2020-2021: principaux défis et enjeux dans les pays clés du Moyen-Orient

Cette combinaison de photos créée le 23 novembre 2020 montre une vue générale de la place Tahrir du Caire (de droite à gauche) le 18 février 2011 alors qu'elle est remplie de manifestants célébrant l'éviction de l'ancien président Hosni Moubarak, et le même point de vue près de dix ans plus tard, le 11 novembre 2020. (Pedro Ugarte, Khaled Desouki / AFP)
Cette combinaison de photos créée le 23 novembre 2020 montre une vue générale de la place Tahrir du Caire (de droite à gauche) le 18 février 2011 alors qu'elle est remplie de manifestants célébrant l'éviction de l'ancien président Hosni Moubarak, et le même point de vue près de dix ans plus tard, le 11 novembre 2020. (Pedro Ugarte, Khaled Desouki / AFP)
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Publié le Vendredi 01 janvier 2021

2020-2021: principaux défis et enjeux dans les pays clés du Moyen-Orient

  • Dix ans après la vague de révoltes qu’on a baptisée «le printemps arabe», le Moyen-Orient est plus que jamais une zone instable, conflictuelle par excellence
  • L’année 2021 sera marquée par «la diplomatie du vaccin» et la campagne nationale de la vaccination

PARIS: Dix ans après la vague de révoltes que l’on a baptisée «le printemps arabe», le Moyen-Orient apparaît plus que jamais comme une zone instable, conflictuelle par excellence. Malgré, d’une part, les tentatives pour contenir l’expansionnisme iranien et, d’autre part, les accords de normalisation arabo-israéliens, le fait que la zone soit tiraillée entre trois axes régionaux (avec leurs soutiens ou leurs parrains extérieurs) et l’attente d’une nouvelle administration américaine pèsent sur les choix qui s’offrent à ses différents acteurs. De plus, la crise de la Covid-19 représente «un test de crédibilité pour tous les pays». Dans ce contexte, les défis qui attendent les principaux pays du Moyen-Orient se ressemblent et diffèrent à la fois.

Le défi sanitaire

La pandémie de Covid-19 bouleverse le monde, en cette année 2020. Sans doute les dégâts sanitaires et sociaux induits par ce bouleversement sont-ils loin d’être minimes, surtout sur le plan économique. La gestion de la crise a constitué un enjeu de taille, servant de baromètre pour mesurer la résilience de pays comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui ont déployé de grands efforts, souvent productifs, afin de contenir la pandémie. En Égypte, malgré l’impact de la démographie du pays, les institutions et le corps médical se sont montrés à la hauteur du défi. Pour sa part, Israël n’a pas pu exploiter sa technologie de haut-niveau pour élaborer des moyens préventifs ni des remèdes ou des vaccins contre ce nouveau virus. Sur ce même sujet, l’Iran, comme la Turquie et l’Irak, n’ont pas été à la hauteur d’une telle crise. De surcroît, les spécificités de cette zone géographique exacerbent les défis à affronter, surtout à cause des disparités économiques et de la carence des infrastructures sanitaires pour faire face à l’ampleur de cette crise pandémique. Cependant, dans ces pays, une grande partie de la jeunesse aurait joué un rôle déterminant lors de la première vague afin de minimiser les risques liés à la propagation vertigineuse de ce virus.

 L’année 2021 sera marquée par «la diplomatie du vaccin» et la campagne nationale de vaccination. Plusieurs pays de cette zone ont été des pionniers, comme les Émirats arabes unis, qui ont anticipé la normalisation avec Israël en fournissant des équipements manquants lors de la première vague. De même, les Saoudiens ont été l’une des premières nations à adopter le vaccin chinois, tout comme l’Égypte. Et l’Arabie saoudite a été le premier pays de la zone à administrer le vaccin Pfizer-BioNtech, au mois de décembre courant.

Parmi les enseignements à tirer de la gestion de cette crise qui affecte les systèmes de santé, retenons la nécessité d’une certaine autonomie dans l’industrie médicale et pharmaceutique, et l’importance de développer de systèmes de protection sociale dignes de ce nom.

Le défi économique et l’enjeu du marché pétrolier

Alors qu’elles sont engagées dans une course effrénée pour réussir le passage post-pétrole par la diversification et l’adoption d’un nouveau modèle de développement économique, les économies de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) se voient incontestablement affectées par l’irruption de cette crise sanitaire, qui risque de menacer des réformes en cours, dans une région marquée par l’instabilité comme par les risques sociaux et économiques.

Lorsque l’épidémie commence à sévir, le Brent atteint le 30 mars dernier son plus bas niveau depuis 2002 avec 21,65 dollars (soit 17,72 euros). C’est notamment la conséquence d’un désaccord au sein de l’Opep+ entre Riyad et Moscou et de la décision de l’Arabie saoudite d’augmenter substantiellement sa production dans la perspective d’accroître ses parts de marché. Ce choix saoudien ne paraît ni fortuit ni hasardeux: lorsqu’on observe la baisse de la demande, les résultats du désaccord assuraient un retour progressif à un prix normal, tout en sauvegardant la part saoudienne du marché et le leadership dans le marché pétrolier.

En clair, les pays du Golfe ont pu limiter les dégâts, malgré la fragilité subie par des pans majeurs de l’économie comme l’aérien, la logistique, le pèlerinage ou le tourisme. Dubaï, plus particulièrement, voit son industrie touristique menacée.

En 2020, l’Arabie saoudite a été le premier pays arabe à diriger un G20. Ce dernier représente les deux tiers de la population de la Terre, 80% du commerce mondial et plus de 85% de la richesse produite. Malgré cette année terrible, avec les effets du coronavirus et la récession économique, Riyad a réussi à tenir les rênes du leadership pour atténuer l’impact de l’épidémie sur les pays les plus pauvres et pour «soutenir la reprise économique mondiale» en accordant un moratoire de six mois sur le paiement du service de la dette des pays pauvres. Ce moratoire a ensuite été prolongé jusqu'au mois de juin 2021.

De son côté, l’Égypte a pu gérer les ravages de la crise sanitaire en sauvegardant la croissance de son économie. En effet, elle est le premier pays de la Méditerranée à avoir déclaré des cas de Covid-19. De même, elle a voté un plan de relance de 100 milliards de livres égyptiennes (soit 5,23 milliards d’euros) afin de soutenir son économie. Ces mesures efficaces vont lui permettre d’être le seul pays du Sud à afficher une croissance de 0,5% en 2020. Quant à Israël, l'OCDE ne prévoit qu’une reprise progressive de la croissance de son PIB à 2,9% en 2021, après une baisse de 6% en 2020. L’autre fait majeur de l’année 2020 fut la création, au Caire, du Forum du gaz de la Méditerranée orientale, qui regroupe notamment l’Égypte, Israël, la Grèce et Chypre, et dont le but est d’intensifier la compétition avec la Turquie.

En outre, l’affaiblissement des appareils politiques étatiques en Syrie, au Liban, en Jordanie et en Irak, ainsi que le passage au stade d’États faillis de la Libye ou du Yémen, constituent probablement le plus important facteur de déstabilisation régionale, et donc le principal défi dans la conjoncture économique actuelle. Il est assez symptomatique que, dans la grande majorité des cas, les exécutifs de la région aient adopté une posture de minimisation, voire de déni, de la crise sanitaire, affectant ainsi la résilience, même au niveau économique.

 Le défi géopolitique

L’année 2020 a été marquée par plusieurs événements cruciaux dans le cadre de «conflits de conquête d’influence et du contrôle des ressources énergétiques» menés notamment par l’Iran, la Turquie et Israël (trois puissances régionales non arabes depuis la guerre d’Irak de 2003 et l’érosion du système régional arabe). Face au développement de la situation iranienne (dossier nucléaire et expansion régionale), à l’interventionnisme turc de la Méditerranée dans le Caucase et aux accords de normalisation avec Israël, certains pays arabes ont su faire front. Malgré différentes postures et certaines nuances, on peut dire que Riyad, Abu Dhabi et Le Caire se sont efforcés de défendre la stabilité et de s’opposer à l’agressivité iranienne ou turque sur plusieurs fronts. La tentative de l’administration Trump de redessiner le paysage géopolitique doit être considérée avec prudence, en attendant la nouvelle administration américaine et l’évolution des rapports de force régionaux.

Le défi sécuritaire et structurel

 La centralisation de la nécessaire riposte au défi sanitaire ne peut se concevoir qu’avec des États efficients et efficaces, recherchant la satisfaction des besoins collectifs. Nous sommes devant des cas exemplaires de réussite dans la plupart des pays du Golfe, mais nous sommes bien loin du compte dans les autres pays arabes, là où des mouvements de contestation portaient ces exigences. À ce stade, ils n’ont pu aller à leur terme et le coronavirus fut un allié pour différents pouvoirs, de Bagdad à Beyrouth, visant à freiner les mobilisations. Néanmoins, l’ensemble des questions soulevées par leurs contestations demeurent. Nul ne doute que les mobilisations sociales reprendront leur cours, une fois la crise pandémique passée.

En outre, s’il n’existe pas de modèle idéal, certains pays du Moyen-Orient ont développé des techniques et un savoir-faire qui permettent d’obtenir des résultats concrets et qui s’inscrivent dans la durée. Prenons par exemple le modèle de lutte antiterroriste israélien. Il s’articule autour de trois axes: la prévention, à travers des dispositifs de surveillance multiples; le développement de la technologie sécuritaire, avec une excellence marquée en matière de cybersécurité; enfin, la diversification des modes de renseignement, qui semble efficace sur le plan opérationnel, bien qu’il fasse débat en matières de libertés publiques.

Dans cette zone, la déstabilisation sécuritaire incite à confondre le terrorisme avec les guerres civiles ou régionales ou avec d’autres phénomènes, comme les contestations. Cependant, les dynamiques qui sont en œuvre sont multiples et enchevêtrées. Ainsi, sur le plan géopolitique par exemple, la régionalisation des affrontements, du Yémen à la Syrie en passant par la Libye et l’Irak, fragilise les structures étatiques et les compromis.

En conclusion, une approche sécuritaire ne doit pas se limiter à l’action militaire, mais il est nécessaire qu’elle intègre les dynamiques politiques, culturelles, démographiques et économiques dans lesquelles s’inscrivent les pays de la région, afin d’activer tous les leviers permettant de maintenir une sécurité globale.

Avant la crise du coronavirus, les prévisions à l’horizon de l’année 2022 anticipaient une accélération de la croissance des pays du Moyen-Orient. Pour le moment, rien n’empêche de préparer une sortie prometteuse de la pandémie, à condition d’apporter aux nombreux défis des réponses adaptées.


Le Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka présentera le parcours de transformation du Royaume et sa vision pour l’avenir

Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
Le Pavillon saoudien présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. (SPA)
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  • Des chefs saoudiens présenteront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume
  • Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique, chacun témoignant de l’authenticité de l’artisanat saoudien

OSAKA: Le Pavillon saoudien participant à l’Expo 2025 d’Osaka au Japon a annoncé un programme culturel et artistique sans précédent, avec plus de 700 événements qui ont pour objectif de présenter aux visiteurs le riche patrimoine de l’Arabie saoudite, ses mégaprojets et ses diverses opportunités économiques.

Le Pavillon présentera le passé de l’Arabie saoudite, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable et prospère. Il proposera un large éventail d’événements, avec des performances artistiques traditionnelles, des concerts de musique classique et des défilés de mode.

Des chefs saoudiens proposeront un mélange de saveurs inspirées des différentes régions du Royaume; des musiciens et des artistes saoudiens se produiront chaque jour afin de mettre en lumière le riche patrimoine culturel du Royaume.

Dans un espace réservé aux personnalités, diverses tables rondes seront organisées et une série de présentations permettra d’informer les entreprises et les investisseurs de toutes les opportunités économiques dans le Royaume.

Plus de deux cents souvenirs seront exposés dans la boutique; chacun d’eux témoignera de l’authenticité de l’artisanat saoudien.

Les visiteurs venus du monde entier en apprendront davantage sur la ville d’AlUla, située dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, qui abrite des paysages désertiques saisissants, des formations rocheuses spectaculaires et des sites antiques qui comptent parmi les plus importants du Moyen-Orient.

Les grands projets saoudiens seront aussi présentés, notamment Neom, la cité du futur; The Line, une ville longue de 170 kilomètres annoncée comme l’avenir de la vie urbaine; Oxagon, qui redéfinit le modèle industriel traditionnel; et Trojena, la station de ski de Neom.

Le pavillon montrera également des aspects de Green Riyadh, un projet révolutionnaire qui a pour objectif de transformer la capitale de l’Arabie saoudite en une oasis verte avec la plantation de 7,5 millions d’arbres d’ici à 2030. Ce projet vise à faire de Riyad l’une des cent villes les plus agréables à vivre au monde.

Il présentera en outre l’initiative de restauration corallienne, lancée par l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust). Ce projet a pour but de conserver, d’améliorer et de restaurer 100 hectares de récifs coralliens dans la mer Rouge ainsi que de concevoir la plus grande pépinière de coraux au monde sur la plage de Djeddah, avec une production prévue de 400 000 coraux par an.

«Nous sommes impatients de permettre aux visiteurs du Pavillon saoudien de découvrir le Royaume, ses traditions, son parcours de transformation et sa vision d’un avenir durable», a confié le commissaire général du pavillon saoudien, Othman Almazyad.

Les relations entre l’Arabie saoudite et le Japon se renforcent continuellement grâce à la Vision 2030 saoudo-japonaise. La présence du Pavillon saoudien à l’Expo 2025 d’Osaka permettra aux entreprises et aux investisseurs du Japon et du monde entier de s’informer sur les diverses opportunités offertes par le Royaume dans le but d’établir de nouveaux partenariats et de développer les accords existants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouvelle aide de 68 millions d'euros de l'UE pour Gaza

Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
Des gens achètent des sacs de pain à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 26 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours entre Israël et le groupe militant palestinien Hamas. (Photo, AFP)
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  • Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens
  • L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain

BRUXELLES: L'Union européenne a annoncé vendredi une nouvelle aide humanitaire de 68 millions d'euros (73 millions de dollars) aux Palestiniens de Gaza.

Le territoire a été dévasté par plus de six mois de bombardements israéliens et d'opérations terrestres après l'attaque meurtrière du Hamas sur Israël le 7 octobre, laissant la population civile de deux millions de personnes dépendante de l'aide humanitaire pour survivre.

"Compte tenu de la détérioration continue de la grave crise humanitaire à Gaza et de l'augmentation constante des besoins sur le terrain, la Commission (européenne) augmente son financement pour soutenir les Palestiniens", souligne un communiqué de l'UE.

"Ce soutien porte le total de l'aide humanitaire de l'UE à 193 millions d'euros pour les Palestiniens dans le besoin à l'intérieur de Gaza et dans toute la région en 2024", selon la même source.

L'UE a déclaré que la nouvelle aide se concentrerait sur les livraisons de nourriture, l'eau potable, l'assainissement et les abris, et qu'elle serait acheminée par l'intermédiaire de partenaires locaux sur le terrain.

Les Nations unies ont déclaré que l'opération israélienne avait transformé Gaza en un "enfer humanitaire", faisant craindre une famine imminente.

L'Union européenne et les Etats-Unis ont demandé à Israël de laisser entrer davantage d'aide dans la bande de Gaza.

L'armée américaine a déclaré jeudi qu'elle avait entamé la construction d'une jetée destinée à accroître les livraisons dans le territoire.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste, de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a déclenché une offensive qui a fait jusqu'à présent 34.356 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

 

 


Les États-Unis célèbrent le 248e anniversaire de leur indépendance au Royaume en présentant leur vision commune de l’exploration spatiale

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain. (Photo fournie)
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  • M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace»
  • L’ambassadeur a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni

RIYAD: Les États-Unis ont célébré le 248e anniversaire de leur indépendance jeudi lors d’une réception organisée par l’ambassadeur des États-Unis, Michael Ratney, à Riyad.

L'ambassadeur a accueilli l’invité d'honneur, le prince Faisal ben Abdelaziz ben Ayyaf, maire de la région de Riyad, ainsi que des responsables saoudiens, des centaines d’invités saoudiens et des visiteurs de Washington, notamment des membres du Congrès américain.

La réception de la Fête de l’indépendance, sur le thème de l’espace, constituait une célébration symbolique de l’avenir de la coopération saoudo-américaine dans le domaine de l’espace. Elle a mis en évidence les nombreux avantages et les différentes possibilités de l’exploration de l’espace, de la recherche et du développement commercial.

M. Ratney a déclaré que ce thème reflétait «l’ambition commune des États-Unis et de l’Arabie saoudite de saisir les opportunités que présente l’espace en positionnant les deux pays comme des pionniers dans ce domaine d’innovation».

L’événement rappelait avec nostalgie les exploits du passé, comme l’alunissage de 1969, tout en évoquant les progrès en cours dans les sciences spatiales, notamment l’exploration commerciale de l’espace.

M. Ratney a mis en avant les pionniers saoudiens de la navigation spatiale, tels que le prince Sultan ben Salmane et les astronautes Rayyanah Barnawi et Ali al-Qarni.

Une installation artistique intitulée «Museum of the Moon» («Musée de la Lune»), réalisée par l’artiste Luke Jerram, présentait des images de la surface lunaire en haute définition prises par la Nasa.

Selon un communiqué de l’ambassade des États-Unis, la collaboration entre les États-Unis et l’Arabie saoudite continue de faire progresser les intérêts communs dans les domaines de la diplomatie, du commerce et de la culture, entre autres.

Les États-Unis demeurent déterminés à renforcer les intérêts communs saoudo-américaines en matière de sécurité et de favoriser la prospérité dans la région, ainsi qu’à explorer de nouvelles possibilités de partenariat dans des domaines tels que les arts, l’éducation, le divertissement et le tourisme, ajoute le communiqué.

Les deux pays sont prêts à envisager une coopération plus poussée, notamment avec d’éventuelles coentreprises dans l’espace, ce qui reflète la vision d’une relation saoudo-américaine encore plus forte à l’avenir, poursuit le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com