Un Saoudien «fait revivre l’enfant qui est en lui», avec son musée privé du jouet

Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie)
Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie)
Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie)
Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie)
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Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 04 février 2024

Un Saoudien «fait revivre l’enfant qui est en lui», avec son musée privé du jouet

  • Talal Tayeb possède l'une des plus grandes collections de figurines et de jouets d'Arabie saoudite, avec plus de 3 000 pièces réunies dans un lieu, «la base de Goldorak»
  • À travers sa collection, le Saoudien de 43 ans cherche à partager avec les jeunes générations la magie des anciennes émissions et personnages autrefois célèbres

DJEDDAH: Certains disent qu’il y a un enfant en chacun de nous. Talal Tayeb, âgé de 43 ans, choisit de faire revivre le sien, au point d’avoir créé son propre musée privé du jouet.

Talal Tayeb possède l'une des plus grandes collections de figurines et de jouets d'Arabie saoudite, avec plus de 3 000 pièces, parmi lesquelles des figurines, des bandes dessinées, des films et des séries télévisées, des pièces de Lego, des maquettes, des consoles de jeux, des jeux de société en édition limitée, des affiches ou encore des cartes de collections.

«J'ai essayé, à de nombreuses reprises, de m’arrêter de collectionner, mais Superman a de la kryptonite, et ma kryptonite c’est "Goldorak"», raconte-t-il à Arab News.

Bien que son amour pour le robot Ovni soit indéfectible, la collection de Tayeb comprend également d'innombrables personnages des mondes de Marvel, DC, Disney, Treasure Island, Harry Potter, Pokemon, Scooby Doo, James Bond, The Jetsons, Flintstones, Pink Panther, WWE et plus encore.

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Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie) 

Il conserve cette collection dont il est fier dans la «base de Goldorak», ouverte aux visiteurs. Elle comprend des pièces datant des années 1970 – comme la pièce rare et vintage Goldorak Izenborg – rassemblées au fil de ses voyages à travers le monde ou lors de ventes aux enchères.

Après le travail, Tayeb est souvent en train de se promener dans son appartement transformé en musée, façonnant de nouveaux objets via trois de ses imprimantes 3D, ou en train de faire du «cosplay» (se déguiser en personnage de fiction) lors d'événements dans la région.

Il a commencé le «cosplay» professionnel en 2015, en participant à des événements en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Tayeb conçoit et exécute souvent ses propres costumes à partir de rien. Il est connu comme le premier Saoudien à s'être habillé comme le personnage culte de Goldorak, également connu sous le nom de «Goldrake» ou «Grendizer», et le deuxième Saoudien à être costumé en Actarus et Jumaro.

«J'ai fait revivre une icône qui était absente depuis longtemps, depuis qu'elle avait été retirée des téléviseurs et des vidéos. Lorsque j’étais habillé en Goldorak au Comic Con, à Dubaï, Abou Dhabi et Djeddah, tout le monde était surpris. Tout le monde a des héros, mais celui-ci est une icône. Je suis donc heureux de l’avoir fait revivre», confie-t-il. 

Les efforts de Talal Tayeb pour constituer sa collection ont commencé alors qu’il était un petit garçon, à la fin des années 1980.

Comme tout enfant, rappelle Tayeb, il a collectionné les figurines de Batman, Les Tortues Ninja, les Transformers, Superman et Mickey Mouse. Mais au fil des ans, en déménageant d’une maison et d’une ville à l’autre, il a perdu la plupart des pièces de la collection de son enfance. Il a toutefois réussi à en conserver quelques-unes, la plus ancienne étant un petit ballon de football spongieux acheté en 1990.

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Talal Tayeb, 43 ans, partage la magie des personnages rétro emblématiques avec les jeunes générations. (Photo fournie) 

Des années plus tard, sa passion a peu à peu gagné sa famille. La fille aînée de Tayeb, qui faisait également du «cosplay» lors d'événements, est maintenant son assistante lors d'expositions de bandes dessinées. Sa deuxième fille est également costumée lors de ces évènements, tandis que son plus jeune fils est davantage intéressé par les jeux vidéo.

Il a tenu à montrer à ses enfants de plus anciens anime et dessins animés, notamment Goldorak, Heidi, et certains films de Disney, ravivant ainsi leur intérêt pour le monde de l'animation.

À travers sa collection, il cherche à partager avec les jeunes générations la magie des anciennes émissions et personnages autrefois célèbres.

«La première chose que nous avons commencé à voir en Arabie saoudite, concernant ma génération, celle des années 1980, c’était Goldorak», affirme-t-il. «Goldorak était pour nous le meilleur dessin animé et le plus important que nous ayons jamais regardé.»

Cependant, la base de Goldorak ne semble être que les débuts de l’enfant qui sommeille en Tayeb. Il espère un jour organiser une exposition où les fans pourront venir découvrir personnellement les figurines, lire les magazines, et commencer à apprendre à créer leurs propres personnages sur des imprimantes 3D.

Talal Tayeb rêve également de construire un parc à thème avec un grand musée rassemblant les souvenirs d'enfance de nombreuses autres personnes, et notamment sa collection de la base de Goldorak.

Il souhaite que le parc à thème propose des activités en intérieur et en extérieur, notamment des clubs de manga, de «cosplay» et d'artisanat, ainsi que des compétitions hebdomadaires.

«Peut-être qu'un jour je pourrai faire tout cela… J'espère que quelqu'un pourra parrainer cette idée et me soutenir, et que chacun pourra venir à un rassemblement ou un lieu qui sera ouvert à tout le monde, et pour toujours, et non seulement pour une courte période.»

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Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.