Deux nouvelles usines à Mostaganem pour le groupe pharmaceutique Saidal

Ali Aoun, le ministre de l'Industrie et la Production pharmaceutique lors de la pose de la première pierre des usines de Mostaganem. (Photo fournie).
Ali Aoun, le ministre de l'Industrie et la Production pharmaceutique lors de la pose de la première pierre des usines de Mostaganem. (Photo fournie).
Le laboratoire Saidal. (Photo fournie).
Le laboratoire Saidal. (Photo fournie).
Les produits Saidal. (Photo fournie).
Les produits Saidal. (Photo fournie).
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Publié le Lundi 05 février 2024

Deux nouvelles usines à Mostaganem pour le groupe pharmaceutique Saidal

  • L’entreprise développe actuellement 123 nouveaux produits pharmaceutiques qui seront introduits sur les marchés nationaux de manière progressive dans les prochaines années
  • Ali Aoun a précisé que depuis 2023, l’Algérie s’oriente vers la production de médicaments à forte valeur ajoutée qui étaient exclusivement importés

PARIS: Selon la direction du groupe pharmaceutique Saidal, l’entreprise développe actuellement 123 nouveaux produits pharmaceutiques qui seront introduits sur les marchés nationaux de manière progressive dans les prochaines années.

«À partir de janvier prochain, nous lancerons de nouveaux médicaments chaque mois jusqu’à la fin de 2024; le groupe comptera alors plus de 300 produits pharmaceutiques sur le marché», a indiqué le PDG du groupe, Wassim Kouidri, le 16 décembre 2023, lors de la pose de la première pierre du projet de construction du 9e site de production de Saidal, dans la wilaya de Mostaganem.

Selon la direction du groupe, les deux usines de production de médicaments, qui seront construites sur une superficie de 11 000 mètres carrés dans cette ville de l’Ouest algérien, ont nécessité un investissement d’1,9 milliard de dinars algériens (1 dinar algérien = 0,0068 euro). L’objectif est de réaliser 11 milliards de dinars de chiffre d’affaires.

Le ministre algérien de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a insisté sur la nécessité de réduire les délais de livraison des travaux de réaménagement, la construction des usines et la mise en service de douze à huit mois.

«Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la démarche adoptée par le pays en matière de sécurité sanitaire nationale, constitue un complément des produits Saidal qui font défaut. Nous disposerons d’une capacité de production de 11 millions de boîtes de gouttes et pommades ophtalmologiques et de 5 millions de solutions et de vaccins vétérinaires. Cela permettra, une fois que ces produits seront mis en service, à la fin 2024, de réduire la facture des importations, qui équivaut pour l’heure à 250 millions de dollars [1 dollar = 0,92 euro]», a indiqué Wassim Kouidri.

À cette occasion, le ministre algérien de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a insisté sur la nécessité de réduire les délais de livraison des travaux de réaménagement, la construction des usines et la mise en service de douze à huit mois.

Renforcer la production pour réduire les importations

Selon le ministre de tutelle, le taux de couverture du marché national en produits pharmaceutiques fabriqués localement, qui représente 203 entreprises réparties sur 189 sites de production, était de 68%. Il devrait atteindre 70% en 2024. Selon la même source, le tissu industriel de la filière se compose de 114 entreprises spécialisées dans la production pharmaceutique, 70 dans la fabrication de dispositifs médicaux, 14 dans la sous-traitance et 5 dans la production de produits pharmaceutiques et de dispositifs médicaux.

Ali Aoun a précisé que depuis 2023, l’Algérie s’oriente vers la production de médicaments à forte valeur ajoutée qui étaient exclusivement importés. Afin de rompre avec la dépendance des marchés extérieurs, six nouveaux projets de production de médicament anticancéreux ont été validés par le ministère de tutelle. Deux d’entre eux seront consacrés à un cycle complet de production des formes sèches et deux autres en sont à des étapes avancées d’inscription en postproduction, notamment avec le lancement de la production de formes injectables d’anticancéreux durant le second semestre 2024.

Selon les déclarations du PDG de Saidal, les sites de production de groupe public de Médéa et de Batna produiront respectivement la matière première pour produits antibiotiques ainsi que l’insuline et, dès fin 2024, la matière première pour des médicaments anticancéreux. Selon le PDG du groupe, l’entrée en production de ces unités va permettre de réduire, de 2,9 milliards de dollars actuellement, à 1,81 milliard dans les trois prochaines années.

Intervenant devant la commission de la santé de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a assuré de son côté que le lancement de la production locale de l’insuline avait permis de réduire la facture des importations de ce produit à près de 100 millions d’euros en 2023. Ce dernier a indiqué le lancement de cinq projets pour la réalisation d’usines spécialisées dans la production de produits anesthésiques, avec comme objectif la maîtrise de la production et la distribution de ces produits de santé publique essentiels.

Rappelons que le groupe Saidal dispose de 8 sites de production, qu’il produit actuellement 160 médicaments répartis sur 20 classes thérapeutiques et qu’il dispose d’une capacité de production annuelle estimée à 220 millions d’unités.


La Bourse de Paris attendue en petite hausse à l'ouverture

La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
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  • Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points
  • "Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre"

PARIS: La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points.

"Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre, à la suite d'un nouveau rapport sur l'emploi confirmant un affaiblissement tangible du marché du travail", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

"ADP a publié de nouveaux chiffres, contredisant son précédent rapport qui annonçait 42.000 créations d'emplois privés en octobre", souligne également Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "En réalité, les embauches ont ralenti dans la seconde moitié du mois".

Le baromètre ADP est d'ordinaire regardé avec prudence par les analystes mais ces données sur le marché du travail ont pris de l'importance faute de données officielles à cause du blocage budgétaire aux Etats-Unis.

Ces nouveaux chiffres corroborent le rapport mensuel publié par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, qui avait montré que les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis plus de 20 ans, à plus de 153.000, note Mme Ozkardeskaya.

"C'est certainement un problème pour les politiques, mais pas pour les investisseurs", poursuit-elle. "Ces derniers espèrent que les données seront suffisamment faibles pour justifier une nouvelle baisse de taux (...) par la Réserve fédérale en décembre, ce qui aurait un effet positif sur les valorisations grâce à des coûts d'emprunt plus faibles."

Les marchés saluent également la fin imminente du "shutdown" aux Etats-Unis.

La Chambre des représentants doit voter mercredi pour lever la paralysie budgétaire, une "très grande victoire", a estimé Donald Trump.

Après plus de 40 jours d'impasse, le Sénat a adopté lundi une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier. La Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu possiblement dans la soirée.

 


«Les villes de demain seront construites pour les visiteurs, pas seulement pour les résidents», déclare le ministre saoudien du tourisme

 Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
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  • Pour Ahmed Al-Khateeb, la durabilité sert de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain
  • "Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus

RIYAD: L'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de l'évolution du tourisme mondial en concevant des destinations qui cibleront les touristes du futur, a déclaré le ministre du tourisme du Royaume.

Ahmed Al-Khateeb a ajouté que la durabilité servirait de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain.

Les habitudes des voyageurs et les sources de revenus de l'industrie du tourisme ont radicalement changé ces dernières années, a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

"Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus.

Al-Khateeb ajoute que les jeunes générations, aidées par la technologie, redéfinissent également la façon dont les voyages sont planifiés et vécus. "Elles définissent leurs propres itinéraires en déplacement, ce qui met la pression sur les agences de voyage traditionnelles qui organisaient autrefois des voyages en groupe. Nous assistons à de grands changements sur le marché mondial du voyage.

La Chine et l'Inde, qui comptent parmi les marchés touristiques à la croissance la plus rapide au monde, sont en train de remodeler les flux de voyages internationaux. "La Chine est devenue le marché source le plus important pour les voyageurs sortants, tandis que l'Inde devrait doubler le nombre de ses voyageurs dans les années à venir", a déclaré le ministre. "Le Moyen-Orient, et l'Arabie saoudite en particulier, ont ainsi l'occasion de devenir une destination de choix pour les touristes internationaux.

Depuis 2019, l'Arabie saoudite a enregistré la croissance touristique la plus rapide de tous les pays du G20, a déclaré Al-Khateeb. "Nous avons un marché intérieur très fort et un marché religieux très fort. Maintenant, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs de loisirs, d'affaires et de vacances - qu'ils recherchent la côte de la mer Rouge, les montagnes du sud, nos grandes villes ou nos magnifiques îles."

Il a ajouté que la vision à long terme du Royaume en matière de tourisme va bien au-delà du présent et que les destinations sont construites pour servir les visiteurs et les résidents de manière durable.

"Dans les années 1950 et 1960, les villes étaient construites pour les résidents", a déclaré M. Al-Khateeb. "Aujourd'hui, dans des pays comme la Grèce, les visiteurs sont trois fois plus nombreux que les résidents. Les villes du futur doivent être conçues pour les visiteurs également - et c'est ce que nous faisons en Arabie saoudite.

La durabilité est devenue un élément non négociable de tout développement touristique dans le Royaume, a-t-il ajouté. "Au cours des deux dernières décennies, la durabilité est devenue extrêmement importante. Lorsque nous construisons de nouvelles destinations comme la mer Rouge, nous nous alignons totalement sur les réglementations en matière de durabilité. Tout ce que nous construisons aujourd'hui est respectueux de l'environnement, garantissant ainsi une durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique."

Ce principe est au cœur de la transformation du tourisme dans le cadre de la Vision 2030 : "La durabilité est au premier plan chaque fois que nous construisons ou exploitons une nouvelle destination", a-t-il ajouté.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.