L’Arabie saoudite célèbre le Jour du drapeau

Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée. (SPA)
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Publié le Lundi 11 mars 2024

L’Arabie saoudite célèbre le Jour du drapeau

  • Le ministre du Tourisme met l’accent sur l’importance du drapeau dans la réflexion de l'unité nationale
  • Les places et les routes de toutes les régions du Royaume ont été décorées de drapeaux pour célébrer cette journée

RIYAD: Le Jour du drapeau a été célébré lundi en Arabie saoudite, et plusieurs responsables ont adressé leurs félicitations au roi Salmane, au prince héritier Mohammed ben Salmane, au vice-Premier ministre et au ministre de la Défense.

L’année dernière, le roi a proclamé le 11 mars «Jour du drapeau saoudien», une célébration annuelle en l’honneur du drapeau national du Royaume. Le drapeau saoudien vert porte la chahada, la profession de foi musulmane, inscrite au-dessus de l’épée.

Le ministre saoudien du Tourisme, Ahmed al-Khatib, a rappelé l’importance du drapeau du Royaume, affirmant qu’il représente l’unification, la force, la justice et le développement.

M. Al-Khatib a déclaré que le drapeau vert symbolisait les idéaux nationaux les plus nobles et a ajouté que le drapeau racontait l’histoire d’une patrie, l’ambition de ses dirigeants et la volonté d’une nation florissante.

Il a exprimé sa gratitude pour le développement et la prospérité du pays, priant pour la sécurité et la stabilité du Royaume, ainsi que pour le bien-être de ses dirigeants et de son peuple.

Les places et les routes de toutes les régions du Royaume ont été décorées de drapeaux pour célébrer cette journée. Des drapeaux ont également été hissés sur tous les bâtiments gouvernementaux, les institutions publiques du Royaume et ses ambassades.

Par ailleurs, les départements de l’éducation de tout le Royaume ont célébré cette journée dans les écoles privées et publiques, dans les universités et dans leurs bureaux.

Les citoyens du Royaume ont affirmé que le Jour du drapeau renforçait le sentiment d’appartenance nationale et célébrait la riche histoire du Royaume.

Le cheikh Dr Khaled ben Mohammed al-Youssef, président du Conseil administratif de la magistrature et président du Conseil des doléances, a déclaré que le Jour du drapeau saoudien commémorait l’unification historique du pays par le roi Abdelaziz et l’adoption de son drapeau.

«Notre pays, avec ses projets de développement en cours, sa prospérité actuelle et ses aspirations futures, est ancré dans l’histoire honorable de l’unification nationale et de l’adoption du drapeau», a-t-il souligné.

De nombreux gouverneurs des régions et des organismes gouvernementaux du Royaume ont également félicité les dirigeants à l’occasion du Jour du drapeau saoudien.

Le drapeau saoudien a subi plusieurs modifications au fil du temps. À l’origine, il s’agissait d’un drapeau vert avec une bande blanche et la chahada au centre. Deux épées croisées ont ensuite été ajoutées. Le drapeau moderne est entièrement vert et porte la chahada ainsi qu’une épée droite en dessous.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Le patrimoine de la conservation des dattes se perpétue à Al-Jouf

Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
Malgré le développement de techniques de production agricole utilisées dans les usines modernes, les familles de la région restent attachées à cette tradition ancestrale. (SPA)
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  • La région d’Al-Jouf préserve une tradition ancienne de conservation des dattes, appelChaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économiqueée Al-Maknuz, en parallèle des méthodes modernes
  • Chaque année, le festival des dattes de Dumat Al-Jandal célèbre cette culture locale tout en servant de vitrine économique pour les producteurs

RIYAD : Parmi les nombreuses pratiques sociales traditionnelles héritées dans la région d’Al-Jouf figure la coutume du remplissage des dattes.

Les dattes fraîches récoltées en été sont conservées selon une méthode qui permet de les stocker en toute sécurité et de les consommer durant tout l’hiver.

Malgré le développement des techniques agricoles modernes utilisées dans les usines actuelles, les familles de la région tiennent à cette tradition ancestrale.

Ahmed Al-Arfaj et sa famille réalisent chaque année le processus de remplissage et de conservation de la récolte de leur ferme, et il tient à transmettre ce savoir-faire à ses enfants — qui, à leur tour, le transmettront aux générations futures.

Ils s’appuient principalement sur la production de dattes Hilwah Al-Jouf, a-t-il expliqué, et le processus commence par ce qu’on appelle Al-Laqat (cueillette) ou Al-Haddad (récolte). Les dattes sont ensuite séchées au soleil afin d’en évaporer toute l’humidité.

La prochaine étape est celle de Al-Taqmi‘ (tri), durant laquelle les noyaux sont retirés et les dattes non conformes écartées. Elles sont ensuite conditionnées dans des contenants hermétiquement fermés — une technique moderne, car auparavant, on utilisait de grands récipients en argile appelés Al-Khawabi.

Al-Arfaj a précisé que cette coutume est localement appelée Al-Maknuz (conservation). Elle permet notamment de produire du mélasse de dattes et des dattes Al-Mujarrash (transformées), dont les sucres ont cristallisé, leur donnant un goût et une texture uniques.

La région d’Al-Jouf célèbre cette production à travers le festival annuel des dattes qui se tient à Dumat Al-Jandal. En plus de mettre en valeur les différentes variétés de dattes, cet événement constitue un outil marketing important.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com