Lobbying intense, débat médical complexe: la bataille du vapotage ne faiblit pas

A partir de lundi, à Panama, la plupart des pays seront réunis par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour réviser un traité international contre le tabagisme. (AFP)
A partir de lundi, à Panama, la plupart des pays seront réunis par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour réviser un traité international contre le tabagisme. (AFP)
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Publié le Vendredi 02 février 2024

Lobbying intense, débat médical complexe: la bataille du vapotage ne faiblit pas

  • L'OMS s'est distinguée par une posture radicalement méfiante face au vapotage. L'organisation se refuse à affirmer qu'il est moins risqué que la cigarette
  • L'industrie traditionnelle du tabac qui, après avoir tardé à réagir à cette révolution, a largement investi dans le vapotage et d'autres nouveaux produits

PARIS: La cigarette électronique, chance ou menace face aux effets meurtriers du tabagisme ? A l'approche d'un sommet de l'OMS, un affrontement simpliste oppose adversaires et défenseurs du vapotage, ces derniers parfois soutenus par l'industrie du tabac. La recherche, elle, reste nuancée.

A partir de lundi, à Panama, la plupart des pays seront réunis par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour réviser un traité international contre le tabagisme.

"Les nouveaux produits du tabac (...) seront probablement l'un des principaux sujets abordés", a prévenu mardi en conférence de presse Adriana Blanco Marquizo, chargée de la lutte anti-tabac à l'OMS.

L'innovation la plus emblématique reste la cigarette électronique, vingt ans après son apparition et une grosse dizaine d'années depuis le réel début d'un immense essor commercial.

Différence essentielle par rapport à la cigarette, la "vapoteuse" ne contient pas de tabac mais un liquide, généralement chargé en nicotine et inhalé sous forme de vapeur.

Il n'y a ni goudron ni monoxyde de carbone, principaux responsables des innombrables cancers et maladies cardio-vasculaires liés au tabagisme. Les risques sont, donc, a priori bien moindres.

Or l'OMS s'est pour l'heure distinguée par une posture radicalement méfiante face au vapotage. L'organisation se refuse à affirmer qu'il est moins risqué que la cigarette.

Cette position, partagée par nombre d'associations anti-tabac, se base sur un principe de précaution. Puisque quasiment personne n'a plus d'une dizaine d'années de vapotage au compteur, il est trop tôt pour exclure de gros risques à long terme.

Sur cette ligne, une trentaine de pays ont interdit le vapotage comme l'Inde ou le Mexique.

Luttes d'influence

Ces positions sont ardemment combattues par une nébuleuse d'organisations pro-vapotage. Elles dénoncent une occasion manquée de promouvoir une meilleure option que la cigarette dont les risques sont, eux, bien avérés.

Qui mène cette offensive ? En partie l'industrie traditionnelle du tabac qui, après avoir tardé à réagir à cette révolution, a largement investi dans le vapotage et d'autres nouveaux produits.

En octobre, le quotidien Guardian révélait un message d'un haut responsable du cigarettier Philip Morris, qui enjoignait à ses équipes de lutter contre le programme "prohibitionniste" de l'OMS sur les produits "sans fumée". Interrogé par l'AFP, Philip Morris a dit assumer "de présenter aux gouvernements et aux médias l’intérêt que représente l'innovation pour faire baisser les taux de tabagisme plus rapidement".

Ce type de lobbying dépasse le cadre du sommet de Panama. Selon plusieurs organisations anti-tabac, il se décline depuis longtemps dans de nombreux pays.

Au Royaume-Uni, entre 2021 et 2023, "nous avons documenté de nombreuses interactions entre l'industrie du tabac et les législateurs, et la grande majorité concerne le vapotage, d'autres nouveaux produits et leur régulation", rapporte à l'AFP Tom Gatehouse, chercheur à Tobacco Tactics, organisme lié à l'université de Bath.

Une manière, selon lui, de retrouver de l'influence en se positionnant abusivement comme des acteurs de la lutte anti-tabac, alors que le secteur tire toujours largement ses revenus de la cigarette.

Toutefois, M. Gatehouse admet que la situation est "très complexe" car le lobbying pro-vape est aussi mené par des producteurs et revendeurs de cigarettes électroniques, dont les intérêts divergent parfois de l'industrie du tabac.

Si certaines organisations pro-vape sont liées à celle-ci, d'autres tiennent à leur indépendance.

"Pour certaines, il y a une forme d'honnêteté et elles considèrent vraiment que le vapotage est une solution au tabagisme", admet, en France, Amélie Eschenbrenner, porte-parole du Comité national contre le tabagisme, citant l'association Sovape.

Parmi les grandes différences entre ces acteurs, elle note que les majors du tabac entretiennent sciemment la confusion entre cigarette électronique et tabac chauffé, un produit probablement plus dangereux que les vapoteuses.

Pour autant, selon Mme Eschenbrenner, même les défenseurs sincères du vapotage tiennent un discours infondé sur le plan scientifique, notamment quand ils s'opposent à des mesures destinées à protéger les adolescents comme l'interdiction des aromes. Ou celle des vapoteuses jetables, les "puffs", récemment annoncée en France comme au Royaume-Uni.

Utile pour le sevrage

Un tour d'horizon de la recherche apporte des démentis aux deux camps.

Contrairement à ce qu'affirment les pro-vapotage, aucune étude à la méthodologie sérieuse n'appuie l'idée qu'une interdiction des aromes découragerait les fumeurs de passer au vapotage.

Inversement, les anti-vapotage, à commencer par l'OMS, minimisent ses promesses comme d'outil de sevrage pour les fumeurs.

Il y a des preuves "solides" que la cigarette électronique est plus efficace pour arrêter de fumer que les patchs à la nicotine, selon une organisation très respectée dans le monde scientifique, Cochrane, qui compile de nombreuses études et actualise régulièrement ses conclusions.

Reste une question difficile à trancher: le vapotage, en plein essor chez les jeunes de plusieurs pays comme la France, les conduit-ils à passer à la cigarette ? C'est l'un des principaux arguments des anti-cigarettes électroniques.

"On a clairement pu montrer que les jeunes qui vapotent ont plus tendance à fumer par la suite, mais le rapport de cause à effet est contesté", dit à l'AFP Jamie Hartmann-Boyce, qui a supervisé pour Cochrane plusieurs études sur le tabagisme.

Au vu de ces données, la communauté médicale, particulièrement dans le monde anglo-saxon, plaide plutôt pour préserver le vapotage comme outil prometteur de sevrage, tout en limitant sa consommation au-delà et tout particulièrement chez les jeunes.

"Si quelqu'un abandonne la cigarette pour le vapotage, il réduit de beaucoup son risque d'une mort ou d'un handicap précoces", mais "il faudra aussi l'encourager à long terme à renoncer à la cigarette électronique", résume à l'AFP Nicholas Hopkinson, professeur de pneumologie à l'Imperial College de Londres.


Le FMI relève ses prévisions de croissance pour l'Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %

La croissance du Royaume devrait dépasser la moyenne mondiale de 3 % l'année prochaine et dépasser celle de la plupart des États voisins du Golfe. (Shutterstock)
La croissance du Royaume devrait dépasser la moyenne mondiale de 3 % l'année prochaine et dépasser celle de la plupart des États voisins du Golfe. (Shutterstock)
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  • Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %, contre 3 % en avril
  • Le FMI indique que cette révision reflète une expansion plus soutenue que prévu du secteur non pétrolier

RIYAD : Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %, contre 3 % en avril, soulignant la vigueur du secteur hors pétrole et la levée attendue des coupes de production de l’OPEP+.

Dans sa dernière mise à jour du World Economic Outlook, le FMI indique que cette révision reflète une expansion plus soutenue que prévu du secteur non pétrolier. La croissance du Royaume devrait ainsi dépasser la moyenne mondiale (3 %) l’an prochain, se hissant au-dessus de celle de la plupart des pays du Golfe voisins.

À moyen terme, le FMI anticipe une hausse de la croissance à 3,9 % en 2026, avant une stabilisation autour de 3,5 %.

Le PIB hors pétrole est estimé en croissance de 3,4 % en 2025, légèrement en retrait par rapport aux 4,2 % enregistrés en 2024. Toutefois, les perspectives à moyen terme restent solides, avec une progression approchant 4 % en 2027, pour atteindre environ 3,5 % à la fin de la décennie.

Les conditions sur le marché du travail se sont également améliorées : le taux de chômage des Saoudiens a atteint un niveau record de 7 % en 2024, selon le FMI.

L’inflation demeure maîtrisée—le taux global devrait rester proche de 2 %, grâce à l’ancrage au dollar et au cadre des subventions en vigueur.

Sur le plan budgétaire, le FMI estime que l’augmentation des dépenses publiques en 2025—entraînant un déficit plus élevé que prévu—reste justifiée. Il met en garde contre de nouvelles coupes liées à la baisse des prix du pétrole, qui risqueraient de peser sur la croissance en rendant la politique budgétaire procyclique.

Le Fonds recommande une consolidation budgétaire progressive à moyen terme, notamment via l’augmentation des recettes non pétrolières, la suppression progressive des subventions énergétiques et la rationalisation des dépenses publiques.

Malgré certaines pressions liées à la forte croissance du crédit et aux coûts de financement, le secteur bancaire saoudien demeure résilient, selon le FMI. La Banque centrale saoudienne a introduit un coussin de capital contracyclique et continue de renforcer le cadre réglementaire.

Le rapport souligne l’importance de poursuivre les réformes structurelles pour soutenir la diversification de l’économie hors pétrole. Il appelle à avancer sur la gouvernance, le développement du capital humain, l’accès aux services financiers, la numérisation et le développement des marchés de capitaux — indépendamment des fluctuations des prix du pétrole.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Déjà confronté à des "vents de face", le luxe affronte désormais les droits de douane américains

Le dirigeant du conglomérat de luxe LVMH Bernard Arnault prononce un discours lors de la présentation des résultats financiers 2024 du conglomérat de luxe français LVMH dans le cadre d'une assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2025. (AFP)
Le dirigeant du conglomérat de luxe LVMH Bernard Arnault prononce un discours lors de la présentation des résultats financiers 2024 du conglomérat de luxe français LVMH dans le cadre d'une assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2025. (AFP)
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  • Mauvaise passe pour le luxe: déjà confronté à une baisse de la consommation de sacs à mains chics, parfums et tenues de grandes marques, le secteur doit désormais faire face aux droits de douane sur ses exportations vers les Etats-Unis
  • Désormais se greffe aussi la question des droits de douane de 15% sur les exportations vers les Etats-Unis, selon un accord passé dimanche entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne

PARIS: Mauvaise passe pour le luxe: déjà confronté à une baisse de la consommation de sacs à mains chics, parfums et tenues de grandes marques, le secteur doit désormais faire face aux droits de douane sur ses exportations vers les Etats-Unis, un de ses principaux marchés.

"Nous affrontons des vents de face, avec les difficultés conjoncturelles de l'économie mondiale", a déclaré Bernard Arnault, le PDG du numéro un mondial LVMH. "S'ajoutent des difficultés géopolitiques et la diminution des voyages touristiques en Europe et aux États-Unis", a-t-il souligné.

Le bénéfice net de LVMH (Louis Vuitton, Dior, Celine...) a chuté au premier semestre de 22% à 5,7 milliards d'euros et les ventes ont reculé de 4% à 39,8 milliards.

Désormais se greffe aussi la question des droits de douane de 15% sur les exportations vers les Etats-Unis, selon un accord passé dimanche entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Un accord pas "parfait" mais "nécessaire" dans le "contexte actuel", a défendu Bernard Arnault mardi. Donald Trump avait menacé l'UE de droits de douane de 30%.

Le marché américain représente 25% des ventes de LVMH, qui ouvrira aux Etats-Unis un nouvel atelier Louis Vuitton, sa marque phare, à Dallas fin 2026 ou début 2027. Le groupe possède déjà aux Etats-Unis trois ateliers Louis Vuitton.

Beaucoup de groupes de luxe considèrent que des droits de douane de 15% restent acceptables. C'est "gérable", selon le mot de Kering, qui malgré ses difficultés pour redresser sa marque phare Gucci estime pouvoir augmenter les prix sur "certaines marques" pour compenser, selon sa directrice financière Armelle Poulou.

- Baisse du dollar -

Contrairement à LVMH, le groupe de François-Henri Pinault, propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta, ne possède pas d'atelier en Amérique du Nord, où il réalise 24% de ses ventes.

"On vend de la culture française, on vend de la culture italienne. Ça n'aurait pas de sens pour moi d'avoir des sacs Gucci italiens fabriqués au Texas", estimait récemment François-Henri Pinault.

Prudent, le gérant de Hermès Axel Dumas préfère "attendre les règles du jeu précises". "Les dernières annonces ont besoin d'être affinées", a-t-il dit, soulignant que les droits de douane étaient à 4,7% en début d'année, auxquels se sont ajoutés en avril de nouveaux "frais d'approche" comme Hermès appelle la surtaxe de 10%.

"Si les 15% c'est les 10% plus les 5% qui existaient, il n'y a pas de raison d'augmenter les prix", estime Axel Dumas. A la suite des droits de douane de 10% imposés en avril, le groupe a relevé sa grille aux Etats-Unis de 5% ce qui n'a pas freiné ses ventes dans la zone "Amériques", en hausse de 6,3% au deuxième trimestre.

Hermès, qui lui semble ne pas rencontrer de "vents de face", a annoncé mercredi des ventes en hausse de 7,1% au premier semestre.

Le britannique Burberry ne se montre pas inquiet non plus. Au premier trimestre de son exercice décalé, il a vu ses ventes dans la région "Amériques" augmenter de 4%. La Grande-Bretagne a négocié des droits de douane de 10% pour les produits exportés aux Etats-Unis.

"Évidemment, 19% de notre chiffre d'affaires provient des États-Unis. Certes, cela représente toujours un obstacle, mais 81% de notre activité n'est pas touchée", a estimé lors d'un échange avec les analystes la directrice financière Kate Ferry.

Au-delà de l'impact comptable, les droits de douane pourraient aussi toucher "la confiance des consommateurs (de luxe) à l'échelle mondiale, en particulier dans les importants marchés chinois (environ un tiers des ventes) et américain (environ 25% des ventes)", estime la banque UBS dans une note.

Ils devraient aussi pousser les amateurs américains de luxe à acheter à l'étranger en raison des différences de prix selon les pays, qui peuvent être "de l'ordre de 10%, en plus du remboursement de la TVA en Europe", selon UBS.

La question des changes est majeure, soulignait Axel Dumas: "On a un dollar qui a beaucoup baissé, ça a autant d'impact, si ce n'est plus, que les droits de douane."


L’aéroport international de Dubaï bat un record avec 46 millions de passagers au premier semestre

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  • Le trafic mensuel moyen au cours du premier semestre s'est élevé à 7,7 millions de passagers
  • DXB a accueilli 222 000 vols et traité 41,8 millions de bagages au cours du premier semestre

RIYAD : L'aéroport international de Dubaï a accueilli 46 millions de passagers au cours du premier semestre 2025, marquant sa période de six mois la plus active jamais enregistrée malgré les perturbations de l'espace aérien régional et les vents contraires mondiaux.

Dans un communiqué de presse, l'opérateur Dubai Airports a déclaré que l'augmentation de 2,3 % en glissement annuel souligne la force continue du secteur de l'aviation de l'émirat et la résilience opérationnelle du terminal.

La croissance s'est produite malgré les restrictions temporaires de l'espace aérien en mai et juin, qui ont forcé plusieurs transporteurs du Golfe à réacheminer des vols et à ajuster les horaires en raison de l'intensification de l'activité militaire et des déclarations de zones d'exclusion aérienne dans certaines parties du Moyen-Orient.

Paul Griffiths, PDG de Dubai Airports, a déclaré : "La croissance continue de DXB au cours d'une période de défis régionaux met en évidence la force de Dubaï et des EAU, la souplesse de nos opérations et l'engagement de notre communauté aéroportuaire."

Au cours du seul deuxième trimestre, l'aéroport a accueilli 22,5 millions de passagers, soit une augmentation de 3,1 % par rapport à la même période l'année dernière. Le mois d'avril a été le plus chargé du trimestre et le plus actif jamais enregistré, avec 8 millions de voyageurs.

Le trafic mensuel moyen au cours du premier semestre s'est élevé à 7,7 millions de passagers, avec des volumes quotidiens de 254 000 en moyenne. Janvier a été le mois le plus chargé, établissant un nouveau record mensuel avec 8,5 millions de passagers.

DXB a également assuré 222 000 vols et traité 41,8 millions de bagages au cours du premier semestre, 91 % d'entre eux étant livrés dans les 45 minutes suivant leur arrivée. Le taux de bagages mal traités était de 2 bagages pour 1 000 passagers, bien en dessous de la moyenne de l'industrie qui est de 6,3, ajoute le communiqué.

"Alors que nous entrons dans la seconde moitié de l'année, l'activité de voyage devrait s'accélérer, en commençant par le pic de la fin de l'été et en menant à une saison d'hiver remplie d'événements de haut niveau dans les domaines du divertissement, du sport et des affaires", a déclaré M. Griffiths.

Il a ajouté que le salon aéronautique de Dubaï 2025 serait un événement exceptionnel, prêt à battre les records précédents et à mettre en lumière la vision audacieuse qui guide l'avenir de l'aviation et de l'aérospatiale.

"Sur la base de nos performances à ce jour et de nos perspectives positives, nous prévoyons que le trafic annuel atteindra 96 millions cette année, ce qui nous rapprochera de la barre symbolique des 100 millions", a ajouté M. Griffiths.

L'Inde est restée le premier marché de DXB au premier semestre, avec 5,9 millions de passagers, suivie par l'Arabie saoudite avec 3,6 millions. Le Royaume-Uni a accueilli 3 millions de passagers, tandis que le Pakistan et les États-Unis ont enregistré respectivement 2,1 millions et 1,6 million de passagers.

Londres a été la ville de destination la plus fréquentée avec 1,8 million de passagers, suivie par Riyad, Mumbai, Jeddah, New Delhi et Istanbul.

DXB a également traité plus d'un million de tonnes de fret au cours du premier semestre 2025, soit une augmentation de 0,1 pour cent par rapport à la même période l'année dernière. L'aéroport est relié à plus de 269 destinations dans plus de 107 pays et est desservi par 92 compagnies aériennes internationales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com