Piaget brille à Art Dubai

Art Dubai est un événement clé dans le monde de l'art contemporain international et de la scène artistique qui a toujours suscité un intérêt particulier chez Piaget. (AFP).
Art Dubai est un événement clé dans le monde de l'art contemporain international et de la scène artistique qui a toujours suscité un intérêt particulier chez Piaget. (AFP).
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Publié le Mardi 26 mars 2024

Piaget brille à Art Dubai

  • L’exposition The House of Gold a pour objectif de servir de dialogue entre le riche patrimoine de la maison et son présent si dynamique
  • «Cette marque emblématique partage notre vision de l'art, de l'artisanat et de l'excellence», confie Benedetta Ghione, directrice exécutive d'Art Dubai

PARIS : Au cœur de Madinat Jumeirah, à Dubaï, Piaget compte renouer avec l'essence même de son style en célébrant le pouvoir de l'homme et l'énergie rayonnante de son orfèvrerie emblématique avec son exposition intitulée «The House of Gold» («La Maison de l’or»). Marqué par des collaborations inspirantes avec des artistes et des designers de la région, cet événement s’inscrit dans le cadre de la foire d’art contemporain Art Dubai, qui se déroulera du 1er au 3 mars.

«Participer à la 17e édition d'Art Dubai en 2024 et à la grande fête de Piaget, c'est l'occasion de faire le point sur l'évolution de l'art et de la technologie à l'occasion de son 150e anniversaire. C’était pour nous un choix indéniable et naturel», explique Benjamin Comar, le PDG de Piaget.

Art dubai en bref

Art Dubai est un événement clé dans le monde de l'art contemporain international et de la scène artistique qui a toujours suscité un intérêt particulier chez Piaget. Cette partie du monde tient à cœur à la famille Piaget depuis les années 1960.

L’exposition The House of Gold a pour objectif de servir de dialogue entre le riche patrimoine de la maison et son présent si dynamique.

Il s'agit d'un espace de fusion créative qui met en avant les icônes ainsi que les nouvelles technologies de l'information et de la communication, leurs réinterprétations contemporaines, reliées par un fil conducteur: les merveilles de l'histoire.

L'or est la matière la plus noble qui soit. Séduisant à l'infini, il est fondu, maîtrisé, minutieusement sculpté et gravé par les artisans des «Ateliers de l'extraordinaire», qui travaillent en secret dans la maison genevoise de Piaget.

Sous leurs yeux passionnés et leurs mains si habiles voient le jour des pièces uniques, précieux mélange d’horlogerie de luxe et de haute joaillerie.

«Nous sommes ravis d'accueillir Piaget à Art Dubai en tant que partenaire pour la haute joaillerie et l'horlogerie. Cette marque emblématique partage notre vision de l'art, de l'artisanat et de l'excellence», confie Benedetta Ghione, directrice exécutive d'Art Dubai.

Dans un coin, on aperçoit un collier Swinging Sautoir, qui propose une nouvelle façon de lire l'heure, ainsi que des montres Limelight Gala, frappées du logo de la maison.

Les manchettes sont créées en combinant des effets texturés avec les couleurs des pierres ornementales. La virtuosité qui est à l'œuvre dans l'horlogerie des ateliers est tout aussi remarquable, mettant en lumière l'art de la fabrication des montres ultrafines de Piaget, des toutes premières versions au «Calendrier perpétuel» Piaget Polo, des modèles ultraminces récemment sortis par la manufacture.

Le point culminant de la visite de House of Gold sera la présentation d'une véritable icône de l'expertise de l'or de Piaget.

La pièce d'horlogerie, entièrement sculptée dans les métaux les plus précieux pour former une pièce rare, a été conçue pour être utilisée dans le cadre d'un projet de recherche d'art qui tient à la fois du bracelet fin et de la montre: la Piaget Polo 79. Ce bracelet légendaire, conçu pour être utilisé dans le monde entier, sera dévoilé à l'occasion d'Art Dubai. Voilà qui devrait donner le ton de ce 150e anniversaire de la marque avant l'événement incontournable Watches and Wonders, qui aura lieu au mois d’avril.

Au cours des cent cinquante ans d’existence de la maison, un large éventail d’artistes et des célébrités ont croisé la famille Piaget. Ils font partie de l’illustre Piaget Society.

Cet esprit perdure aujourd'hui grâce à deux collaborations créatives qui seront dévoilées à l'occasion de la 17e édition d'Art Dubai.

Tout d'abord, une édition limitée de la montre Limelight Gala, réinventée par la créatrice Shamsa Alabbar. Cette œuvre est une réinterprétation hypnotique de la typographie et du graphisme arabe. Les courbes de la montre joaillière emblématique sont le reflet du design de la marque.

D'autre part, Piaget donnera carte blanche à l'artiste Razan Alazzouni, qui a déjà participé à un duo avec Piaget pour réinterpréter la collection de bijoux intitulée «Possession». Cette fois, elle s'inspirera d'une autre version de la Limelight Gala, en or avec une marqueterie de pierres. Le résultat? Une harmonie parfaite née de la rencontre d'esprits de deux cultures, deux époques, deux mondes différents. Un nouveau chapitre de l'histoire de l'extraleganza («extrême élégance») de Piaget s’écrit donc.


Quand Pompidou "copie" le Louvre: 100 artistes exposent à Metz

Centre Pompidou (Photo AFP)
Centre Pompidou (Photo AFP)
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  • À partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».
  • Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

METZ, FRANCE : Faire revivre des œuvres du Louvre à travers le regard de 100 artistes : à partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».

Les commissaires de l'exposition, Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains du musée du Louvre, et Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, ont voulu en faire « une radioscopie de l'art contemporain et une exposition pour les amoureux de l'histoire de l'art ».

L'exposition est le résultat d'une « invitation envoyée à 100 artistes, non copistes a priori, à réactiver des œuvres du patrimoine », résume Donatien Grau.

Ici, une sculpture romaine recouverte de ballons métalliques colorés attire l'œil du visiteur : il s'agit d'une copie réalisée par l'artiste américain Jeff Koons de L'Hermaphrodite endormi, une sculpture antique dont on ignore l'auteur.

Un peu plus loin, plusieurs artistes ont fait le choix de créer leur interprétation de La Liberté guidant le peuple (1830) d'Eugène Delacroix : c'est le cas de Bertrand Lavier avec Aux armes citoyens (2025), dans lequel il se concentre sur les armes et le drapeau peints dans la version originale.

« La Vierge et l'Enfant au chancelier Rolin » (XVe siècle), peint par Jan Van Eyck, a aussi été en partie copié par l'Irano-Américain Y.Z. L'artiste Kami, quant à lui, a décidé de s'emparer d'un petit détail de l'œuvre originale, les mains, qu'il a reproduit comme un symbole. 

On peut aussi découvrir « la Joconde » copiée par le collectif Claire Fontaine, qui a camouflé son visage d'une tache noire, lui ôtant son sourire énigmatique.

Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

Giulia Andreani a réalisé trois portraits de femmes, a aimé « se heurter à des œuvres du Louvre », « détourner la technique » et « exploser le format ».

Chiara Parisi note que certaines copies sont réalisées presque à l'identique : « On est un peu déstabilisés » dans un premier temps en les regardant, puis « après on reconnaît la patte de l'artiste ».

D'autres, au contraire, ont détourné les originaux pour en faire des créations où « les œuvres ne sont pas là pour être reconnues », précise-t-elle. 

L'artiste Neila Czermak Ichti a détourné le tableau Roger délivrant Angélique (1819) de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans sa version, « tout le monde a un peu changé de place. Le défi consistait à ce que le monstre n'ait pas la même place sans pour autant devenir une victime comme Angélique dans la version originale.

Donatien Grau a également mis en garde : « Le sujet de l'exposition n'est pas la copie, mais la pluralité des copistes. » « Copier, aujourd'hui, ce n'est pas se mettre face au tableau et le dupliquer. C'est mille autres choses » illustrées dans l'exposition.

Cela met aussi en valeur le patrimoine, qui « n'existe que quand on le recrée, qu'on le fait vivre, quand on l'habite », selon Donatien Grau.

Les œuvres originales n'ont pas été transportées à Metz : le visiteur peut les retrouver reproduites dans le catalogue d'exposition (25 euros) qui, selon Mme Parisi, « prolonge la visite ».

L'exposition « Copistes. En collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre » est visible jusqu'au 2 février 2026.


«Fever Dream» avec Fatima Al-Banawi débarque sur Netflix

Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
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  • Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté au Festival international du film de la mer Rouge 2023
  • Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle

DUBAI : Le dernier long métrage du cinéaste saoudien Faris Godus, "Fever Dream", est désormais disponible en streaming sur Netflix, réunissant un casting local étoilé comprenant Fatima Al-Banawi, Sohayb Godus, Najm, Hakeem Jomah et Nour Al-Khadra.

Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté en première mondiale au Festival international du film de la mer Rouge 2023.

Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle. Avec sa fille, il entreprend de se venger d'un puissant portail de médias sociaux. Mais à mesure qu'ils s'enfoncent dans leur quête de célébrité et de rédemption numérique, la frontière entre l'ambition et l'obsession commence à s'estomper.


Najm joue le rôle d'Ahlam, la fille de Samado, tandis que Jomah apparaît dans le rôle de Hakeem, un agent de relations publiques engagé pour aider à restaurer l'image publique de Samado. Al-Banawi joue le rôle d'Alaa, un autre agent de relations publiques qui travaille aux côtés de Hakeem.

Godus est célèbre pour son œuvre "Shams Alma'arif" (Le livre du soleil), également diffusée sur Netflix, et "Predicament in Sight".

Il a précédemment déclaré dans une interview accordée à Arab News : "(En Arabie saoudite), nous disposons d'un sol riche pour créer du contenu et nous avons tant d'histoires à raconter. Je pense qu'aujourd'hui, le soutien apporté par notre pays est tout simplement formidable. Les gens ont tellement de chances de créer des films aujourd'hui".

Mme Al-Banawi est connue pour ses rôles dans "Barakah Meets Barakah" et dans le thriller saoudien "Route 10".

Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec "Basma", dans lequel elle joue également le rôle-titre - une jeune femme saoudienne qui revient dans sa ville natale de Jeddah après avoir étudié aux États-Unis. De retour chez elle, elle est confrontée à la maladie mentale de son père, à des liens familiaux tendus et au défi de renouer avec une vie passée qui ne lui semble plus familière.

"Je me suis vraiment lancée dans le cinéma - en 2015 avec mon premier long métrage en tant qu'actrice - avec une intention : combler le fossé entre les arts, l'impact social et la psychologie", avait-elle déclaré à Arab News. "Et j'ai pu me rapprocher de cette union lorsque je me suis positionnée en tant qu'auteur-réalisateur, plus qu'en tant qu'acteur."


Nintendo écoule 3,5 millions de consoles Switch 2 en 4 jours, un record

Cette photo d'archive prise le 5 juin 2025 montre un client (à droite) achetant une Nintendo Switch 2 dans un magasin d'électronique à Tokyo.(Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
Cette photo d'archive prise le 5 juin 2025 montre un client (à droite) achetant une Nintendo Switch 2 dans un magasin d'électronique à Tokyo.(Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
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  • « Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a indiqué le groupe dans un communiqué.
  • L'enjeu est énorme pour Nintendo : même s'il se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90 % de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.

TOKYO : Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d'unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l'espace de quatre jours, établissant un nouveau record dans l'industrie.

« Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Selon plusieurs analystes, elle a également battu des records de ventes pour une console de salon, devançant la première Switch et la PlayStation 5 de Sony, respectivement vendues à 2,7 et 3,4 millions d'unités au cours de leur premier mois de commercialisation.

La Playstation 2, la console la plus vendue de tous les temps, n'avait franchi la barre des 2 millions de ventes qu'après deux semaines.

La Switch 2 avait fait l'objet d'une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon avant son lancement. 

Le géant japonais du jeu vidéo Nintendo a affirmé mercredi avoir vendu 3,5 millions d'unités de sa nouvelle console hybride Switch 2 à travers le monde en l'espace de quatre jours, établissant un nouveau record dans l'industrie.

« Il s'agit d'un record pour une console Nintendo sur les quatre premiers jours » de sa commercialisation, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon plusieurs analystes, elle a également battu des records de ventes pour une console de salon, devançant la première Switch et la PlayStation 5 de Sony, respectivement vendues à 2,7 et 3,4 millions d'unités au cours de leur premier mois de commercialisation.

La Playstation 2, la console la plus vendue de tous les temps, n'avait franchi la barre des 2 millions de ventes qu'après deux semaines.

La Switch 2 avait fait l'objet d'une importante vague de précommandes, avec 2,2 millions de demandes sur la boutique en ligne Nintendo pour le seul Japon avant son lancement. 

« Le coffret Mario Kart World pour Switch 2 comprend une console Switch 2 en japonais (disponible au Japon uniquement) et une version numérique de Mario Kart World sortie le même jour. Il s'agit d'une offre à prix abordable », s'est défendu Nintendo mercredi.

Le géant japonais du jeu vidéo espère égaler le succès fulgurant de la Switch : sortie en mars 2017, elle s'est écoulée à plus de 154 millions d'exemplaires depuis, ce qui en fait la troisième console la plus vendue de tous les temps derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS.

Mais après huit ans, les ventes s'étaient essoufflées (elles ont plongé de 22 % en 2024-2025), laissant place à la lassitude des consommateurs qui attendaient la sortie d'une nouvelle version.

L'enjeu est énorme pour Nintendo : même s'il se diversifie dans les parcs à thème et les films à succès, environ 90 % de ses revenus proviennent de l'activité liée à sa console vedette.

Comme la Switch originale, la nouvelle version est une console hybride qui peut être utilisée en déplacement ou connectée à un téléviseur, mais elle dispose d'un écran plus grand, d'une mémoire huit fois supérieure et d'un micro intégré. 

De nouvelles fonctionnalités permettent aux utilisateurs de discuter en ligne et de partager temporairement une partie avec des amis, atout jugé crucial pour séduire des consommateurs habitués à regarder des jeux en streaming.