qui exportent au travers de divers mécanismes d'aides.

La France pousse ses entreprises à se tourner à l'international au travers de dispositifs financiers et d'un accompagnement ciblé: la dernière initiative lancée à la mi-2023, le plan "osez l'export", prévoit 125 millions d'euros de crédits pour ces groupes à travers de mesures telles que le soutien à l'embauche et les aides sur les salons internationaux.

L'accompagnement des entreprises pour leurs premiers pas à l'international est crucial, estime également Business France, mettant en avant que les montants exportés par les entreprises suivies par la Team France Export ont augmenté de 16,3 milliards d'euros entre 2021 et 2022, à 144,3 milliards d'euros.

Le nombre d'entreprises exportatrices a par ailleurs crû, à 147.900, affirme Business France dans son rapport, se basant sur les chiffres de la fin du premier trimestre 2023.


TotalEnergies: accord de production sur une zone au large du Nigeria

Photo prise le 14 septembre 2023, montrant le siège et le logo de Total Energy dans le quartier de La Défense, près de Paris. (AFP)
Photo prise le 14 septembre 2023, montrant le siège et le logo de Total Energy dans le quartier de La Défense, près de Paris. (AFP)
Short Url
  • TotalEnergies obtient deux permis d’exploration dans le bassin du West Delta
  • L’opération s’inscrit dans la stratégie du groupe visant à développer un portefeuille d’exploration axé sur des projets à faibles coûts techniques et à faibles émissions, tout en poursuivant la croissance de sa production

PARIS: TotalEnergies, en partenariat avec South Atlantic Petroleum, a signé un contrat de partage de production pour deux permis d'exploration au large du Nigeria, qui couvrent une superficie de 2.000 kilomètres carrés, a indiqué le géant pétrolier français mardi.

Ces permis d'exploitation, PPL 2000 et PPL 2001, se situent dans le "bassin prolifique du West Delta", précise le groupe. Le programme comprend le forage d'un puits d'exploration.

TotalEnergies se dit "honorée d'être la première compagnie internationale à se voir attribuer des licences d'exploration lors d'un appel d'offres au Nigeria depuis plus d'une décennie, marquant une nouvelle étape dans notre partenariat de long terme avec le pays", a déclaré Kevin McLachlan, directeur exploitation au sein du groupe pétrolier.

"L'entrée dans ces deux blocs prometteurs" correspond à "notre stratégie qui vise à enrichir notre portefeuille d'exploration de +prospects+ à fort potentiel et prêts à explorer, en vue de générer des développements à faible coût et à faibles émissions (...)", ajoute-t-il.

TotalEnergies est partenaire à 80% et South Atlantic Petroleum à 20%.

Lundi, le groupe français avait annoncé avoir reçu un nouveau permis d'exploration offshore en République du Congo (Congo-Brazzaville), étendant ainsi de 1.000 kilomètres carrés sa zone d'opération au large du pays.

Au Nigeria, TotalEnergies avait annoncé en mai la prochaine cession, au britannique Shell, de sa participation dans un important champ pétrolier en eaux profondes, le champ de Bonga.

TotalEnergies avait alors justifié cette vente par la volonté de "se concentrer sur des actifs à coûts techniques bas et à faibles émissions" et de "baisser le point mort cash", autrement dit réduire ses coûts pour améliorer sa rentabilité.

TotalEnergies prévoit une hausse de sa production d'hydrocarbures d’environ 3% par an jusqu'en 2030.


EDF prolonge la durée de vie de deux centrales nucléaires au Royaume-Uni

Un logo d'EDF est affiché lors de la 8e édition du salon Vivatech des startups et de l'innovation technologique, au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, le 23 mai 2024. (AFP)
Un logo d'EDF est affiché lors de la 8e édition du salon Vivatech des startups et de l'innovation technologique, au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, le 23 mai 2024. (AFP)
Short Url
  • EDF a annoncé la prolongation jusqu’en 2028 de deux centrales nucléaires au Royaume-Uni après des inspections de sécurité satisfaisantes
  • Ces prolongations visent à garantir l’approvisionnement en électricité bas carbone et à soutenir les objectifs climatiques du Royaume-Uni

LONDRES: L'énergéticien français EDF, qui exploite les cinq centrales nucléaires actuellement en activité au Royaume-Uni, a annoncé mardi prolonger la durée de vie de deux d'entre elles, assurant que cela "contribuera à la sécurité énergétique" du pays.

"Prolonger la durée de vie de ces centrales (...) permettra de garantir l'emploi plus longtemps à plus de 1.000 personnes qui y travaillent et de soutenir les ambitions du Royaume-Uni de disposer d'un approvisionnement en électricité propre et sûr", a fait valoir dans un communiqué le directeur des opérations nucléaires d'EDF au Royaume-Uni, Mark Hartley.

Heysham 1 (nord-ouest de l'Angleterre) et Hartlepool (nord-est) verront leurs durées de vie étendues d'un an, jusqu'en mars 2028, après une prolongation similaire annoncée en décembre dernier, suite à des inspections et évaluations de sécurité satisfaisantes.

EDF avait aussi prolongé en décembre la vie de deux autres centrales nucléaires, Heysham 2 et Torness, qui produiront de l'électricité jusqu'en mars 2030.

La cinquième centrale d'EDF en activité dans le pays, Sizewell B, utilise une technologie différente et "sa durée de vie n'a pas été évaluée dans le cadre de ce processus" mais EDF estime dans son communiqué qu'il existe "de bonnes chances" de prolonger aussi sa durée de vie de 20 ans, jusqu'en 2055.

L'énergéticien français est depuis 2009 l'opérateur du vieillissant parc nucléaire outre-Manche.

Il est parallèlement en charge de la construction de deux autres centrales nucléaires de nouvelle génération de type EPR au Royaume-Uni, Hinkley Point C et Sizewell C. L'entreprise est régulièrement pointée du doigt pour les délais et dérapages de budget de ces projets pharamineux.

Hinkley Point C est en construction et le gouvernement britannique a donné son feu vert en juillet à Sizewell C -- dont le coût avait alors enflé à 38 milliards de livres (44 milliards d'euros).

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités. Une façon aussi d'atteindre ses ambitions climatiques, en complément des immenses champs d'éoliennes construits en mer.

Le gouvernement a promis en juin d'injecter plus de 30 milliards de livres (35 milliards d'euros) pour relancer l'énergie nucléaire dans le pays, pour Sizewell C, mais aussi des petits réacteurs et la recherche sur la technologie prometteuse de la fusion.


Les ministres saoudien et syrien se rencontrent à Riyad pour stimuler la coopération numérique

Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
Short Url
  • Haykal est en visite au Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs
  • Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat

RIYADH : Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad.

Haykal est en visite dans le Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs, qui se tient à Riyad jusqu'au 3 septembre.

Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les deux ministres ont également insisté sur la nécessité de donner aux jeunes les moyens de contribuer à la construction d'une économie numérique prospère qui soutienne le développement durable.

Mohammed Abu Nayan, président du Conseil d'affaires saoudo-syrien, ainsi que des hauts fonctionnaires et des cadres de l'économie numérique, de l'espace et de l'écosystème de l'innovation de l'Arabie saoudite, ont assisté à la réunion.