Ithra accueille le projet de portraits abstraits d’un artiste suisse

Dans son installation Face-O-Mat, l’artiste suisse allemand Tobias Gutmann crée des interprétations abstraites de visages d’inconnus à l’aide d’encre et de papier. (Photo fournie)
Dans son installation Face-O-Mat, l’artiste suisse allemand Tobias Gutmann crée des interprétations abstraites de visages d’inconnus à l’aide d’encre et de papier. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 24 janvier 2024

Ithra accueille le projet de portraits abstraits d’un artiste suisse

  • Tobias Gutmann, aujourd’hui âgé de 36 ans, a appris très tôt qu’il pouvait communiquer au moyen de l’art, où qu’il soit dans le monde
  • M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne

DHAHRAN: Si vous avez visité le Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture (Ithra), lors de la conférence Beyond Learning cette semaine, vous avez peut-être vu l’artiste suisse allemand Tobias Gutmann, assis devant son installation Face-O-Mat, créant des interprétations abstraites de visages d’inconnus à l’aide d’encre et de papier.

«Avec mon projet Face-O-Mat, j’observe les visages des gens. Il faut du courage pour regarder quelqu’un dans les yeux ou laisser quelqu’un me regarder dans les yeux», déclare M. Gutmann. «À quoi ressemblerait notre monde si nous prenions le temps d’établir des liens grâce à des rencontres conscientes et quotidiennes en face à face?»

Né en 1987 à Wewak, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, de parents suisses allemands, et ayant déménagé en Suisse à 13 ans, Tobias Gutmann, aujourd’hui âgé de 36 ans, a appris très tôt qu’il pouvait communiquer au moyen de l’art, où qu’il soit dans le monde.

M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. (Photo fournie)
M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. (Photo fournie)

L’idée de Face-O-Mat est née à Stockholm, dans le cadre d’un projet de classe de l'un de ses deux programmes de maîtrise en beaux-arts. Par des contours mesurés, menés à l’aide d’un outil ressemblant à un minirâteau, M. Gutmann symbolise les traits du visage tout en utilisant pleinement l’espace de la page.

Une fois que vous décidez de participer, vous vous assoyez sur une petite table face à Tobias Gutmann. Une boîte en carton percée d’un trou se trouve entre vous deux. Certains de ses «collaborateurs» parlent; d’autres restent silencieux et communiquent par le regard. Certains le dévisagent et soutiennent son regard, tandis que d’autres détournent timidement le regard. Le langage principal est la plume, l’encre et le visage de l’individu.

Comme il faut près de cinq minutes pour créer chaque dessin, c’est un processus plus lent que de prendre une photo.

«À quoi ressemblerait notre monde si nous prenions le temps d’établir des liens grâce à des rencontres conscientes et quotidiennes en face à face?» 

Tobias Gutmann, artiste suisse allemand

M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. Les dessins oscillent entre le côté ludique et les formes ondulées et régulières qui représentent les traits et les caractéristiques d’une personne. Il les accentue avec une touche de couleur, comme le rouge pour représenter un rouge à lèvres vibrant ou un point pour montrer la couleur des yeux.

On estime qu’au fil des ans, Tobias Gutmann aurait scruté le visage de plus de cinq mille personnes pour en tirer des interprétations abstraites de ce qu’il voit lorsqu’il les regarde dans les yeux. Depuis le début de ce projet, il a acquis une reconnaissance internationale en proposant les expériences Face-O-Mat dans le monde entier, notamment en France, à Hong Kong, aux États-Unis, au Portugal, en Suisse et désormais en Arabie saoudite.

M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. (Photo fournie)
M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. (Photo fournie)

Dans un communiqué, Ithra écrit: «Au cœur de la pratique artistique de M. Gutmann se trouvent la création et une étude sur les rencontres – entre les personnes, les cultures et les environnements, mais aussi entre ce que nous percevons à l’extérieur et ce que nous ressentons à l’intérieur.»

Bien que Tobias Gutmann ait mené ce travail en de nombreuses occasions, l’expérience saoudienne comprend une touche unique. Au sein de la forteresse constituée de boîtes, une douzaine de tables ont été installées avec des feuilles de papier, de la peinture et son outil de prédilection, afin que toute personne qui passe puisse tenter de créer sa propre version.

«Je l’ai fait ici de manière tout à fait intentionnelle parce que je ne voulais pas être l’Européen qui est là pour dessiner les gens. J’avais envie d’aller plus loin et de laisser les gens se dessiner les uns les autres», déclare-t-il à Arab News.

M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. (Photo fournie)
M. Gutmann immortalise un instant en créant une œuvre d’art tangible qui témoigne de son interprétation de l’expression du visage d’une personne. (Photo fournie)

«Je ne connaissais pas très bien la culture (en Arabie saoudite)… je n’étais pas sûr que tout le monde s’assoirait en face de moi. Je pensais plutôt que les gens s’assoiraient à côté de quelqu’un qu’ils connaissaient. C’est pour cela que j’ai initié cette activité qui pourrait être menée sans que je sois là.»

Une fois un portrait achevé dans le cadre de l’expérience Face-O-Mat, il le remet à la personne pour qu’elle le garde en souvenir. Il lui demande toujours s’il peut le prendre en photo pour le conserver dans ses archives numériques en constante évolution.

Bader al-Jenaid, dont le portrait a récemment été dessiné, est revenu au royaume de Bahreïn, après avoir effectué un stage de comptabilité au Royaume-Uni. Envisageant de changer de carrière pour devenir entraîneur de football et travailler avec des enfants, il s’est arrêté au bâtiment d’Ithra pour participer à Beyond Learning en vue d’y découvrir les activités. Il a attendu dans la longue file d’attente pour avoir son tête-à-tête avec l’artiste.

L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)
L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. (Photo fournie)

«Curieux de nature, j’ai visité l’installation de Tobias Gutmann pour qu’il me dessine. J’ai l’impression que le résultat a du sens d’une certaine manière. Même si c’est abstrait, je me reconnais dans ce portrait», déclare M. Al-Jenaid à Arab News.

M. Gutmann était présent au centre pendant toute la semaine. Ce père de deux enfants était impatient de retrouver sa femme et ses jeunes enfants en Suisse. Il a trouvé très chaleureux ce premier séjour au sein du Royaume, qui lui a permis d’immortaliser de très nombreux nouveaux visages saoudiens à l’encre.

L’atelier Face-O-Mat restera sur la Plaza à Ithra pendant les deux prochains mois. Les gens sont invités à s’y rendre et à se servir de l’encre pour dessiner ce qu’ils voient les uns chez les autres en vue de poursuivre la communication non verbale.

Si Tobias Gutmann a dessiné votre portrait, vous êtes invité à rejoindre des milliers d’autres membres de sa communauté numérique. Pour faire défiler les visages qu'il a dessinés, téléchargez l’application gratuite Face-O-Mat sur votre Smartphone.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une nouvelle initiative cinématographique à AlUla vise à stimuler le talent créatif saoudien

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production. (SPA)
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  • Les efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume
  • Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives

ALULA : Villa Hegra, en collaboration avec Film AlUla, a lancé un programme spécialisé dans la réalisation de films pour développer les compétences cinématographiques et soutenir les talents créatifs, a rapporté lundi l'Agence de presse saoudienne.

Cette initiative reflète l'engagement de Villa Hegra à renforcer l'activité culturelle et cinématographique tout en favorisant un environnement inspirant pour les créateurs de contenu et les cinéphiles.

Le programme propose des cours de formation et des ateliers couvrant toutes les étapes de la production cinématographique, de l'écriture du scénario et de la réalisation à la cinématographie, au montage et à la post-production.

Ces efforts visent à soutenir les jeunes talents et à contribuer à la croissance du secteur cinématographique du Royaume, a ajouté la SPA.

Villa Hegra organise également des programmes éducatifs et interactifs pour les enfants afin de développer leurs talents et leurs capacités créatives.

Ces programmes comprennent des ateliers qui simplifient les concepts scientifiques et les intègrent aux pratiques artistiques modernes, créant ainsi un environnement d'apprentissage qui encourage la découverte et l'innovation.

Ils ont suscité une forte participation des élèves dans tout le gouvernorat en raison de leur approche pratique et interactive, qui renforce la réflexion et la créativité des enfants.

Les initiatives sont mises en œuvre en collaboration avec des institutions françaises et saoudiennes, reflétant ainsi la diversité culturelle et les partenariats internationaux tout en améliorant la qualité du contenu éducatif pour les jeunes générations.

Villa Hegra est la première fondation culturelle franco-saoudienne basée à AlUla. Lancée en octobre, elle soutient la scène culturelle de la région en proposant des plateformes éducatives qui développent les compétences des enfants et des jeunes saoudiens, tout en renforçant la présence d'AlUla sur la scène culturelle internationale.


Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël

Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
Le chanteur suisse Nemo, qui représentait la Suisse avec la chanson « The Code », célèbre sur scène avec son trophée après avoir remporté la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (CEC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmö Arena de Malmö, en Suède. (AFP)
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  • L’artiste suisse Nemo, vainqueur de l’Eurovision 2024, rend son trophée pour protester contre la participation maintenue d’Israël, dénonçant une contradiction avec les valeurs d’unité et de dignité affichées par l’UER
  • Cinq pays — Islande, Espagne, Pays-Bas, Irlande et Slovénie — ont déjà annoncé leur boycott de l’édition 2026, sur fond de critiques liées à la guerre à Gaza et d’accusations d’irrégularités de vote

GENEVE: L'artiste suisse Nemo, qui a remporté l’Eurovision 2024 en Suède, a annoncé jeudi rendre son trophée pour protester contre le maintien de la participation d'Israël dans la compétition, qui a déjà provoqué le boycott de cinq pays.

"En tant que personne et en tant qu'artiste, aujourd'hui, je ne pense plus que ce trophée ait sa place sur mon étagère", a déclaré dans une vidéo postée sur Instagram Nemo, qui s'était déjà joint aux appels réclamant l'exclusion d'Israël du plus grand événement musical télévisé en direct au monde.

"L'Eurovision prétend défendre l'unité, l'inclusion et la dignité de tous (...) Mais la participation continue d'Israël, alors que la commission d'enquête internationale indépendante (mandatée par) l'ONU a conclu à un génocide, démontre un conflit évident entre ces idéaux et les décisions prises par" l'Union européenne de Radio-Télévision (UER), a déclaré le chanteur de 26 ans.

"Il ne s'agit pas d'individus ou d'artistes. Il s'agit du fait que le concours a été utilisé à maintes reprises pour redorer l'image d'un État accusé de graves atrocités", a ajouté Nemo, devenu en 2024 le premier artiste non binaire à être sacré à l'issue d'une édition déjà marquée par une controverses sur la participation d'Israël en pleine guerre dans la bande de Gaza.

Mercredi, la télévision publique islandaise RUV a annoncé boycotter l'édition 2026 de l'Eurovision après le feu vert donné à la participation d'Israël, devenant le cinquième pays à ne pas participer au prochain concours à Vienne.

Début décembre, la majorité des membres de l'UER avaient estimé qu'il n'était pas nécessaire de voter sur la participation d'Israël avec sa télévision publique KAN.

Cette décision a déclenché instantanément les annonces de boycott des diffuseurs de l'Espagne, des Pays-Bas, de l'Irlande et de la Slovénie, sur fond de critiques de la guerre dans la bande de Gaza mais aussi d'accusations d'irrégularités dans les votes lors des précédentes éditions.

"Quand des pays entiers se retirent, il est évident que quelque chose ne va pas du tout. C'est pourquoi j'ai décidé de renvoyer ce trophée au siège de l'UER à Genève, avec gratitude et un message clair : incarnez vos valeurs", a ajouté Nemo, avant de déposer son trophée dans une boite.


Layali Diriyah réchauffe le cœur historique du Royaume

Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
Layali Diriyah est organisé dans l'une des fermes du district d'Al-Murayih, transformant ce site historique en une expérience vivante et en plein air. (Photo AN/Huda Bashatah)
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  • L’événement constitue un pilier de la Diriyah Season, célébration vibrante de la culture saoudienne
  • La gastronomie y occupe une place majeure, avec un large éventail de cuisines saoudiennes et internationales

​​​​​​RIYAD : Layali Diriyah est de retour comme pièce maîtresse de la Diriyah Season de cette année, attirant les visiteurs vers un Al-Murayih transformé en une célébration en plein air de la culture, de la cuisine et de l’artisanat saoudiens.

L’événement se tient tous les jours de 17h à 2h du matin jusqu’en mars 2026. Des allées bordées de palmiers illuminées de guirlandes scintillantes instaurent une atmosphère mêlant l’héritage traditionnel najdi à la créativité saoudienne contemporaine.

Pour de nombreux visiteurs, le cadre lui-même fait partie de l’expérience. Shatha Abdulaziz, une visiteuse, a confié à Arab News : « Mon expérience a été merveilleuse et très agréable. Ce qui m’a réellement impressionnée, c’est l’atmosphère paisible, le thème traditionnel, l’organisation et les détails.

« Bien que je sois déjà venue lors des saisons précédentes, je pense qu’il y a eu une amélioration significative cette année. »

La gastronomie est un attrait majeur, avec un large choix de cuisines saoudiennes et internationales, dont des spécialités italiennes et méditerranéennes proposées par des restaurants exclusifs présents cette année.

« Ce fut une excellente expérience », a déclaré le visiteur Mohammed Fahad, ajoutant que l’attention portée aux détails était remarquable, tout comme « l’authenticité historique dans chaque recoin de Diriyah Nights ».

Il a ajouté : « Cela mêle véritablement le présent et le passé avec une touche raffinée et artistique. »

Des boutiques et stands proposent des articles en édition limitée à ceux en quête d’une expérience de shopping singulière.

Rawan Alsubaie, habituée de Diriyah mais présente à Layali Diriyah pour la première fois, a souligné le caractère exclusif des produits.

Elle a expliqué : « J’ai regardé certaines boutiques et stands et je les ai trouvés uniques, avec des produits introuvables en dehors de Diriyah Nights.

« Il y a des parfums que je n’ai trouvés nulle part ailleurs. J’ai même demandé aux commerçants s’ils avaient d’autres points de vente, mais ils m’ont dit que non, ce que je trouve remarquable.

« Je suis venue en m’attendant à découvrir quelque chose d’exceptionnel et, effectivement, l’endroit est magnifique, surtout durant la saison hivernale. C’est parfait. »

La Diriyah Season de cette année continue de mettre en valeur la richesse de l’héritage najdi tout en embrassant la créativité qui façonne l’Arabie saoudite moderne.

À travers des spectacles, des expositions et des expériences immersives, les visiteurs découvrent les traditions qui définissent Diriyah, ainsi que l'énergie qui anime son renouveau culturel.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com