Foot: le PSG et l'incertitude Mbappé

Kylian Mbappé est au coeur de l'actualité du Paris Saint-Germain, qui effectue son dernier test samedi contre Lille (21h00) avant le 8e de finale aller de la Ligue des champions mercredi contre la Real Sociedad. (AFP)
Kylian Mbappé est au coeur de l'actualité du Paris Saint-Germain, qui effectue son dernier test samedi contre Lille (21h00) avant le 8e de finale aller de la Ligue des champions mercredi contre la Real Sociedad. (AFP)
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Publié le Vendredi 09 février 2024

Foot: le PSG et l'incertitude Mbappé

  • Une chose est sûre: le PSG ne prendra aucun risque à six jours de son rendez-vous capital sur la scène européenne, le 14 février au Parc des Princes
  • Jeudi, Mbappé avait passé des examens au centre d'entraînement à Poissy, qui étaient «rassurants», selon une source proche du club

PARIS: Cheville touchée, rumeurs persistantes sur son départ... Kylian Mbappé est au coeur de l'actualité du Paris Saint-Germain, qui effectue son dernier test samedi contre Lille (21h00) avant le 8e de finale aller de la Ligue des champions mercredi contre la Real Sociedad.

La présence de l'attaquant français de 25 ans, touché à la cheville gauche après une intervention dangereuse d'un défenseur brestois mercredi en Coupe de France (3-1), "n'est pas remise en question" contre Lille, a annoncé le club vendredi.

La star française "effectuera des exercices en salle" et ne s'entraînera toutefois pas avec le groupe vendredi, a précisé le PSG.

Jeudi, Mbappé avait passé des examens au centre d'entraînement à Poissy, qui étaient "rassurants", selon une source proche du club.

D'autres "contrôles" étaient cependant "encore à effectuer", avait précisé la source, ajoutant qu'un point serait "probablement fait" vendredi, jour de la diffusion du communiqué médical du club.

Une chose est sûre: le PSG ne prendra aucun risque à six jours de son rendez-vous capital sur la scène européenne, le 14 février au Parc des Princes.

Le N.7, qui a été aligné à quasiment tous les matches des Parisiens depuis le début de la saison même lors des premiers tours de Coupe de France, pourrait donc être préservé samedi.

En jambes contre Brest

En attendant le verdict, Mbappé, très en jambes mercredi, a montré de nouveau toute sa vivacité notamment dans les un contre un. Son but, le 30e de la saison sous les couleurs parisiennes, d'une frappe puissante prouve toute sa confiance actuelle.

Il a aussi affiché toute sa persévérance en voulant terminer le match alors qu'il venait d'être touché après un violent contact avec le défenseur Lilian Brassier sur un contrôle orienté.

Sur cette intervention, il aurait pu gravement se blesser à la cheville, mais il a fini la partie en tentant deux autres frappes et un dribble, qui a abouti au but de Gonçalo Ramos.

Difficile dans ces conditions de percevoir à travers son comportement l'issue de sa réflexion concernant son avenir alors qu'il sera en fin de contrat en juin et est libre de signer où il souhaite quand il veut.

«On vous le dira»

Interrogé par des journalistes en marge du Congrès de l'UEFA à Paris à propos du futur de l'attaquant, le président du PSG Nasser Al-Khelaifi a simplement répondu: "au moment où on aura décidé tous les deux, on vous le dira".

Il n'y a "aucune évolution" dans le dossier, Mbappé n'ayant "pas informé le club d'une quelconque décision", alors qu'il existe un accord selon lequel l'attaquant français préviendra "NAK" en premier le jour où sa décision sera prise, avait expliqué dimanche une source proche du club.

La dernière prise de parole sur le sujet de Mbappé date du 3 janvier: "Je n'ai pas pris ma décision, je n'ai pas fait mon choix. Mais on a un accord avec le président qui fait que toutes les parties sont protégées", avait insisté la star des Bleus. "Je l'annoncerai quand ma décision sera prise", avait-il ajouté.

"Je ne vais pas cacher que je veux que Kylian reste, le meilleur joueur au monde c'est Kylian, et le meilleur club pour lui, c'est Paris", a déclaré quelques jours après le dirigeant qatari sur l'antenne de la radio RMC.

Parmi les clubs fortement pressentis: le Real Madrid, l'un de ses clubs de coeur, considéré depuis plusieurs années comme la destination probable du Parisien, ou Liverpool, tous deux pouvant s'appuyer sur leur palmarès fourni en Ligue des champions.

Quoi qu'il en soit, alors que le PSG joue régulièrement sa saison au mois de février entre la Coupe de France, la Ligue 1 et la Ligue des champions, il aura comme toujours besoin d'un grand Mbappé, en pleine possession de ses moyens physiques, pour passer ces différents obstacles, à commencer par celui représenté par la Real Sociedad en 8e de finale de C1.


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.