Mort du président namibien Hage Geingob, militant anti-apartheid

Le président namibien Hage Geingob s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors de sa visite d'État en Afrique du Sud à l'Union Buildings à Pretoria, le 20 avril 2023. (Photo Phill Magakoe AFP)
Le président namibien Hage Geingob s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors de sa visite d'État en Afrique du Sud à l'Union Buildings à Pretoria, le 20 avril 2023. (Photo Phill Magakoe AFP)
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Publié le Dimanche 04 février 2024

Mort du président namibien Hage Geingob, militant anti-apartheid

  • Hage Geingob, élu président en 2014, est décédé à Windhoek, la capitale namibienne où il était hospitalisé après la découverte de cellules cancéreuses lors d'un bilan médical, a annoncé la présidence
  • Le président Geingob «était un vétéran de la libération de la Namibie du colonialisme et de l'apartheid », a souligné le président sud-africain Cyril Ramaphosa

WINDHOEK, Namibie : Le président namibien Hage Geingob, figure de l'indépendance et ardent opposant au régime d'apartheid en Afrique du Sud, est mort dimanche à l'âge de 82 ans à l'hôpital où il était soigné pour un cancer, a annoncé la présidence.

Hage Geingob, élu président en 2014, est décédé à Windhoek, la capitale namibienne où il était hospitalisé après la découverte de cellules cancéreuses lors d'un bilan médical, a annoncé la présidence.

Plus récemment, il a pris position en soutenant la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice et condamné la position de l'Allemagne, ancienne puissance coloniale de la Namibie, qui a rejeté les accusations de "génocide" de Pretoria à l'encontre d'Israël.

"C'est avec la plus grande tristesse et regret que je vous informe que notre bien-aimé Docteur Hage G. Geingob, le président de la République de Namibie, est décédé aujourd'hui", est-il écrit dans une déclaration publiée sur le réseau social X, signée par le nouveau chef de l'Etat par intérim, Nangolo Mbumba, jusqu'alors vice-président.

Elu une première fois en 2014, Hage Geingob avait été réélu en 2019 président de la Namibie, un pays semi-désertique d'Afrique australe, l'un des derniers Etats du continent à avoir accédé à l'indépendance en 1990.

M. Geingob était entouré de son épouse et de ses enfants au moment de sa mort à l'hôpital Lady Pohamba, selon le communiqué.

En janvier, la présidence avait annoncé qu'un bilan médical de routine avait révélé la présence de "cellules cancéreuses" chez le chef de l'Etat et précisé qu'il allait suivre un "traitement approprié", tout en conservant ses fonctions.

Hage Geingob avait déjà connu des problèmes de santé, y compris avant son arrivée au pouvoir. En 2013, il avait été opéré du cerveau. L'an dernier, il avait été opéré de l'aorte en Afrique du Sud.

«Une voix respectée»

"La nation namibienne a perdu un serviteur distingué du peuple, une icône de la lutte pour la libération, l'architecte en chef de notre Constitution et le pilier de notre maison namibienne", a déclaré M. Mbumba.

"En ce moment de profonde tristesse, j'appelle la nation à rester calme et rassemblée", a-t-il ajouté.

Le président Geingob "était un vétéran de la libération de la Namibie du colonialisme et de l'apartheid. Il a également eu une grande influence dans la solidarité manifestée par le peuple namibien envers le peuple sud-africain afin que nous puissions être libres aujourd'hui", a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Le président kényan William Ruto a salué sur X la mémoire d'un président qui "croyait en une Afrique unifiée et défendait fortement la voix et la visibilité du continent sur la scène mondiale".

La présidente tanzanienne Samia Suluhu a rendu hommage à "un frère cher, un vénérable panafricaniste", tandis que le président somalien Hassan Sheikh Mohamud évoquait "une voix respectée sur le continent africain", et celui du Burundi, Evariste Ndayishimiye, "la grande perte d'un leader visionnaire".

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué l'investissement de Geingob visant à améliorer les soins de santé pour les Namibiens, le qualifiant de "dirigeant visionnaire".

De son côté, le président russe Vladimir Poutine a évoqué un "homme formidable" dont il gardera "à jamais un souvenir lumineux" et qui a beaucoup contribué personnellement "au développement de relations amicales entre la Russie et la Namibie".

Le président serbe Aleksandar Vucic a salué "un opposant inébranlable au colonialisme qui a inspiré les idéaux de liberté des peuples africains".

Militant pour l'indépendance 

Le président namibien Hage Geingob, figure de l'indépendance et ardent opposant au régime d'apartheid en Afrique du Sud, est mort dimanche à l'âge de 82 ans à l'hôpital où il était soigné pour un cancer, a annoncé la présidence.

Hage Geingob, élu président en 2014, est décédé à Windhoek, la capitale namibienne où il était hospitalisé après la découverte de cellules cancéreuses lors d'un bilan médical, a annoncé la présidence.

Plus récemment, il a pris position en soutenant la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice et condamné la position de l'Allemagne, ancienne puissance coloniale de la Namibie, qui a rejeté les accusations de "génocide" de Pretoria à l'encontre d'Israël.

"C'est avec la plus grande tristesse et regret que je vous informe que notre bien-aimé Docteur Hage G. Geingob, le président de la République de Namibie, est décédé aujourd'hui", est-il écrit dans une déclaration publiée sur le réseau social X, signée par le nouveau chef de l'Etat par intérim, Nangolo Mbumba, jusqu'alors vice-président.

Elu une première fois en 2014, Hage Geingob avait été réélu en 2019 président de la Namibie, un pays semi-désertique d'Afrique australe, l'un des derniers Etats du continent à avoir accédé à l'indépendance en 1990.

M. Geingob était entouré de son épouse et de ses enfants au moment de sa mort à l'hôpital Lady Pohamba, selon le communiqué.

En janvier, la présidence avait annoncé qu'un bilan médical de routine avait révélé la présence de "cellules cancéreuses" chez le chef de l'Etat et précisé qu'il allait suivre un "traitement approprié", tout en conservant ses fonctions.

Hage Geingob avait déjà connu des problèmes de santé, y compris avant son arrivée au pouvoir. En 2013, il avait été opéré du cerveau. L'an dernier, il avait été opéré de l'aorte en Afrique du Sud.

«Une voix respectée»

"La nation namibienne a perdu un serviteur distingué du peuple, une icône de la lutte pour la libération, l'architecte en chef de notre Constitution et le pilier de notre maison namibienne", a déclaré M. Mbumba.

"En ce moment de profonde tristesse, j'appelle la nation à rester calme et rassemblée", a-t-il ajouté.

Le président Geingob "était un vétéran de la libération de la Namibie du colonialisme et de l'apartheid. Il a également eu une grande influence dans la solidarité manifestée par le peuple namibien envers le peuple sud-africain afin que nous puissions être libres aujourd'hui", a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

Le président kényan William Ruto a salué sur X la mémoire d'un président qui "croyait en une Afrique unifiée et défendait fortement la voix et la visibilité du continent sur la scène mondiale".

La présidente tanzanienne Samia Suluhu a rendu hommage à "un frère cher, un vénérable panafricaniste", tandis que le président somalien Hassan Sheikh Mohamud évoquait "une voix respectée sur le continent africain", et celui du Burundi, Evariste Ndayishimiye, "la grande perte d'un leader visionnaire".

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué l'investissement de Geingob visant à améliorer les soins de santé pour les Namibiens, le qualifiant de "dirigeant visionnaire".

De son côté, le président russe Vladimir Poutine a évoqué un "homme formidable" dont il gardera "à jamais un souvenir lumineux" et qui a beaucoup contribué personnellement "au développement de relations amicales entre la Russie et la Namibie".

Le président serbe Aleksandar Vucic a salué "un opposant inébranlable au colonialisme qui a inspiré les idéaux de liberté des peuples africains".

Militant pour l'indépendance 

Né dans le nord de la Namibie en 1941, Hage Gottfried Geingob se lance dans le militantisme dès son plus jeune âge, réclamant la fin du régime d'apartheid de l'Afrique du Sud qui gouverne alors le territoire namibien, avant de s'exiler pendant près de trois décennies.

Aux Etats-Unis, il promeut ardemment l'indépendance de la Namibie et représente aux Nations unies et dans les Amériques le mouvement de libération locale, le SWAPO - l'actuel parti au pouvoir.

En 1989, il revient en Namibie, un an avant l'accession de son pays à l'indépendance et sa première nomination en tant que Premier ministre.

Il reste en poste pendant 12 ans, un record de longévité en Namibie, avant de le devenir à nouveau en 2012.

Elu ensuite président en 2014 à la faveur d'un raz-de-marée électoral (87%), il voit son premier mandat entaché par une récession, un taux de chômage élevé et des accusations d'agissements malhonnêtes.

En 2019, des documents rendus publics par WikiLeaks laissent notamment entendre que des responsables gouvernementaux ont reçu des pots-de-vin d'une entreprise islandaise qui souhaitait s'assurer l'accès aux ressources halieutiques de la Namibie.

Malgré la controverse, M. Geingob remporte un deuxième mandat en 2019, recueillant toutefois moins de voix qu'auparavant (56%).

Né dans le nord de la Namibie en 1941, Hage Gottfried Geingob se lance dans le militantisme dès son plus jeune âge, réclamant la fin du régime d'apartheid de l'Afrique du Sud qui gouverne alors le territoire namibien, avant de s'exiler pendant près de trois décennies.

Aux Etats-Unis, il promeut ardemment l'indépendance de la Namibie et représente aux Nations unies et dans les Amériques le mouvement de libération locale, le SWAPO - l'actuel parti au pouvoir.

En 1989, il revient en Namibie, un an avant l'accession de son pays à l'indépendance et sa première nomination en tant que Premier ministre.

Il reste en poste pendant 12 ans, un record de longévité en Namibie, avant de le devenir à nouveau en 2012.

Elu ensuite président en 2014 à la faveur d'un raz-de-marée électoral (87%), il voit son premier mandat entaché par une récession, un taux de chômage élevé et des accusations d'agissements malhonnêtes.

En 2019, des documents rendus publics par WikiLeaks laissent notamment entendre que des responsables gouvernementaux ont reçu des pots-de-vin d'une entreprise islandaise qui souhaitait s'assurer l'accès aux ressources halieutiques de la Namibie.

Malgré la controverse, M. Geingob remporte un deuxième mandat en 2019, recueillant toutefois moins de voix qu'auparavant (56%).


La flottille pour Gaza a dû revenir à Barcelone à cause de vents violents

Selon plusieurs médias espagnols, les organisateurs devraient se réunir lundi dans la journée pour décider de la reprise de la mission. (AFP)
Selon plusieurs médias espagnols, les organisateurs devraient se réunir lundi dans la journée pour décider de la reprise de la mission. (AFP)
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  • Une vingtaine de bateaux avaient quitté Barcelone dimanche avec l'objectif “d'ouvrir un corridor humanitaire et de mettre fin au génocide en cours du peuple palestinien” dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas
  • Parmi les militants venus de dizaines de pays figurent la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, les acteurs irlandais Liam Cunningham et espagnol Eduard Fernandez, ainsi que des élus européens et des personnalités publiques

BARCELONE: Des vents violents en Méditerranée ont contraint les bateaux partis dimanche de Barcelone vers Gaza, transportant de l'aide humanitaire et des centaines de militants pro-palestiniens dont la Suédoise Greta Thunberg, à retourner à leur port de départ, ont déclaré les organisateurs lundi.

"En raison de conditions météorologiques dangereuses, nous avons effectué un essai en mer puis sommes revenus au port pour laisser passer la tempête. Cela a entraîné un retard de notre départ afin d'éviter les complications avec les bateaux plus petits", a déclaré la Global Sumud Flotilla, sans préciser à quel moment les navires étaient revenus au port de Barcelone.

“Nous avons pris cette décision afin de privilégier la sécurité et le bien-être de tous les participants et d'assurer le succès de notre mission”, précise le communiqué.

Selon plusieurs médias espagnols, les organisateurs devraient se réunir lundi dans la journée pour décider de la reprise de la mission.

Une vingtaine de bateaux avaient quitté Barcelone dimanche avec l'objectif “d'ouvrir un corridor humanitaire et de mettre fin au génocide en cours du peuple palestinien” dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas.

Parmi les militants venus de dizaines de pays figurent la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, les acteurs irlandais Liam Cunningham et espagnol Eduard Fernandez, ainsi que des élus européens et des personnalités publiques, dont l'ancienne maire de Barcelone Ada Colau.

Les navires de la Global Sumud Flotilla ("sumud" signifie "résilience" en arabe) ont prévu d'atteindre Gaza à la mi-septembre afin d'y acheminer de l'aide humanitaire, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.

Les Nations unies ont déclaré en août l'état de famine à Gaza, avertissant que 500.000 personnes se trouvent en situation "catastrophique"

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles.

Les représailles militaires israéliennes ont depuis fait au moins 63.459 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon des chiffres du ministère de la Santé de Gaza, jugés fiables par l'ONU.


Une rencontre entre Zelensky et des «dirigeants européens» prévue à Paris jeudi

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  • "Une telle rencontre est prévue" pour discuter des garanties de sécurité pour l'Ukraine "et pour faire avancer la diplomatie parce que les Russes sont en train de s'échapper à nouveau", a indiqué à l'AFP cette source sous le couvert de l'anonymat
  • La participation du président américain Donald Trump à ce sommet à Paris "n'est pour l'instant pas prévue", a-t-elle ajouté

KIEV: Une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et plusieurs "dirigeants européens" est prévue jeudi à Paris, a annoncé lundi à l'AFP une source politique européenne alors que les efforts de Washington pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine semblent bloqués.

"Une telle rencontre est prévue" pour discuter des garanties de sécurité pour l'Ukraine "et pour faire avancer la diplomatie parce que les Russes sont en train de s'échapper à nouveau", a indiqué à l'AFP cette source sous le couvert de l'anonymat.

La participation du président américain Donald Trump à ce sommet à Paris "n'est pour l'instant pas prévue", a-t-elle ajouté.

Les efforts diplomatiques pour trouver une issue à la guerre en Ukraine se sont accélérés ces dernières semaines sous la houlette de Donald Trump qui a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska en août, mais n'ont produit pour l'heure aucun effet concret.

L'Ukraine accuse la Russie de jouer la montre et de feindre de vouloir négocier pour mieux préparer de nouvelles attaques.

L'armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien et a l'avantage sur le front.

La Russie a lancé son invasion de l'Ukraine en février 2022, pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale qui a fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les deux pays.


Journalistes tués à Gaza: opération de RSF dans la presse internationale

Depuis le début de la guerre, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien.  Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire. (AFP)
Depuis le début de la guerre, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien. Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire. (AFP)
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  • La campagne de lundi, à laquelle participent aussi L'Orient le jour (Liban), The Intercept (média d'investigation américain) ou die Tageszeitung (Allemagne), intervient une semaine après les frappes israéliennes ayant tué cinq journalistes
  • "Ces organisations et rédactions dénoncent les crimes perpétrés par l’armée israélienne contre les reporters palestiniens en toute impunité, appellent à leur protection et évacuation d’urgence, et exigent un accès indépendant de la presse internationale

PARIS: Bandeau noir en Une du journal, message en page d'accueil du site internet ou éditoriaux: plus de 150 médias d'une cinquantaine de pays participent lundi à une opération pour dénoncer le nombre de journalistes tués à Gaza, à l’appel de Reporter Sans Frontières (RSF) et de l'ONG Avaaz.

"Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza par l’armée israélienne, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer": tel est le message affiché sur fond noir en Une notamment des quotidiens L'Humanité en France, Publico au Portugal ou La Libre en Belgique.

Le média en ligne Mediapart et le site du journal La Croix proposent un article présentant cette opération.

RSF a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste Hamas.

La campagne de lundi, à laquelle participent aussi L'Orient le jour (Liban), The Intercept (média d'investigation américain) ou die Tageszeitung (Allemagne), intervient une semaine après les frappes israéliennes ayant tué cinq journalistes à l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

"Ces organisations et rédactions dénoncent les crimes perpétrés par l’armée israélienne contre les reporters palestiniens en toute impunité, appellent à leur protection et évacuation d’urgence, et exigent un accès indépendant de la presse internationale dans l’enclave palestinienne", explique RSF dans un communiqué.

L'organisation de défense de la presse indique avoir déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre les journalistes dans la bande de Gaza au cours des 22 derniers mois.

Depuis le début de la guerre, la presse internationale n'est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien.

Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués avec l'armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP reposant sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent désormais retenues dans la bande de Gaza dont une vingtaine présumés vivants.

L'offensive de représailles israéliennes a fait au moins 63.459 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.