La Tate St. Ives explore le modernisme marocain dans l’exposition de l’École d’art de Casablanca

Mohamed Chabaa, Sans titre, 1975. (Photo fournie)
Mohamed Chabaa, Sans titre, 1975. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 11 janvier 2024

La Tate St. Ives explore le modernisme marocain dans l’exposition de l’École d’art de Casablanca

  • Le mouvement artistique révolutionnaire a été dirigé par une nouvelle génération d’artistes et d’éducateurs marocains pionniers comme Farid Belkahia, Mohamed Chabaa et Mohamed Melehi
  • Ils cherchaient à créer un langage visuel moderne et dynamique rendant hommage à l’héritage multiculturel de leur pays

DUBAÏ: Entre les années 1960 et 1980, le Maroc postindépendance a été témoin de l’essor d’un mouvement artistique révolutionnaire connu sous le nom d’«École d’art de Casablanca». Il a été dirigé par une nouvelle génération d’artistes et d’éducateurs marocains pionniers tels que Farid Belkahia, Mohamed Chabaa et Mohamed Melehi, qui cherchaient à créer un langage visuel moderne et dynamique rendant hommage à l’héritage multiculturel de leur pays.

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Mohamed Melehi, Sans titre, 1969. (Photo fournie)

Ce mouvement fait l’objet d’une exposition jusqu’au 14 janvier, à la Tate St. Ives dans les Cornouailles, en Angleterre. C’est la première fois qu’un grand musée britannique explore le modernisme marocain. Organisée en collaboration avec la Fondation d’art de Charjah aux Émirats arabes unis, l’exposition baptisée «École d’art de Casablanca» rassemble une vaste sélection d’œuvres abstraites, de sculptures et de tapisseries de vingt-deux artistes, accompagnées d’une présentation attrayante d’archives imprimées, de revues vintage, de photographies et de films.

«L’École d’art de Casablanca a toujours été fascinante pour tout le monde, probablement en raison de l’efficacité visuelle de son travail. Par ailleurs, la fusion de l’art occidental et de la tradition locale est en quelque sorte parfaite», déclare Morad Montazami, commissaire adjoint de l’exposition, dans un entretien accordé à Arab News. «Avec l’École d’art de Casablanca, il y a quelque chose dans leur travail et leur trajectoire qui donne l'impression d'être résolu en ce qui concerne les influences occidentale et orientale.»

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Vue de l’installation de l’École d’art de Casablanca à la Tate St. Ives 2023. (Photo fournie)

L’un des aspects uniques de l’école était son caractère non conventionnel. «La position anticoloniale consistait à créer un nouveau langage, qui devrait être basé sur les arts et l’artisanat locaux en termes de créativité géométrique et de matériaux utilisés», précise M. Montazami. Les artistes sont allés au-delà de la toile et d’autres supports occidentaux traditionnels en faveur du cuivre, du cuir et de la peau d’animal. Ils se sont également inspirés des bijoux et tapis amazighs, berbères et africains. De nombreux tableaux de cette époque affichent des couleurs fluorescentes grâce à une peinture industrielle cellulosique couramment utilisée par les travailleurs locaux dans les garages et ateliers automobiles.

Les artistes de l’École d’art de Casablanca ont littéralement envahi les rues avec leur art, transformant la ville en une toile publique. «C’était une façon d’attirer le spectateur dans les rues, car les œuvres ont commencé à être exposées dans des espaces non muséaux et lors d’expositions en plein air», indique Morad Montazami. «Il n’y avait pas vraiment de galeries d’art locales – seules des galeries françaises exposaient des artistes marocains comme des peintres naïfs ou folkloriques. Il n’y avait même pas de musée d’art moderne. Casablanca, en tant que ville postcoloniale, a été véritablement transformée grâce à ces artistes innovants.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com