De Tracy Chapman à l'afrobeat, les moments à retenir des Grammy Awards

Diminuée par une pathologie neurologique rare, le syndrome de la personne raide, Céline Dion a fait une brève apparition surprise pour remettre la récompenses la plus prestigieuse de la soirée, l'album de l'année, à Taylor Swift. (AFP).
Diminuée par une pathologie neurologique rare, le syndrome de la personne raide, Céline Dion a fait une brève apparition surprise pour remettre la récompenses la plus prestigieuse de la soirée, l'album de l'année, à Taylor Swift. (AFP).
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Publié le Lundi 05 février 2024

De Tracy Chapman à l'afrobeat, les moments à retenir des Grammy Awards

  • Tracy Chapman, Joni Mitchell sur scène, un rappeur primé et arrêté quelques minutes plus tard, une touche d'afrobeat
  • A 80 ans, la légendaire Joni Mitchell, symbole de la génération Woodstock, a remporté elle le 10e Grammy de sa carrière, pour son album "Joni Mitchell at Newport"

LOS ANGELES: Tracy Chapman, Joni Mitchell sur scène, un rappeur primé et arrêté quelques minutes plus tard, une touche d'afrobeat: au-delà de l'incontournable Taylor Swift, les Grammy Awards, récompenses de l'industrie musicale américaine, ont réservé quelques surprises dimanche soir à Los Angeles.

Tracy Chapman, Joni Mitchell... la soirée des légendes

Au milieu de SZA, Olivia Rodrigo ou Miley Cyrus, l'un des moments musicaux forts de la soirée a été l'apparition, rare, de Tracy Chapman pour interpréter son classique, "Fast Car" (1988), en duo avec le crooner country Luke Combs. Longues tresses légèrement grisonnantes, guitare en bandoulière et voix toujours aussi douce et pure, la chanteuse de Cleveland a été ovationnée, pendant que de nombreux fans partageaient leur émotion sur les réseaux sociaux.

"Fast Car" fut l'un des premiers tubes de Chapman, qu'elle avait rendu populaire en l'interprétant au fameux concert de Wembley contre l'apartheid en Afrique du Sud et pour les 70 ans de Nelson Mandela, à l'époque emprisonné. Le morceau a connu une seconde vie grâce à la reprise de Luke Combs cette année.

A 80 ans, la légendaire Joni Mitchell, symbole de la génération Woodstock, a remporté elle le 10e Grammy de sa carrière, pour son album "Joni Mitchell at Newport", un concert qui marquait son retour sur scène après une rupture d'anévrisme. Sur la scène de la crypto.com arena, assise sur un trône, béret noir et canne à la main, elle a offert une poignante interprétation de sa chanson "Both Sides Now".

Au rang des hommages, Annie Lennox a elle chanté, larmes aux yeux, "Nothing Compares 2 U" de l'Irlandaise Sinead O'Connor, décédée en 2023, avant de lancer : "les artistes pour un cessez-le-feu" dans la bande de Gaza. L'une des rares interventions politiques de la soirée.

Céline Dion, toujours là

Diminuée par une pathologie neurologique rare, le syndrome de la personne raide, Céline Dion a fait une brève apparition surprise pour remettre la récompenses la plus prestigieuse de la soirée, l'album de l'année, à Taylor Swift. "Quand je dis que je suis contente d'être là, je le pense vraiment, de tout mon coeur", a-t-elle lancé. "Ceux qui ont eu la chance d'assister aux Grammy Awards ne devraient jamais considérer comme acquis l'immense amour et la joie que la musique apporte à nos vies et aux gens du monde entier", a-t-elle poursuivi. La star québécoise, 16 foix nommée aux Grammys (5 victoires) n'est plus montée sur scène depuis un concert à Newark (Etats-Unis) en mars 2020. Il y a quelques jours, Amazon Prime Video a annoncé la sortie prochaine d'un documentaire sur la chanteuse de 55 ans, "I Am: Céline Dion", dans lequel elle veut "sensibiliser" sur sa maladie.

Trois Grammys, puis les menottes

Gagner trois Grammy Awards et quitter la soirée menotté, ce n'est pas quelque chose de commun. C'est pourtant ce qui est arrivé au rappeur Killer Mike dimanche soir. Star de la soirée dans la catégorie hip-hop, il a remporté trois gramophones, dont le meilleur album de rap pour "Michael", et la meilleure chanson rap, pour "Scientists & Engineers", avec notamment André 3000 du duo Outkast. Mais peu après ces récompenses, remises lors de la pré-cérémonie, une vidéo publiée sur les réseaux sociaux l'a montré menotté et escorté par la police dans les couloirs de la Crypto Arena. Sollicitée sur le motif de cette interpellation, la police de Los Angeles n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat.

Jay-Z, rancunier

Récompensé par un prix pour l’ensemble de sa carrière dans le hip-hop, un autre rappeur Jay-Z, a lui lancé un froid dans l’assistance, en ressuscitant la polémique autour de son épouse Beyoncé, que les Grammy Awards ont toujours ignorée pour la récompense reine du meilleur album. Un paradoxe, car "Queen B" est l’artiste la plus récompensée de l’histoire de la cérémonie, avec 32 gramophones.

"Réfléchissez à ça, plus grand nombre de Grammys, pas une fois album de l’année, quelque chose cloche", a-t-il lancé, sa femme présente dans la salle.

Beyoncé était devenue l’an dernier l’artiste la plus couronnée de tous les temps aux Grammy Awards, mais le prix de l'album de l’année lui avait échappé au profit de la popstar britannique Harry Styles. En 2017, la Recording Academy l'avait également snobée pour lui préférer la diva Adele, nourrissant les critiques contre le manque de diversité des Grammy Awards. Une critique que Jay-Z voulait visiblement remettre sur la table dimanche soir.

Une touche d'afrobeat

Star mondiale de l'afrobeat, le Nigérian Burna Boy a enflammé la soirée en montant sur scène pour une performance musicale, bientôt rejoint par la chanteuse Brandy et le rappeur 21 Savage. Une manière, pour la grand-messe américaine, d'offrir ses lettres de noblesses au genre qui inonde les ondes africaines depuis une décennie et désormais celles du monde entier. Pour la première fois de leur histoire, les Grammy Awards comptaient d'ailleurs dimanche parmi ses catégories celle de la "meilleure performance musicale africaine". Elle a été remportée par la chanteuse sud-africaine Tyla pour son titre "Water".


Thierry Ardisson, l'éternel homme en noir du petit écran

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher. (AFP)
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  • Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk"
  • Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2

PARIS: Animateur et producteur controversé décédé lundi à 76 ans, l'homme en noir Thierry Ardisson, star cathodique à partir des années 1980, a inventé un ton transgressif et lègue un impressionnant patrimoine audiovisuel.

"Quand je suis arrivé, il y avait à l'antenne un langage télévisuel prude et compassé. On s'est mis à parler comme dans la vie, de sexe, d'alcool et de drogue", rembobinait l'ancien publicitaire.

Il ne s'était pas fait que des amis dans le milieu: pour Bernard Pivot, il était "tellement mégalo qu'il croit avoir inventé la vulgarité à la télévision".

Autodidacte, il avait débuté sur TF1 en 1985 avec "Descente de police", version télé des interviews insolentes, en forme d'interrogatoire musclé, qu'il publiait dans le magazine "Rock & Folk".

Suivront "Scoop à la Une", "Bains de Minuit", "Lunettes noires pour nuits blanches", "Télé Zèbres", "Double Jeu", "Ardimat", au hasard d'un va-et-vient incessant entre TF1 et Antenne 2.

"N'étant pas très à l'aise moi-même, je n'avais pas envie que les gens en face de moi le soient, d'où mon époque +Lunettes noires+ où j'étais d'une agressivité incroyable", reconnaîtra-t-il plus tard. Thierry Ardisson gardera le noir, qui "amincit".

Après trois ans de traversée du désert, ce défricheur, qui ne cachait pas avoir consommé en excès drogue et alcool plus jeune, présente en 1998 "Tout le monde en parle" sur France 2, talk-show à succès où il sonde des personnalités jusque dans leur vie privée, aux côtés du trublion Laurent Baffie.

Sommé de choisir entre le service public et Paris Première, il opte en 2006 pour la chaîne du câble et du satellite, où il anime "93, Faubourg Saint-Honoré", des dîners éclectiques filmés à son domicile.

Gros bosseur, Thierry Ardisson lance la même année "Salut les Terriens !" sur Canal+, avant de migrer sur C8 en 2016. Mais l'émission s'arrête en 2019, après son refus de fournir ses émissions pour deux fois moins cher.

Jamais à court de concept, le vétéran du PAF revient brièvement en 2022 avec "Hôtel du temps" sur France 3, où il interroge des stars défuntes dont les visages et voix sont recréés grâce aux nouvelles technologies.

Et en 2024, il imagine le magazine de société "Nos grandes décisions" pour France 2, avec le trentenaire Hugo Clément aux manettes.

"Torturé" et "exigeant" 

La chaîne YouTube "Ina Arditube" retrace ses 35 ans d'émissions cultes.

Certains programmes ont mal vieilli. Ainsi, l'écrivaine Christine Angot s'est dite humiliée à plusieurs reprises sur le plateau de "Tout le monde en parle", en se souvenant de rires face à l'inceste sur lequel elle a écrit.

La Légion d'honneur remise par Emmanuel Macron début 2024 à l'animateur-producteur a fait polémique, suscitant la réprobation d'artistes comme Judith Godrèche.

Le chef de l'Etat avait alors rendu hommage à "un personnage d'une liberté totale, un provocateur et érudit".

Mais, "aujourd'hui, les gens ne veulent plus rien dire à la télévision", déplorait le septuagénaire au même moment, regrettant une "aseptisation".

Lors de sa dernière apparition à la télé, le 10 mai dans "Quelle Epoque!" sur France 2, il avait comparé Gaza à Auschwitz, ce qui avait fait polémique - il avait ensuite demandé pardon à "ses amis juifs".

Né le 6 janvier 1949 à Bourganeuf (Creuse), d'un père ingénieur et d'une mère femme au foyer, Thierry Ardisson a passé une partie de son enfance en Algérie, puis en internat catholique en Haute-Savoie.

Il assume sa foi catholique, son parisianisme, ses convictions royalistes et également son appétit pour l'argent.

"Ardisson est un type torturé, exigeant, animé de la peur du lendemain" et "chez qui rien n'est jamais acquis", le décrit le producteur Stéphane Simon, compagnon de route depuis plus de trois décennies et marqué à droite.

A 20 ans, il avait démarré au culot dans la publicité, inventant des slogans tels "Lapeyre, y'en a pas deux" et "Quand c'est trop, c'est Tropico".

Thierry Ardisson a aussi été patron de presse - directeur de "L'Ebdo des Savanes" au début des années 1980, d'"Entrevue" dans les années 1990, où il est condamné pour divers articles tapageurs. Il s'est aussi essayé à la production de séries et films, et à l'écriture, se livrant notamment dans "Confessions d'un baby-boomer" en 2005. Marié à trois reprises, Thierry Ardisson a eu trois enfants avec la musicienne Béatrice Loustalan. Depuis 2014, il était l'époux de la présentatrice de TF1 Audrey Crespo-Mara.

 


May Calamawy promeut l'exploitation du film palestinien en Amérique du Nord

L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown". (Getty Images via AN)
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  • Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 
  • Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

DUBAI : L'actrice égypto-palestinienne May Calamawy s'est rendue sur les réseaux sociaux samedi pour promouvoir le film palestinien "To A Land Unknown".

Distribué par Watermelon Pictures, le film est réalisé par Mahdi Fleifel et met en scène Angeliki Papoulia, Mahmoud Bakri, Manal Awad et Aram Sabbah. 

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images)
Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid. (File/Getty Images via AN)

May Calamawy s'est rendue sur Instagram Stories pour partager l'information selon laquelle "To A Land Unknown" sera projeté dans 40 salles de cinéma en Amérique du Nord ce mois-ci, notamment à New York, Houston et Vancouver.

"Reda et Chatila sont deux cousins palestiniens qui se frayent un chemin dans les bas-fonds d'Athènes en poursuivant leur rêve de se rendre en Allemagne. Mais au fur et à mesure que leurs difficultés augmentent, leur désespoir s'accroît. Lorsque Chatila élabore un plan téméraire de tout ou rien, leur lien est mis à rude épreuve et ils repoussent les limites de ce qu'ils sont prêts à faire pour la liberté", peut-on lire dans le résumé du film.

Le film a reçu le Silver Yusr Award lors du Festival du film de la mer Rouge en Arabie saoudite en décembre.

Watermelon Pictures a été cofondée par Alana Hadid, la sœur des mannequins Gigi et Bella Hadid. Alana Hadid, ainsi que les frères Badie Ali et Hamza Ali, ont cofondé Watermelon Pictures, une société de production dont la mission est de créer des histoires captivantes et percutantes qui trouvent un écho auprès d'un public mondial.

"J'ai été honorée que l'on me demande d'être la directrice de la création de Watermelon Pictures. Je pense qu'il ne s'agit pas seulement d'un projet passionnel pour Hamza et Badie, mais aussi d'une opportunité pour les Palestiniens d'avoir un endroit où raconter leurs histoires... Cela me touche beaucoup. Je pense que c'est l'une des choses les plus belles que les gens aient un endroit où ils peuvent raconter leur histoire. Et nous savons que nous avons un endroit sûr pour cela", a déclaré Mme Hadid à Arab News.

Pour sa part, Calamawy est connue pour ses rôles dans les séries américaines Netflix "Ramy" et "Moon Knight" (2022), où elle joue le double personnage de Layla El-Faouly et du Scarabée écarlate.

Elle a fait les gros titres à la fin de l'année 2024 lorsque presque toutes ses scènes ont été coupées dans le film "Gladiator II" de Ridley Scott, les fans se plaignant sur les médias sociaux.

Son rôle dans le film a été annoncé pour la première fois en mai 2023.

À l'époque, Deadline a rapporté que Ridley Scott avait choisi Calamawy après une longue recherche, écrivant : "Alors que de nombreux rôles principaux étaient des offres directes, Scott a voulu faire une recherche similaire à celle qu'il avait faite pour le rôle de (Paul) Mescal pour le rôle que Calamawy a finalement obtenu".

Cependant, les fans ont remarqué que dans le montage final, qui est sorti en salles en novembre, Calamawy n'est vue qu'en passant et n'a aucun dialogue. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Asir : Un écologiste saoudien construit un musée écologique pour préserver le patrimoine naturel et culturel

Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Lahiq Al-Hadi, originaire du gouvernorat de Rijal Almaa dans la région d'Asir, a déclaré que le projet du musée vise à répertorier les arbres, insectes et oiseaux rares, ainsi que les outils agricoles traditionnels. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
Al-Hadi a souligné que ses efforts portent leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après avoir replanté la végétation dont ils dépendent. (SPA)
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  • Al-Hadi a déclaré que le projet de musée se concentre sur la documentation d'arbres rares, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels.
  • Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

RIYAD : Dans une vallée au pied des montagnes d'Asir, l'écologiste local Lahiq Al-Hadi développe un musée environnemental éducatif afin de sensibiliser le public, d'attirer les touristes et de préserver le patrimoine naturel et culturel de la région.

Originaire du gouvernorat de Rijal Almaa, dans la région d'Asir, il a déclaré que le projet de musée se concentrait sur la documentation d'arbres, d'insectes, d'oiseaux et d'outils agricoles traditionnels rares, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Une section mettra en avant l'apiculture et la production de miel, en présentant les fleurs locales qui nourrissent les abeilles ainsi que les graines menacées que le musée vise à préserver et à propager, a ajouté Al-Hadi.

À la lisière de sa ferme, près de la vallée, il a replanté plus de 68 espèces d'arbres et de plantes locales qui étaient autrefois rares ou menacées.

Il passe son temps à rechercher des graines rares et à les distribuer aux agriculteurs intéressés, convaincu que « chaque graine plantée fait germer un nouvel espoir dans la terre ».

Al-Hadi a noté que ses efforts portaient leurs fruits, l'environnement s'améliorant. Il a vu des espèces d'oiseaux migrateurs revenir après la replantation de la végétation dont ils dépendent.

Le musée comprend également un pavillon consacré à l'architecture traditionnelle en pierre d'Asir qui offre un aperçu du patrimoine culturel de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com