La route sera «difficile à parcourir» pour vaincre la pandémie, affirme l'OMS

«Une poignée de pays connaissent une transmission incroyablement intense», en particulier en Europe et en Amérique du Nord, avec «des chiffres réellement effrayants en ce qui concerne les cas, les hospitalisations et les admissions dans les unités de soins intensifs», a déclaré Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion de la pandémie à l'OMS (Photo, AFP).
«Une poignée de pays connaissent une transmission incroyablement intense», en particulier en Europe et en Amérique du Nord, avec «des chiffres réellement effrayants en ce qui concerne les cas, les hospitalisations et les admissions dans les unités de soins intensifs», a déclaré Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion de la pandémie à l'OMS (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 07 janvier 2021

La route sera «difficile à parcourir» pour vaincre la pandémie, affirme l'OMS

  • «Nous avons encore trois ou six mois de route très, très difficile devant nous. Mais nous pouvons y arriver»
  • «absolument aucune indication» que les vaccins mis au point ne pourraient pas fonctionner face aux nouveaux variants

GENEVE: Des experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont averti mercredi qu'il pourrait y avoir encore six mois de «route difficile à parcourir» avant que les vaccins ne fassent plier la pandémie de Covid-19.

Maria Van Kerkhove, responsable de la gestion de la pandémie à l'OMS, a indiqué que dans de nombreux pays, la situation était très préoccupante et qu'elle allait s'aggraver.

«Une poignée de pays connaissent une transmission incroyablement intense», en particulier en Europe et en Amérique du Nord, avec «des chiffres réellement effrayants en ce qui concerne les cas, les hospitalisations et les admissions dans les unités de soins intensifs», a-t-elle déclaré, lors d'un événement en direct retransmis sur des réseaux sociaux.

Les réunions familiales et amicales pendant la période de Noël et du Nouvel An vont entrainer une nouvelle augmentation du nombre de cas en janvier, a-t-elle averti.

«Dans de nombreux pays, nous verrons la situation s'aggraver avant de s'améliorer», a-t-elle dit.

A ses côtés, le responsable des situations d'urgence sanitaire à l'OMS, Michael Ryan, a ajouté qu'il s'agissait d'une «très, très longue bataille». «Nous avons encore trois ou six mois de route très, très difficile devant nous. Mais nous pouvons y arriver», a-t-il ajouté.

«La cavalerie arrive, les vaccins arrivent -- mais ils ne sont pas encore  pour la plupart des gens dans le monde», a-t-il poursuivi.

S'exprimant sur les variants plus contagieux qui ont d'abord été signalés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud, Mme Van Kerkhove a estimé que ce n'était «pas catastrophique» car les mesures de protection existantes pour empêcher la transmission du virus étaient toujours valables.

M. Ryant a indiqué pour sa part qu'il n'y avait «absolument aucune indication» que les vaccins mis au point ne pourraient pas fonctionner face aux nouveaux variants.

Et, a-t-il ajouté, «même s'il y avait un changement à cet égard, il est relativement simple de modifier les vaccins».

Quand les virus mutent, ils «peuvent devenir plus contagieux mais ils deviennent rarement plus dangereux, car ce n'est pas dans leur intérêt», a-t-il également expliqué.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.