This is Not Your Grave, de l'artiste palestinienne Dima Srouji, sonde l'architecture en tant qu ’abri, résistance et oppression

Hearth, Dima Srouji. (Photo fournie)
Hearth, Dima Srouji. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 01 mars 2024

This is Not Your Grave, de l'artiste palestinienne Dima Srouji, sonde l'architecture en tant qu ’abri, résistance et oppression

  • Les projets des artistes Abbas Akhavan, Asma Belhamar et Vikram Divecha seront élaborés dans le courant de l'année et ils viendront compléter ceux de Dima Srouji
  • Dima Srouji a été lauréate du prix Jameel 2022-2023 du Victoria & Albert Museum de Londres et elle enseigne actuellement au Royal College of Art de Londres

DUBAÏ: L'artiste palestinienne Dima Srouji a installé dans trois zones distinctes de l'avenue Alserkal de Dubaï, un centre créatif de la ville, une nouvelle œuvre spécifique intitulée This is Not Your Grave, qui explore l'utilisation de l'architecture comme abri, comme résistance et comme oppression. 

L’œuvre fait partie de «Walk with Me», l’édition 2024-2025 de commandes d’art public de l’avenue Alserkal, organisée par Zoe Whitley, basée à Londres, conservatrice, écrivaine et directrice de la Chisenhale Gallery, dans la capitale britannique. 

Zoe Whitley a été inspirée par l’accessibilité de l’avenue Alserkal et par la variété des sites culturels pour les visiteurs, qui se déplacent à pied plutôt qu’en voiture. Les œuvres invitent ainsi le visiteur à se promener dans cette zone et à découvrir de nouvelles créations. Les commandes d'art public d'Alserkal, inaugurées en 2015, comprennent de nouvelles œuvres ambitieuses, qui restent accessibles aux visiteurs de l'avenue Alserkal, tant du point de vue esthétique qu’intellectuel. 

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Library, Dima Srouji. (Photo fournie) 

L’une des pierres angulaires du travail de Dima Srouji est ce qu’elle appelle «l’échec de l’architecture». 

«Elle est destinée à protéger les habitants et les utilisateurs, principalement en relation avec le concept de base de l'architecture, qui est l’abri», déclare-t-elle à Arab News. 

«Au cours de ces dernières années, en particulier pendant la pandémie de la Covid-19, j’ai réfléchi à cette idée d’abri en tant que refuge, et à ce que signifie réellement de créer un abri, dans le contexte d’une situation critique, soit durant mon enfance en Palestine», ajoute-t-elle. «Comme nous le voyons encore aujourd'hui à Gaza, qui subit un génocide, et comme nous l'avons constaté dans l'imagerie de Gaza depuis octobre, mais aussi en Palestine en général depuis 1948, l'architecture a été utilisée comme une arme pour construire un État sioniste», soutient l'artiste. 

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Library, Dima Srouji. (Photo fournie) 

Un aspect auquel Dima Srouji dit avoir réfléchi en ce qui concerne l'abri est le fait qu'«il ne s'agit pas nécessairement d'espaces architecturaux et d'espaces intérieurs où l'on peut se cacher tels qu’un tunnel souterrain, mais qu’il peut s’agir également d'éléments aussi simples qu’une baignoire utilisée comme lieu pour s’abriter… parce que si les bombardements ont lieu dans le quartier voisin et que vous ne pouvez pas descendre les escaliers aussi vite que nécessaire, alors l'espace sûr le plus proche est une baignoire. Il en va de même avec les escaliers.» 

L'installation en trois parties représente une baignoire, un escalier et un tunnel, en tant qu’éléments architecturaux qui représentent un abri. 

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Sanctuary, Dima Srouji. (Photo fournie) 

«Je ne m'y intéresse pas seulement du point de vue architectural en raison de leur volume en tant qu’espace confiné, mais aussi du fait que ce sont des espaces où les gens peuvent se rassembler et où la structure familiale devient un véritable refuge où s’abriter», indique-t-elle. 

Zoe Whitley indique avoir découvert le travail de Dima Srouji pour la première fois lors d'une exposition collective à Djeddah. «J'ai été immédiatement fascinée par sa sensibilité à l’environnement et par son étude minutieuse de la façon dont les villes sont construites, puis évoluent. Elle nous montre comment nous nous déplaçons à travers et à l’intérieur des espaces, rarement de la manière prévue par l’architecte», explique-t-elle à Arab News. 

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Library, Dima Srouji. (Photo fournie) 

«L'installation en trois parties de Dima est une véritable invitation à se promener dans l'avenue Alserkal», précise-t-elle. «Tous les commissaires d'exposition souhaitent que les visiteurs s'attardent et le concept de Dima nous encourage à nous rassembler, à nous attarder et à réfléchir.» 

Les projets des artistes Abbas Akhavan, Asma Belhamar et Vikram Divecha seront élaborés dans le courant de l’année et ils viendront compléter ceux de Dima Srouji. 

Dima Srouji a été lauréate du prix Jameel 2022-2023 du Victoria & Albert Museum de Londres et elle enseigne actuellement au Royal College of Art de Londres. Ses œuvres font partie des collections permanentes du Stedelijk Museum Amsterdam, du Victoria & Albert Museum, de l’Institut du monde arabe, du Corning Museum of Glass et de TBA21. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.


L'Américain Paul Auster, auteur de la «Trilogie new-yorkaise», disparaît à l'âge de 77 ans

L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
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  • Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues
  • Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993

NEW YORK: Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise", est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé une amie de la famille.

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué Jacki Lyden dans un email à l'AFP, après avoir informé le New York Times.

"Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau +Vous quittez le Cancerland+ qui marque la frontière du pays", avait-elle dit.

Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."