Raphaël Quenard, l'improbable nouvelle star du cinéma français

Raphaël Quenard est passé, en quelques mois, du statut de jeune acteur cantonné aux seconds rôles à celui de gloire montante du cinéma français (Photo, AFP).
Raphaël Quenard est passé, en quelques mois, du statut de jeune acteur cantonné aux seconds rôles à celui de gloire montante du cinéma français (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 24 février 2024

Raphaël Quenard, l'improbable nouvelle star du cinéma français

  • Star de la 49e cérémonie des César, il est aussi en lice pour la statuette du meilleur acteur pour «Yannick»
  • Dans «Chien de la casse», sacré vendredi meilleur premier film, l'acteur de 32 ans incarne Mirales

PARIS: Une ascension fulgurante : sacrée révélation masculine de l'année pour "Chien de la casse", Raphaël Quenard est passé, en quelques mois, du statut de jeune acteur cantonné aux seconds rôles à celui de gloire montante du cinéma français.

Star de la 49e cérémonie des César, il est aussi en lice pour la statuette du meilleur acteur pour "Yannick" et pour un court-métrage qu'il a codirigé.

Dans "Chien de la casse", sacré vendredi meilleur premier film, l'acteur de 32 ans incarne Mirales, un jeune qui traîne en jogging dans son petit village du sud de la France.

Ce premier film sur la jeunesse rurale, signé Jean-Baptiste Durand, avait offert un écrin à l'acteur, à la tchatche inimitable, que certains comparent déjà à Patrick Dewaere.

"J'ai une phrase que j'ai entendu : +Nos vies sont jalonnées de souffrance et de chagrin. Mais la plus terrible d'entre elles, c'est de nous voir tous les jours nous acharner à étouffer le p'tit enfant qui est en nous+", at-il déclaré sur scène, en recevant son prix.

En 2023, il a été aussi Yannick pour Quentin Dupieux, un spectateur de théâtre, en colère, qui prend à partie les comédiens au beau milieu de la représentation d'une pièce.

"C'est clair que ça bouge pour moi", répondait l'acteur à l'AFP en juillet à la sortie du long-métrage "Cash", en juillet sur Netflix.

«Couteau entre les dents»

Si Jérémie Rozan, le réalisateur de "Cash", n'hésite pas à voir en lui "un grand acteur", Raphaël Quenard n'en est pourtant qu'à ses débuts.

Son premier rôle en tant que tête d'affiche, il l'a décroché "le couteau entre les dents" pour "Chien de la casse" (102.000 entrées). "J'ai harcelé et envoyé une quantité astronomique de mails. Il (le réalisateur, NDLR) n'en pouvait plus à la fin".

"C'est quelqu'un qui a une grande part d'ombre mais qui ne peut se reprendre à ça", assure-t-il de son phrase si singulier : lent et saccadé, le tout servi par une voix nasillarde.

Presque au même moment sortait dans les salles "Je verrai toujours vos visages" (plus d'un million d'entrées) de Jeanne Henry. L'acteur aux cheveux en bataille, qui y incarnait un frère incestueux, n'y jouait qu'un petit rôle mais dans une scène clé du film.

"C'est encore un peu tôt pour le dire mais je crois que c'est ce film qui m'a aidé à me faire connaître", avançait celui qui a été repéré en 2018 dans la série "HP", avant d'enchainer les tournages ("Fragile", "Fumer fait tousser", "Novembre") dans des rôles mineurs.

Depuis, "il ya plus de propositions, beaucoup plus d'opportunités (...)", explique-t-il. Il a en parallèle réalisé avec Hugo David un court-métrage plein d'autodérision, "L'acteur ou la surprenante vertu de l'incompréhension".

Plusieurs vies

Né en 1991 dans la banlieue de Grenoble où il a grandi, l'acteur a eu plusieurs vies.

Enfant, c'est d'abord footballeur qu'il s'imagine, puis militaire, avant de faire des études de chimie, notamment en Angleterre.

En rentrant en France, il opère un changement radical. Sortez la chimie, place au métier de comédien. "C'est jouissif de se dire qu'on peut tout être: mécanicien, chimiste, prof.. Plus besoin de choisir", plaisantait-il.

Mais le chemin vers le 7e art a été long. C'est par l'association 1.000 visages, fondée par la réalisatrice de "Divines", Houda Benyamina, qu'il fait ses premières armes. Cette association aide à l'insertion des jeunes des quartiers prioritaires et des zones rurales dans le cinéma.

"On se voyait trois fois par semaine. On a travaillé des textes et on a fait des impros", confiait-il.

Une formation express qui lui permet d'avoir ses premiers rôles. "Avant ça, j'avais fait des courts-métrages un peu underground. L'association m'a permis de rentrer en contact avec de jeunes réalisateurs et d'avoir mes premiers rôles rémunérés", racontait-il.

S'il cumule les genres, il revendique son goût pour un "cinéma populaire et exigeant, trop souvent assimilé, à tort, à de la médiocrité".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com