A Paris, la naissance de l'impressionnisme comme vous ne l'avez jamais vue

Un visiteur regarde le tableau "La Lecture" (1873) de la peintre impressionniste française Berthe Morisot (1841-1895) (Photo, AFP).
Un visiteur regarde le tableau "La Lecture" (1873) de la peintre impressionniste française Berthe Morisot (1841-1895) (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 24 mars 2024

A Paris, la naissance de l'impressionnisme comme vous ne l'avez jamais vue

  • C'est une exposition indépendante organisée par un groupe d'une trentaine d'artistes de tous horizons qui veulent s'affranchir des règles et des parcours établis
  • Dotés de casques de réalité virtuelle, les visiteurs peuvent revivre la soirée d'inauguration de l'exposition de 1874

PARIS: Des tableaux à foison de Monet, Manet, Renoir, Cézanne, Degas, Sisley ou Morisot, dont des chefs-d'oeuvre rarement prêtés, et une expérience de réalité virtuelle spectaculaire: à Paris, le musée d'Orsay célèbre les 150 ans de l'impressionnisme par une exposition-événement inédite.

Près de 160 oeuvres (tableaux, pastels, dessins, sculptures, gravures...), incluant de nombreux prêts étrangers exceptionnels, sont rassemblées sous l'intitulé "Paris 1874. Inventer l'impressionnisme".

Une vingtaine d'entre elles proviennent des Etats-Unis, où l'exposition sera présentée à la National Gallery of Art de Washington, co-organisatrice, à partir de septembre. Parmi celles-ci: "Boulevard des Capucines" de Claude Monet (Kansas City), "Classe de Danse" d'Edgar Degas (MET New York), "Le Chemin de Fer" et "Le Bal de l'Opéra" d'Edouard Manet (Washington).

Une expérience de réalité virtuelle accompagne l'exposition des toiles physiques (26 mars-14 juillet) et sera prolongée jusqu'au 11 août pour permettre aux visiteurs des Jeux olympiques de Paris d'en bénéficier, selon le musée.

S'affranchir 

Fort de ses récentes recherches, le musée d'Orsay, temple mondial de l'impressionnisme, a souhaité restituer un moment précis de l'histoire de l'art: "la toute première exposition impressionniste, ouverte à Paris le 15 avril 1874, dans l'atelier du photographe Nadar" (alias Gaspard Félix Tournachon), explique à l'AFP Sylvie Patry, commissaire de l'exposition avec Anne Robbins.

A l'époque, elle n'en porte pas encore le nom. C'est une exposition indépendante organisée par un groupe d'une trentaine d'artistes de tous horizons qui veulent s'affranchir des règles et des parcours établis.

Ce sera "un flop économique" (quatre tableaux vendus sur 200 exposés) mais un tremplin pour la notoriété de ces artistes dont le style va révolutionner la peinture, selon les commissaires.

C'est un critique d'art qui, par moquerie, baptise ce style "impressionniste" en contemplant "Impression, soleil levant", un des tableaux de Claude Monet exposés pour l'occasion, souligne Mme Patry. Il représente le port du Havre (nord-ouest de la France) au lever du soleil, une sphère orange se détachant sur fond de brumes et reflets maritimes bleutés.

Dotés de casques de réalité virtuelle, les visiteurs peuvent revivre la soirée d'inauguration de l'exposition de 1874.

Pendant près d'une heure, ils côtoient sur deux étages Renoir, Monet, Degas, Pissaro, Cézanne et leurs œuvres, parmi lesquelles celles d'une femme, Berthe Morisot.

Guinguette 3D 

"Une centaine de casques de réalité virtuelle sont mis à la disposition du public sur un espace d'environ 550 m2 pouvant accueillir jusqu'à 80 personnes en même temps, par petits groupes de trois à six personnes", selon Agnès Abastado, cheffe du service du développement numérique d'Orsay et du musée de l'Orangerie.

Cette expérience, bluffante par la précision du réel illusoire qu'elle crée, reconstitue aussi très précisément des moments en extérieur: guinguette des bords de Seine, balcon d'où Monet a peint le port du Havre, rue de Paris avec ses fiacres et les falaises d'Etretat en Normandie (nord-ouest), où un chiot le conduit au chevalet d'une femme peintre, assise de dos.

Comme dans l'exposition physique, elle introduit aussi le visiteur au Salon, "l'exposition officielle incontournable de l'art contemporain de l'époque avec un jury aux goûts plutôt conservateurs", dit Mme Patry.

"La France sort de la guerre franco-allemande de 1870 perdue contre la Prusse et d'une guerre civile meurtrière, la Commune. On attend alors de l'artiste qu'il restitue une histoire. Les Impressionnistes, eux, veulent peindre le monde tel qu'il est, en plein changement. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, c'est l'industrie, les grandes villes, la globalisation et ils estiment que la peinture doit refléter ce monde moderne", détaille la spécialiste.

"Ils vont s'intéresser à des sujets nouveaux: les chemins de fer, le tourisme, le monde des spectacles, et mettre au cœur de leur peinture la sensation, l'impression, l'instant présent. Ils sortent de l'atelier et des codes, peignent dans la lumière naturelle", ajoute-t-elle.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com