Al-Dawsari maintient l'Arabie saoudite sur la voie de la Coupe du monde 2026

Salem Al-Dawsari d'Arabie Saoudite célèbre, avec Roberto Mancini, après avoir marqué contre le Tadjikistan, Stade Al-Awwal, Riyadh (Reuters)
Salem Al-Dawsari d'Arabie Saoudite célèbre, avec Roberto Mancini, après avoir marqué contre le Tadjikistan, Stade Al-Awwal, Riyadh (Reuters)
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Publié le Vendredi 22 mars 2024

Al-Dawsari maintient l'Arabie saoudite sur la voie de la Coupe du monde 2026

  • Salem Al-Dawsari a contourné une provocation de Parvizdzhon Umarbaev.
  • On sentait que le Tadjikistan allait se procurer une grosse occasion et, même si ce n'était pas la plus flagrante, Rustam Soirov tirait à côté depuis l'intérieur de la surface à la 94e minute.

RIYAD : L'Arabie saoudite a battu le Tadjikistan 1-0 à Riyad, jeudi, pour faire trois victoires sur trois dans les qualifications pour la Coupe du monde 2026. Un but en première période de Salem Al-Dawsari a confirmé la position des Faucons verts en tête du groupe G, avec un pied dans le dernier tour sur la route de l'Amérique du Nord.

Cette victoire était la bienvenue, surtout après la déception de la Coupe d'Asie en janvier et la défaite aux tirs au but face à la Corée du Sud.

Ce triomphe a également été le fruit d'une lutte acharnée, les visiteurs s'étant battus des deux côtés du terrain. Il a fallu un moment de qualité de la part du joueur asiatique de l'année pour débloquer la situation et prendre les points.

Les Centrasiatiques, qui ont atteint les huitièmes de finale de la Coupe d'Asie, ont effectué la plupart des premières courses et ont profité de plusieurs passes mal placées pour presser la défense des hôtes qui a tenté, et parfois échoué, à jouer de l'arrière.

Mais malgré toutes ses actions prometteuses, le Tadjikistan n'a pas réussi à obtenir le résultat escompté tout au long de la soirée.

Il aurait pu se passer de quelqu'un comme Al-Dawsari, qui a semblé être le joueur le plus vif sur le terrain dès le premier coup de sifflet. La star d'Al-Hilal a failli marquer à bout portant après s'être frayé un chemin à travers la défense dès la 11e minute. Peu après, les supporters locaux réclamaient un penalty après que Saleh Al-Shehri se soit écroulé dans la surface, mais l'arbitre rejetait les appels.

Les appels à un coup de pied de réparation se font encore plus pressants à la suite d'une main sur un tir de Saud Abdulhamid, mais les officiels restent impassibles.

Cela ne s'est pas avéré crucial, car Al-Dawsari a ensuite fait étalage de sa classe. Il récupère le ballon, contourne un défi de Parvizdzhon Umarbaev et, alors que trois maillots rouges convergent vers sa position à l'entrée de la surface, décoche une frappe à ras de terre qui ne laisse aucune chance au gardien de but.

Les visiteurs auraient pu égaliser à la demi-heure de jeu lorsqu'une erreur défensive a permis à Alisher Dzhalilov d'entrer en jeu, mais son tir a été bloqué par la jambe du gardien Mohammed Al-Owais.

Les deux équipes continuaient d'avancer et un penalty était à nouveau demandé lorsque Al-Shehri était mis à terre, mais la faute avait été commise juste à l'extérieur de la surface. Sur le coup franc qui s'ensuivait, Mohamed Kanno passait tout près du but.

Le Tadjikistan se rapproche en début de seconde période, Ehson Panjshanbe tirant à côté depuis l'extérieur de la surface. L'attaque tadjike donnait au Royaume des occasions de contre-attaque, mais la passe décisive n'était pas trouvée, même si Kanno passait à nouveau près du but.

Abdulhamid s'échappe dans la surface à huit minutes de la fin, mais il tarde trop à tirer et sa frappe est bloquée.

On sentait que le Tadjikistan allait se procurer une grosse occasion, et même si ce n'était pas la plus flagrante, Rustam Soirov tirait à côté depuis l'intérieur de la surface à la 94e minute.

Le coup de sifflet a retenti et, bien que les hommes de Roberto Mancini n'aient pas livré une prestation de grande qualité, ce résultat les place en position de force.

Avec la victoire 3-0 de la Jordanie au Pakistan plus tôt dans la journée, l'Arabie saoudite prend la tête du groupe avec cinq points d'avance. Les deux premiers du groupe se qualifient pour le tour final.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.