Une délégation britannique de fintech se rendra en Arabie Saoudite, dans un contexte d’évolution «passionnante» de ce secteur

Le Royaume est actuellement en bonne voie de devenir un chef de file régional de la fintech (Photo, Shutterstock).
Le Royaume est actuellement en bonne voie de devenir un chef de file régional de la fintech (Photo, Shutterstock).
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Publié le Vendredi 26 janvier 2024

Une délégation britannique de fintech se rendra en Arabie Saoudite, dans un contexte d’évolution «passionnante» de ce secteur

  • Le Royaume est désormais en bonne voie pour devenir un leader de file régional de la fintech
  • Le Royaume-Uni est la deuxième plate-forme mondiale de technologie financière après les États-Unis

RIYAD: Une importante délégation de trente personnes, composée d’investisseurs et d'entreprises de fintech britanniques se rend en Arabie Saoudite pour profiter des réformes des services financiers du Royaume.

La mission, organisée par le Saudi British Joint Business Council, qui comprendra un programme de trois jours à Riyad, se tiendra du 29 au 31 janvier.

Cette visite a lieu alors que l'Arabie saoudite continue de montrer la voie sur la façon d'attirer les investissements, sachant qu’elle était le premier pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord en termes de volume de capital-risque en 2023, avec une croissance de 33 %, pour un total record de 1,4 milliard de dollars.

Le Royaume est désormais en bonne voie pour devenir un leader de file régional de la fintech, le secteur représentant entre 60 et 70 % du flux de transactions en phase de démarrage.

Chris Innes-Hopkins, directeur exécutif britannique du SBJBC, a affirmé: «Le SBJBC est ravi de conduire cette deuxième mission fintech britannique en Arabie saoudite.

«La force de cette délégation réside dans la reconnaissance de l’enthousiasme suscité par les réformes du secteur des services financiers en Arabie Saoudite.

«Nous sommes impatients d’effectuer cette visite productive, et d’établir de nouveaux partenariats entre nos deux écosystèmes fintech. Je suis reconnaissant du soutien de tous nos partenaires.

Des représentants d'entreprises telles que Clifford Chance LLP, Golden Record Ventures et Newcastle Gateshead Initiative participeront à ce voyage, parrainé par Saudi Awwal Bank et Geidea, et soutenu par le ministère britannique des Affaires et du Commerce, le ministère saoudien des Communications et de l’informatique, et Fintech Saudi.

Une journée d’initiatives Fintech entre le Royaume-Uni et l'Arabie Saoudite au Garage Innovation District le 30 janvier comprendra des réunions d’échange et des présentations de start-ups britanniques et saoudiennes de premier plan.

Le Royaume-Uni est la deuxième plate-forme mondiale de technologie financière après les États-Unis, et le premier marché en Europe, avec 5,1 milliards de dollars d’investissements et 409 transactions en 2023.

Environ 2 500 sociétés de technologie financière opèrent au Royaume-Uni, sachant que le nombre de spécialisations augmente chaque année, notamment dans les technologies de paiement numérique et en conformité avec l’Islam.

Peter Ashby, directeur du Commerce et de l'investissement à l'ambassade britannique à Riyad et délégué commercial adjoint du Royaume-Uni pour le Moyen-Orient, a déclaré qu'il était évident que le secteur de la fintech en Arabie Saoudite connaissait une croissance rapide et «devenait rapidement l'un des secteurs les plus passionnants» dans le Royaume.

Il a ajouté: «L’Arabie saoudite vise à devenir le pôle fintech de la région, avec un objectif de 525 entreprises fintech d’ici 2030, contribuant à hauteur de 13,3 milliards de SR (3,55 milliards de dollars) au PIB direct (produit intérieur brut) – 2,8 milliards de livres sterling (3,57 milliards de dollars).

«Nous sommes impatients de soutenir la croissance du secteur de la fintech dans le cadre de la Vision 2030, avec d’importantes délégations comme celle-ci, comprenant des licornes, des sociétés de fintech innovantes et des investisseurs.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews,com

 


Riyad, nouveau laboratoire mondial de l’innovation beauté chez L’Oréal

La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
La synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional. (Photo: fournie)
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  • Grâce à des innovations en Beauty Tech et des campagnes ciblées pour les jeunes, l’Arabie saoudite devient un centre d’innovation pour le groupe dans la région SAPMENA
  • L’Oréal soutient 8 765 emplois et a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes d’impact social en Arabie saoudite, selon une nouvelle étude Asterès

RIYAD: Alors que l’Arabie saoudite accélère sa transformation sous l’impulsion de la Vision 2030, l’industrie de la beauté ne fait pas que suivre le rythme – elle contribue activement à cette dynamique. En première ligne : L’Oréal, dont la nouvelle étude d’impact socio-économique, menée par le cabinet Asterès, révèle un engagement fort à façonner l’avenir de la beauté.

À l’occasion de la présentation des résultats, Vismay Sharma, Président de L’Oréal SAPMENA (Asie du Sud, Pacifique, Moyen-Orient et Afrique du Nord), a partagé, dans un entretien accordé  à Arab News en français, sa vision d’une Arabie saoudite devenue un épicentre mondial de l’innovation beauté, de la transformation digitale et de l’autonomisation des jeunes. 

« L’Arabie saoudite est l’un des marchés de la beauté les plus dynamiques et à la croissance la plus rapide au monde. L'Oréal considère le Royaume comme une pierre angulaire de son avenir, un marché de 2 milliards de dollars avec un immense potentiel de croissance », a déclaré Vismay.

Une puissance beauté ultra-connectée

Avec un taux de pénétration d’internet de 99 % et 134 % de connectivité mobile, l’Arabie saoudite figure parmi les sociétés les plus connectées au monde. Ce socle numérique bouleverse les habitudes de consommation et fait des expériences omnicanales et de la Beauty Tech des standards incontournables.

« Une femme saoudienne utilise en moyenne neuf produits de maquillage par jour – c’est plus que la moyenne de sept produits en Europe », note Vismay.

« Les consommateurs saoudiens sont très connectés et à l’aise avec le numérique, ce qui stimule la croissance du commerce social et l’intérêt pour la beauté tech, » ajoute-t-il.

Des diagnostics capillaires basés sur l’IA aux essais virtuels en réalité augmentée, L’Oréal intègre les technologies les plus innovantes dans le quotidien des consommateurs. Le site web de Lancôme Arabie saoudite propose déjà ces expériences immersives, permettant aux clientes de trouver en ligne leur fond de teint, rouge à lèvres ou mascara idéal.

Un commerce beauté instantané et omnicanal

L’Oréal tire pleinement parti de la révolution numérique pour offrir des expériences beauté premium, tant en ligne qu’en magasin.

« Trois quarts des consommateurs saoudiens achètent leurs produits de beauté à la fois en ligne et en magasin, ce qui reflète cette tendance omnicanale », explique Vismay.

« Nous collaborons avec les principaux acteurs du e-commerce pour créer des expériences exceptionnelles… par exemple, avec noon Minutes, les essentiels beauté peuvent être livrés en seulement 10 minutes. »

Cette synergie entre innovation commerciale et attentes des consommateurs influence également la stratégie de L’Oréal à l’échelle de la région SAPMENA, positionnant l’Arabie saoudite comme un véritable moteur régional.

Les jeunes au cœur de la transformation beauté

Avec près de 50 % de la population âgée de moins de 30 ans, les jeunes en Arabie saoudite ne sont pas seulement les principaux consommateurs de beauté – ils en sont aussi les futurs acteurs.

« Les consommateurs de la Génération Z redéfinissent les dynamiques culturelles et les tendances de consommation, et exigent des expériences personnalisées et 100 % numériques », précise Vismay.

La campagne “Ramadaniyat” de Garnier, qui a pris la forme d’une émission originale durant le Ramadan, illustre parfaitement comment la marque s’adresse à la nouvelle génération. Côté formation, l’Académie L’Oréal Professionnel de Coiffure a déjà formé plus de 100 femmes saoudiennes, avec pour ambition d’atteindre 1 000 diplômées d’ici 2029.

Impact social : autonomisation, sécurité et science

L’impact de L’Oréal va bien au-delà de l’économie. L’entreprise a touché plus de 35 000 personnes à travers des programmes ciblés sur l’autonomisation des femmes, l’éducation, le développement des compétences, et l'entrepreneuriat.« Nous sommes extrêmement fiers qu’à ce jour, plus de 100 femmes saoudiennes aient déjà été diplômées dans cinq académies à travers le Royaume », a déclaré Vismay.

« Ces programmes soutiennent directement l’objectif de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, qui vise à augmenter la participation des femmes dans la population active.


YouTube va verser 22 millions de dollars pour solder un contentieux avec Trump

Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier. (AFP)
Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier. (AFP)
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  • Le 12 janvier 2021, YouTube avait suspendu le compte de Donald Trump au motif que l'ancien promoteur immobilier avait enfreint le règlement de la plateforme en appelant à contester physiquement le résultat du scrutin présidentiel de 2020
  • Le 6 janvier, des centaines de manifestants avaient pris d'assaut le Capitole pour protester contre l'homologation de la victoire de Joe Biden, un événement qui avait choqué les Etats-Unis et le monde et provoqué la mort de cinq personnes

NEW YORK: YouTube a accepté de verser 22 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites entamées par Donald Trump après la suspension de son compte par la filiale de Google, consécutive à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021, selon un document judiciaire publié lundi.

Le site de vidéos en ligne est la dernière plateforme à s'entendre avec le président américain pour solder un contentieux entamé en juillet 2021, après Meta et X (ex-Twitter).

Le président américain a posté une capture d'écran sur son réseau Truth Social saluant "une victoire MASSIVE" qui "prouve que la censure de la +Big Tech+ a des conséquences". "YouTube CAPITULE!", se félicite le message montrant un photomontage du président, tout sourire et pouce levé, recevoir un chèque des mains de Neal Mohan, le patron de la plateforme, dans les jardins de la Maison Blanche.

Les avocats du chef de l'Etat ont indiqué que la somme serait reversée à un trust qui a notamment pour mission de financer la construction d'une gigantesque salle de bal à la Maison Blanche.

Le 12 janvier 2021, YouTube avait suspendu le compte de Donald Trump au motif que l'ancien promoteur immobilier avait enfreint le règlement de la plateforme en appelant à contester physiquement le résultat du scrutin présidentiel de 2020.

Le 6 janvier, des centaines de manifestants avaient pris d'assaut le Capitole pour protester contre l'homologation de la victoire de Joe Biden, un événement qui avait choqué les Etats-Unis et le monde et provoqué la mort de cinq personnes.

YouTube n'avait rétabli le compte de Donald Trump qu'en mars 2023.

 "Capitulation" 

Également accusés par Donald Trump d'avoir injustement fermé son compte, Meta (Facebook) avait consenti fin janvier 2025 à s'acquitter de 21 millions de dollars pour éviter un procès, imité, quelques semaines plus tard, par X, à hauteur de 10 millions.

La filiale de Google, qui appartient lui-même au groupe Alphabet, n'a reconnu aucun tort et ne s'est pas engagée à une action corrective.

Elle s'évite ainsi un procès, dont la date n'avait pas encore été fixée.

L'observatoire des médias Media Matters voit dans la décision de YouTube une "capitulation honteuse et de courte vue".

"Se soumettre sans raison maintenant revient à encourager Trump et ses efforts visant à étouffer les voies dissidentes en mettant au pas les médias et les plateformes en ligne", a ajouté Angelo Carusone, le président de cette association classée à gauche.

La série continue 

De nombreux juristes ont en effet estimé, depuis l'assignation, que les arguments juridiques de Donald Trump étaient insuffisants pour envisager une décision favorable au président devant un tribunal.

YouTube, Meta ou X étant des entreprises privées, disaient-ils, rien ne les empêche de réguler le contenu qui est publié ou non sur leurs plateformes, ce principe primant sur celui d'une possible atteint à la liberté d'expression.

Outre Meta et X, la transaction avec YouTube intervient après des accords amiables entre le président américain et plusieurs groupes de médias poursuivis par Donald Trump.

En juillet, CBS s'est engagé à débourser 16 millions de dollars pour clore une procédure liée à une interview de l'ancienne candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Kamala Harris, en pleine campagne.

Donald Trump reprochait à la chaîne d'avoir édité un passage de l'entretien dans lequel l'ex-vice-présidente répondait de façon "incohérente".

En décembre, ABC, déjà, avait accepté de régler un autre contentieux aussi initié par le milliardaire républicain, en déboursant 15 millions de dollars.

Dans le cadre du compromis de lundi, qui doit encore être validé par une juge fédérale d'Oakland en Californie, YouTube va également payer 2,5 millions de dollars à d'autres titulaires de comptes également suspendus après les événements du 6 janvier.

Figurent notamment parmi eux les personnalités conservatrices Austen Fletcher et Naomi Wolf, qui relaient régulièrement des théories conspirationnistes.


Le secteur culturel saoudien attire 500 M$ d’IDE et 1 700 investisseurs étrangers, selon Al-Falih

Le rédacteur en chef d'Arab News, Faisal J. Abbas, avec le ministre de l'investissement, Khalid Al-Falih, et Faisal Alibrahim, ministre saoudien de l'économie et de la planification. (AN)
Le rédacteur en chef d'Arab News, Faisal J. Abbas, avec le ministre de l'investissement, Khalid Al-Falih, et Faisal Alibrahim, ministre saoudien de l'économie et de la planification. (AN)
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  • Le secteur culturel saoudien a attiré 500 millions de dollars d’investissements étrangers et 1 700 investisseurs internationaux
  • Le Royaume veut tripler la contribution économique du secteur culturel d’ici 2030

RIYAD: Le secteur culturel d’Arabie saoudite a attiré 500 millions de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) et 1 700 investisseurs non-saoudiens, a révélé l’un des principaux ministres du Royaume.

Prenant la parole lors de la première Conférence sur l’investissement culturel à Riyad, le ministre de l’Investissement Khalid Al-Falih a souligné l’accélération de la transformation du Royaume en un pôle culturel mondial.

« Nous avons aujourd’hui plus de 50 000 investisseurs en Arabie saoudite — nationaux et internationaux — classés comme investisseurs dans les domaines culturels et créatifs », a-t-il déclaré.

Lors du premier panel de la conférence, modéré par le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal J. Abbas, le ministre a exposé la croissance rapide de l’économie culturelle.

« Je peux vous dire qu’il y a six ou sept ans, nous partions de zéro. Aujourd’hui, nous avons dépassé les 500 millions de dollars d’IDE dans le secteur culturel rien que l’an dernier. La croissance s’accélère, à deux chiffres », a-t-il précisé.

Il a également souligné qu’une part significative de ces investissements provenait de l’étranger :

« Je suis heureux d’annoncer que nous comptons 1 700 investisseurs internationaux dans les domaines de la culture, de la création, des arts, de l’événementiel, du divertissement et de tout ce que nous englobons dans cette large définition de la culture. »

Organisée par le ministère de la Culture au Centre culturel du roi Fahd, la conférence a attiré des investisseurs, des leaders culturels et des décideurs du monde entier. L’événement vise à positionner le Royaume comme une destination majeure pour l’investissement culturel, un pilier clé de la Vision 2030 pour la diversification économique.

Le ministre Al-Falih a présenté l’investissement culturel comme essentiel à l’identité et à l’attractivité du pays :

« Un pays sans âme, c’est un pays qui n’existe pas. Personne ne voudra venir le visiter. » Il a ajouté que « Riyad et le Royaume sont devenus des centres culturels », citant le Riyadh Season comme exemple emblématique.

Cette dynamique s’inscrit dans le cadre du Programme de la qualité de vie de la Vision 2030, qui vise à enrichir l’offre culturelle, les loisirs et le cadre de vie général.

Dans le même esprit, le ministre de l’Économie et de la Planification, Faisal Alibrahim, a souligné la priorité stratégique du secteur :

« Pour le Royaume, il s’agit d’un élément clé de la première vague de diversification économique à laquelle nous assistons », a-t-il déclaré.

Le ministre a révélé que le secteur culturel emploie déjà environ 235 000 personnes, avec pour objectif de tripler sa contribution à l’économie d’ici 2030, en s’appuyant largement sur les exportations.

Les deux ministres ont présenté un modèle de croissance collaboratif. Al-Falih a décrit une approche en triangle : les investisseurs privés, le soutien public, l’investissement direct de l’État, ainsi que l’implication de la société civile.

Il a indiqué que 40 opportunités d’investissement culturel ont déjà été développées et sont disponibles sur la plateforme Invest Saudi.

Faisal Alibrahim a souligné que, dans les premières années de la Vision 2030, les dépenses culturelles ont été aussi importantes, voire plus importantes que les postes budgétaires traditionnels.

Il a également lié le développement culturel à l’image du Royaume à l’international :

« Les gens se souviennent de la générosité, et aujourd’hui, ils constatent une amélioration de l’expérience utilisateur dans les interactions avec le Royaume. »

Le ministre a insisté sur la nécessité d’impliquer des entrepreneurs, pas seulement des grands groupes. Il a cité la Corée du Sud comme modèle, rappelant comment sa diversification rapide a dopé ses exportations culturelles, un levier de soft power qui a même poussé des Saoudiens à apprendre la langue.

Selon la Banque de Corée, les exportations de propriété intellectuelle du pays (musique, cinéma, jeux) ont plus que triplé en dix ans, atteignant 9,85 milliards de dollars en 2024.

Avec plus de 38 panels sur deux jours, la Conférence sur l’investissement culturel marque une étape majeure dans la stratégie saoudienne visant à faire du secteur culturel un moteur économique et à renforcer sa présence culturelle sur la scène mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com