Le contrat de l’aéroport de la mer Rouge attribué à une entreprise irlandaise

Le projet de la mer Rouge a été lancé en juillet 2017 (Photo Fournie)
Le projet de la mer Rouge a été lancé en juillet 2017 (Photo Fournie)
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Publié le Mercredi 06 janvier 2021

Le contrat de l’aéroport de la mer Rouge attribué à une entreprise irlandaise

  • «Nous avons l’intention de proposer une expérience aéroportuaire fluide aux passagers, renforcée par un engagement à atteindre les objectifs stricts de développement durable de la TRSDC»
  • L’aéroport international de la mer Rouge accueillera un million de passagers par an lorsque le projet de villégiature sera achevé en 2030, avec une capacité de pointe de 900 passagers par heure

DUBAÏ: La Compagnie de développement de la mer Rouge (TRSDC), le promoteur de tourisme détenu à 100 % par le Fonds d’investissement public saoudien (PIF), a choisi l’entreprise DAA International pour exploiter l’aéroport international de la mer Rouge. 

La société aéronautique irlandaise fournira les opérations d’aérodrome et de terminal, les services aéronautiques, la gestion des installations et les activités commerciales, ainsi que les services d’entreprise et financiers. «Notre aéroport ultramoderne offrira une porte d’entrée unique aux clients arrivant à notre destination. Cette annonce est une étape importante pour donner vie à l’expérience avant d’accueillir les visiteurs d’ici à la fin de 2022», explique John Pagano, PDG de la TRSDC. 

«DAA International a été sélectionnée, car nous sommes convaincus qu’elle peut offrir non seulement une expérience aéroportuaire digne de notre destination de luxe, mais aussi pour son engagement à garantir que nos objectifs de développement durable sont atteints.» 

DAA International fait partie du groupe DAA, qui exploite et gère des aéroports, des voyages et des commerces de détail dans seize pays. La société irlandaise exploite déjà, par exemple, le terminal 5 de l’aéroport international du roi Khaled de Riyad depuis son ouverture en 2016. 

«Nous avons l’intention de proposer une expérience aéroportuaire fluide aux passagers, renforcée par un engagement à atteindre les objectifs stricts de développement durable de la TRSDC. Nous sommes heureux de faire notre travail et d’aider à ouvrir cette nouvelle destination et ce merveilleux pays au reste du monde», poursuit le dirigeant. 

L’aéroport international de la mer Rouge accueillera un million de passagers par an lorsque le projet de villégiature sera achevé en 2030, avec une capacité de pointe de 900 passagers par heure. Le projet d’aéroport a été confié au cabinet d’architecture Foster + Partners en octobre 2019. 

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a lancé ce grand projet en juillet 2017. Les éléments de la première phase devraient ouvrir en 2022 et s’achever en 2030. 

La construction de l’aéroport est en cours, et la TRSDC a annoncé l’année dernière qu’elle avait attribué à ce jour environ 500 contrats d’une valeur de 12 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,22 euro). Le montant a atteint la somme de 15 milliards de riyals à la fin de l’année 2020. 

En 2022, lorsque les premiers clients seront accueillis dans le complexe, quatre hôtels proposeront leurs services. Avant 2023, douze autres devraient ouvrir leurs portes, ce qui porte le nombre total de chambres d’hôtel à 3 000 sur cinq îles et deux stations balnéaires intérieures. 

Une fois achevé en 2030, l’aéroport comptera 50 hôtels offrant jusqu’à 8 000 chambres d’hôtel et 1 300 propriétés résidentielles réparties sur 22 îles et six stations balnéaires intérieures. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com