Comment le Royaume s’engage dans la recherche de pointe sur les environnements marins uniques de la mer Rouge

Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)
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Publié le Samedi 30 mars 2024

Comment le Royaume s’engage dans la recherche de pointe sur les environnements marins uniques de la mer Rouge

  • Les expéditions conjointes du Centre national saoudien de la faune et d’Oceans ont révélé l'existence de 20 trous bleus
  • Les explorations futures permettront de mieux cartographier ces formations sous-marines extrêmement profondes et d'identifier une plus grande diversité d’espèces

RIYAD : Alors que l'Arabie saoudite est depuis longtemps célèbre pour ses sites antiques, sa culture distinctive et ses vastes étendues désertiques, les avancées récentes dans la recherche marine et l'exploration pourraient bientôt attirer les scientifiques et les touristes vers les régions bleues du Royaume.

Au cours de la première année seulement d'une expédition décennale dirigée par le Centre national saoudien de la faune, 20 trous bleus, des gouffres sous-marins extrêmement profonds, ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge.

Les trous bleus, ainsi nommés en raison de leur couleur vibrante, sont depuis longtemps considérés comme des refuges pour une variété diversifiée de la vie marine, attirant les chercheurs désireux d'étudier leur remarquable biodiversité et les plongeurs amateurs séduits par leur profonde beauté naturelle.

 

LA FAUNE VIVANT DANS LES TROUS BLEUS

Les coraux

Les poissons

Les invertébrés

Les mammifères marins 

Les tortues de mer

 

Mohammad Qurban, PDG du CNF, a souligné que la découverte des trous bleus marquait une avancée majeure dans l'exploration des écosystèmes marins du Royaume.

« La découverte des trous bleus en Arabie saoudite est le résultat d'un effort d'exploration conjoint mené avec KAUST, l'Université du roi Abdallah pour les sciences et la technologie lors de l'expédition décennale en mer Rouge », a-t-il déclaré à Arab News.

« L'Exploration des Merveilles de la Mer Rouge : Une Expédition de Décennale » est une expédition de recherche scientifique sans précédent lancée l'année dernière par le CNF en partenariat avec OceanX et KAUST.

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Le navire OceanXplorer.  (Photo du CNF)

Les chercheurs utilisent des techniques de plongée avancées, des technologies de télédétection, des engins sous-marins téléguidés et des sous-marins autonomes pour examiner la géologie, l'hydrologie, la biologie et la chimie des trous bleus afin de percer les mystères de ces écosystèmes uniques.

« La plongée scientifique permet une observation directe et la collecte d'échantillons, tandis que la technologie permet la cartographie et l'étude des parties les plus profondes et les plus inaccessibles des trous bleus », a déclaré Carlos Duarte, scientifique en chef de l'expédition et professeur émérite en sciences marines à l'Université du roi Abdallah des Sciences et de la Technologie (KAUST), à Arab News.

Duarte est crédité d'avoir identifié une zone précédemment inexplorée de la côte sud de la mer Rouge du Royaume, s'étendant du nord de Jazan à Al-Lith, comme une zone d'intérêt potentiel pour la conservation marine.

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Les chercheurs utilisent des techniques de plongée avancées pour examiner la biologie et la chimie des trous bleus. (Photo du CNF)

« C'est un véritable labyrinthe de récifs coralliens que j'ai eu l’occasion d’explorer pendant quelques années à bord d'un navire de recherche de KAUST », a-t-il déclaré. « Naviguer à travers ce dédale est une tâche intimidante, car il comporte des zones très peu profondes adjacentes à des zones profondes. À un moment donné, la proue du navire se trouvait juste au-dessus d'un récif corallien émergent, tandis que le sondeur de profondeur, situé à 15 mètres vers l'arrière du navire, indiquait une profondeur de 750 mètres. »

Duarte a révélé qu'il aurait pu être à proximité d'un trou bleu sans même le savoir, « car à l'époque, nous ne disposions pas de l'équipement de cartographie sous-marine nécessaire ».

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Au cours d'une expédition décennale menée par le Centre national saoudien pour la faune, vingt trous bleus extrêmement profonds ont été découverts le long de la côte sud de la mer Rouge du Royaume. (Photo du CNF)

« C'est pourquoi j'ai choisi cette zone pour concevoir l'expédition décennale de la mer Rouge - l'exploration la plus ambitieuse de la mer Rouge saoudienne à ce jour, dirigée par le Centre national de la faune, où j'ai servi en tant que chef scientifique. Nous disposions de la plateforme idéale, le navire de recherche avancé d’OceanX, pour explorer cette région. »

À la suite de cette récente expédition, les chercheurs estiment avoir identifié l'existence de deux types de trous bleus - les anneaux bleus et les lagunes submergées.

Les anneaux bleus sont des cylindres de corail qui émergent à environ 400 mètres de profondeur et sont coiffés d'un anneau de corail s'étendant jusqu'à la surface. En revanche, les lagunes submergées sont formées par l'effondrement de plateformes de carbonate et peuvent atteindre une profondeur de 700 mètres – voire davantage.

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Une vue rapprochée d'un anneau bleu, composé de cylindres de corail émergeant d'une profondeur d'environ 400 mètres. (Photo du CNF)

« Nous avons exploré à l’aide d’un navire de pointe, de submersibles, de robots sous-marins, d’un navire de cartographie à faible profondeur et un hélicoptère, couplés à une technologie de séquençage avancée », a déclaré Duarte.

« Le Centre national de la faune prévoit une expédition ultérieure pour explorer et cartographier les nombreux trous bleus qui n'ont pas encore été visités. Il est essentiel que la conservation de ce trésor naturel repose sur des données précises et complètes », a souligné Duarte, en ajoutant que les trous bleus méritent une attention particulière de la part des écologistes en raison des nombreuses espèces marines en danger qui en dépendent.

« Ce sont des caractéristiques uniques, dont quelques-unes ont été décrites ailleurs dans les océans, mais jamais dans une telle diversité et en aussi grand nombre que dans la mer Rouge saoudienne », a-t-il expliqué. « Nous avons observé des mammifères marins cherchant refuge à l'intérieur de ces trous bleus, qu'ils semblent utiliser comme une nurserie, où leurs nouveau-nés sont protégés à l'intérieur.

« Les trous bleus jouent un rôle multifacette en dévoilant les processus géologiques qui façonnent la dynamique des plateformes de carbonate et en définissant les limites des environnements marins à travers les conditions extrêmes qu'ils présentent.

Ils fournissent également une preuve tangible de l'importance des abris physiques pour la vie marine vulnérable, ce qui enrichit nos connaissances et oriente nos efforts en matière de conservation ».

Ce qui rend les trous bleus si fascinants, c'est leur extrême profondeur, dont une grande partie est inaccessible, même aux méthodes d'exploration sous-marine les plus avancées. À ces profondeurs, prospèrent certains des organismes les plus résilients et les moins compris.

« En profondeur, ils sont privés d'oxygène, ce qui donne lieu à des communautés biologiques uniques qui méritent une attention particulière », a expliqué Duarte.

« Ils demeurent même mystérieux pour les pêcheurs locaux, qui n'osent pas s'aventurer à l'intérieur de ce labyrinthe de récifs, et leur véritable nature ne peut être appréhendée que depuis les airs à basse altitude, si bien que même les satellites ne peuvent vraiment pas les dépeindre avec précision. »

 

en bref

• L'expédition « L'Exploration des Merveilles de la Mer Rouge : Une Expédition de Décennale » a cartographié plus de 62 000 km² de fonds marins et a collecté plus de 800 échantillons.

• L'équipe d'expédition a signalé de nombreuses observations de mégafaune à travers la mer Rouge, notamment des requins, des raies manta et des tortues.

• Le CNF mène des recherches sur la biodiversité et les menaces pesant sur ces importants environnements marins dans les eaux saoudiennes de la mer Rouge.

En raison des caractéristiques rares de ces environnements et de l’importance des espèces qui en dépendent, Qurban a déclaré que le CNF met en place un effort de conservation dédié visant à protéger les trous bleus.

« Ces efforts comprennent l'établissement de zones marines protégées, la réglementation des activités de plongée et de pêche, ainsi que la réalisation de recherches scientifiques visant à mieux comprendre la signification écologique des trous bleus », a-t-il déclaré.

Les objectifs environnementaux de ces expéditions s'inscrivent dans le cadre de la Vision 2030 du Royaume, un plan ambitieux de réforme sociale et de diversification économique lancé par le prince héritier Mohammed ben Salmane en 2016, et de l'Initiative verte saoudienne, établie en 2021.

« Le Centre national de la faune s’engage à préserver de 30 % des eaux de la mer Rouge en tant que zones protégées d'ici 2030, en étroite collaboration avec les agences environnementales locales, les organisations de conservation marine, les institutions de recherche et les parties prenantes pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de conservation intégrale visant à sauvegarder les trous bleus. » 

Quant à l'avenir de l'exploration marine saoudienne en mer Rouge, Duarte a déclaré que les dernières découvertes de trous bleus ne représentent que la partie visible de l'iceberg. 

« Ils étaient à 'portée de bras' pendant des millénaires, mais ce n'est que maintenant que nous avons pu les explorer, » a-t-il déclaré. 

« Ce que nous avons découvert n'est qu’un début. Beaucoup restent à explorer et ceux que nous avons déjà explorés pourraient ne pas être les plus remarquables. »


La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa s'associent pour des travaux archéologiques

L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
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  • L’accord stratégique prévoit notamment des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles
  • Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites

DUBAÏ: La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa vont collaborer à des travaux archéologiques sur deux sites préhistoriques.

L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. Il témoigne de l’engagement de la commission à étendre son travail de terrain et ses prospections archéologiques à l’ensemble du Royaume ainsi qu’à renforcer ses partenariats scientifiques avec des universités et des centres spécialisés dans le monde entier.

L’accord stratégique prévoit des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles ainsi que l’attraction d’experts scientifiques de renom. Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites.

La signature, qui a eu lieu à Riyad, s’est déroulée en présence de Jasser al-Harbash, président de la Commission saoudienne du patrimoine, et de Fumio Iwai, ambassadeur du Japon en Arabie saoudite.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Conditions climatiques extrêmes attendues aux EAU, le pays en état d’alerte

Des voitures sur une autoroute inondée à Dubaï, le 20 avril 2024. (AFP)
Des voitures sur une autoroute inondée à Dubaï, le 20 avril 2024. (AFP)
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  • Des vents violents sont prévus sur certaines parties de la côte est du pays
  • Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire

DUBAÏ: Des conditions climatiques extrêmes sont à nouveau attendues aux Émirats arabes unis (EAU). Des vents violents sont prévus sur certaines parties de la côte est du pays.

L’Autorité nationale de gestion des crises et des catastrophes (NCM) a déclaré que des rafales qui peuvent atteindre 40 km/h risquent de s’abattre sur la région jeudi.

Bien que le NCM prévoie des conditions moins sévères qu’en avril, elle a averti les habitants qu’ils devaient s’attendre à des pluies et à des orages au cours des deux prochains jours. Des chutes de grêle pourraient se produire dans les régions de l’est et s’étendre à certaines régions de l’intérieur et de l’ouest.

Vendredi et samedi, la nébulosité devrait diminuer, avec la possibilité de pluies légères à moyennes qui pourraient être plus fortes dans certaines régions du sud et de l’est.

Les agences gouvernementales se coordonnent avec l’Équipe d’évaluation conjointe des conditions météorologiques et tropicales afin de suivre l’évolution de la situation, selon un communiqué du NCM.

Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire.

Le gouvernement de Dubaï a annoncé que toutes les écoles privées des EAU passeraient à l’enseignement à distance jeudi et vendredi par mesure de précaution.

Les autorités ont invité la population à faire preuve de prudence, à respecter les normes de sécurité et les lignes directrices, à s’abstenir de faire circuler des rumeurs et à ne se fier qu’aux sources d’information officielles.

Les EAU se remettent encore des tempêtes du mois dernier, qui ont provoqué de graves inondations, submergeant les rues et perturbant les vols à l’aéroport international de Dubaï.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Autorité saoudienne du tourisme organise son premier salon du voyage en Indonésie

L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
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  • Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023
  • L’exposition de l’Autorité saoudienne du tourisme à Jakarta se tiendra jusqu’au 5 mai

JAKARTA: L’Autorité saoudienne du tourisme (STA) a inauguré mercredi sa première exposition en Indonésie. L’objectif est de présenter les destinations de culture et d’aventure du Royaume aux visiteurs du plus grand pays à majorité musulmane du monde.

Le secteur du tourisme est en plein essor depuis le lancement de la Vision 2030. Le Royaume se positionne en effet comme une destination et un marché touristique dynamique, diversifié et attirant tout au long de l’année, qui contribuera à hauteur de 10% au PIB d’ici à 2030.

Accueillis avec des dattes et du qahwa, le café arabe traditionnel, les Indonésiens se sont rendus en masse à l’exposition de la STA, inaugurée par Tawfiq al-Rabiah, ministre saoudien du Hajj et de l’Omra, et par Alhasan Aldabbagh, président de la STA pour les marchés d’Asie-Pacifique, au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta.

«L’Arabie saoudite et l’Indonésie sont de bons pays qui entretiennent des relations sociales et économiques depuis très longtemps. Nous recevons et nous accueillons de nombreux voyageurs indonésiens qui se rendent à l’Omra et au Hajj», a précisé M. Aldabbagh à la presse.

«Nous voulons attirer encore plus d’Indonésiens, non seulement pour accomplir l’Omra, mais aussi pour découvrir d’autres endroits. [...] L’Indonésie est un marché spécial pour nous en raison de cette relation étroite.»

Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023, mais la plupart d’entre eux ont voyagé pour accomplir l’Omra et se sont concentrés sur les sites de pèlerinage. Les autorités saoudiennes espèrent donc qu’ils commenceront à explorer également la richesse de l’histoire et du patrimoine du pays.

M. Aldabbagh s’attendait à recevoir environ 10 000 visiteurs par jour à l’exposition de Jakarta, qui se tiendra jusqu’au 5 mai.

«Nous voulons que les gens découvrent toutes les attractions dont nous disposons en Arabie saoudite [...], qu’ils viennent en famille pour profiter du pays et le découvrir», a-t-il expliqué, donnant pour exemples Djeddah et AlUla.

 

Alhasan Aldabbagh, président de l’Autorité saoudienne du tourisme pour les marchés d’Asie-Pacifique, prend la parole à Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
Alhasan Aldabbagh, président de l’Autorité saoudienne du tourisme pour les marchés d’Asie-Pacifique, prend la parole à Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)

 

Ville historique située sur la rive orientale de la mer Rouge, Djeddah est, depuis le viie siècle, un port important pour les routes commerciales de l’océan Indien, et constitue la porte d’entrée des pèlerins musulmans à La Mecque.

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, Djeddah se caractérise par une tradition architecturale particulière influencée par les anciennes routes commerciales.

AlUla, autre site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, est une ancienne oasis au milieu du désert et l’un des berceaux culturels les plus importants de la péninsule Arabique.

Les anciens royaumes ont prospéré dans la vallée d’AlUla entre 800 et 100 avant J.-C. et ils ont été suivis par Hégra, une ville importante de la civilisation nabatéenne – premier site saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Sa capitale, Pétra, est située dans l’actuelle Jordanie.

Le Salon du voyage saoudien, à Jakarta, a déjà suscité l’intérêt de visiteurs potentiels qui se sont dits étonnés par la variété des destinations qu’offre le Royaume.

«C’est une bonne chose pour nous d’obtenir davantage d’informations, car nous n’avons jamais connu cela auparavant; c’est rare. D’habitude, nous sommes informés par les agences de voyages, mais là, les informations viennent directement des autorités saoudiennes», a confié Yudi Prasetyo, un habitant de Jakarta.

Une autre visiteuse, Linda Wardani, explique qu’elle éprouve de la curiosité à l’idée d’explorer les sites anciens du Royaume, qu’elle ne connaissait jusqu’à présent que par les réseaux sociaux.

«Nous sommes curieux de découvrir AlUla, qui est vraiment magnifique», a-t-elle lancé. «Nous sommes encore plus curieux de découvrir d’autres destinations en Arabie saoudite, car, lorsqu’il s’agit de l’Omra, les destinations sont connues de tous. Par ailleurs, nous assistons à la croissance de l’Arabie saoudite et il y a d’autres sites touristiques à admirer.»

Halid Umar Bakadam, PDG de l’agence de voyages Dream Tour, a observé un intérêt croissant pour les voyages en Arabie saoudite qui ne sont pas liés à l’Omra. Son agence propose désormais des circuits étendus, qui permettent aux visiteurs de découvrir d’autres destinations dans le Royaume.

«Ils accueillent davantage de touristes», a-t-il précisé. «De nombreuses personnes manifestent de l’intérêt au sujet des nouvelles destinations.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com