Norvège: un septième corps retrouvé après le glissement de terrain

Les riverains ont déposé des bougies près du lieu de la catastrophe. Parmi les sept corps retrouvés, trois ont été identifiés, celui d'un homme de 31 ans, Eirik Grønolen, découvert le 1er janvier, d'une femme de 54 ans, Lisbeth Neraas et d'un homme de 40 ans, Bjørn-Ivar Grymyr Jansen, tous les deux retrouvés le 2 janvier (Photo, AFP).
Les riverains ont déposé des bougies près du lieu de la catastrophe. Parmi les sept corps retrouvés, trois ont été identifiés, celui d'un homme de 31 ans, Eirik Grønolen, découvert le 1er janvier, d'une femme de 54 ans, Lisbeth Neraas et d'un homme de 40 ans, Bjørn-Ivar Grymyr Jansen, tous les deux retrouvés le 2 janvier (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 04 janvier 2021

Norvège: un septième corps retrouvé après le glissement de terrain

  • «L'espoir de trouver des survivants dans la zone du glissement de terrain est toujours là. Il s'agit donc toujours d'une opération de sauvetage jusqu'à ce qu'il en soit décidé autrement»
  • Sur place, on peut voir un trou béant, à flanc de colline, avec des débris de maisons partiellement recouverts de neige tombée depuis la catastrophe

OSLO: Les secours norvégiens ont trouvé dimanche un septième corps dans les décombres, quatre jours après un glissement de terrain au nord-est d'Oslo, a annoncé la police, qui recherche toujours activement trois disparus.

«L'espoir de trouver des survivants dans la zone du glissement de terrain est toujours là. Il s'agit donc toujours d'une opération de sauvetage jusqu'à ce qu'il en soit décidé autrement», a déclaré un responsable de la police, Bjørn Christian Willersrud, lors d'une conférence de presse en début de soirée. 

Le corps sans vie a été retrouvé à proximité des autres, a-t-il précisé, sans donner de détails sur son identité.

Les riverains ont déposé des bougies près du lieu de la catastrophe. Parmi les sept corps retrouvés, trois ont été identifiés, celui d'un homme de 31 ans, Eirik Grønolen, découvert le 1er janvier, d'une femme de 54 ans, Lisbeth Neraas et d'un homme de 40 ans, Bjørn-Ivar Grymyr Jansen, tous les deux retrouvés le 2 janvier.

La police avait publié vendredi une liste avec le nom des dix personnes disparues, deux enfants de 2 et 13 ans et huit adultes.

La terre s'est affaissée tôt le 30 décembre à Ask, dans la municipalité de Gjerdrum, à 25 km au nord-est d'Oslo, entraînant avec elle une dizaine de maisons et 31 logements, et causant l'évacuation d'un millier de personnes.

Au début de l'opération tôt mercredi, les secours avaient pu sauver plusieurs personnes, en les hélitreuillant.

Les secours, qui ont reçu à la mi-journée la visite du couple royal et du prince héritier, s'activent également pour récupérer des animaux de compagnie.

Après avoir rencontré les équipes de sauvetage, le roi Harald, la reine Sonja et le prince Haakon se sont recueillis dans l'église de Gjerdrum, où ils ont allumé des cierges pour les victimes, avant de discuter avec des survivants.

«J'ai du mal à trouver des choses à dire, car c'est absolument horrible», a dit le souverain, visiblement très touché, à l'issue de la visite.

La terre qui a glissé est une argile spécifique, présente en Norvège et en Suède, qui peut se fluidifier et s'effondrer rapidement. Mais la probabilité d'un éboulement similaire dans la région reste faible, estime la Direction norvégienne des eaux et de l'énergie (NVE).

Sur sa recommandation, les autorités ont décidé de réduire la zone d'évacuation, permettant ainsi à plusieurs personnes de rentrer chez elles.

Sur place, on peut voir un trou béant, à flanc de colline, avec des débris de maisons partiellement recouverts de neige tombée depuis la catastrophe. 

La majorité des évacués, logés dans des hôtels des environs, ne peuvent retourner chez eux car le terrain reste instable. Il s'est encore effrité dans la nuit de vendredi à samedi.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.