Étude: Une personne sur 100 000 a fait un choc allergique au vaccin Pfizer-BioNTech

Actuellement, les autorités américaines ont autorisé deux vaccins, celui développé par Pfizer et un autre produit par Moderna. Tous deux utilisent une nouvelle technologie, dite de l'ARN messager (mRNA), qui n'avait jamais été approuvée dans un vaccin jusqu'à présent, et contiennent du PEG (Photo, AFP).
Actuellement, les autorités américaines ont autorisé deux vaccins, celui développé par Pfizer et un autre produit par Moderna. Tous deux utilisent une nouvelle technologie, dite de l'ARN messager (mRNA), qui n'avait jamais été approuvée dans un vaccin jusqu'à présent, et contiennent du PEG (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 07 janvier 2021

Étude: Une personne sur 100 000 a fait un choc allergique au vaccin Pfizer-BioNTech

  • Les 21 cas recensés par les CDC concernaient des personnes âgées de 27 à 60 ans, avec un âge médian de 40 ans
  • «Nous savons soigner un choc anaphylactique et nous avons mis en place des procédures sur les sites de vaccination» pour réagir en cas de besoin

WASHINGTON: Une personne sur environ 100 000 a manifesté une réaction allergique grave après avoir reçu une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires américaines, soulignant que les bénéfices de la vaccination étaient bien supérieurs aux risques potentiels.

Le chiffre a été calculé par les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), qui ont recensé 21 cas de chocs anaphylactiques, une réaction allergique grave, sur un total de 1 893 360 injections du vaccin effectuées entre le 14 et le 23 décembre.

«En moyenne, cela représente un taux de 11,1 chocs anaphylactiques par million de doses administrées», a expliqué à des journalistes Nancy Messonnier, une responsable des CDC.

A titre de comparaison, les vaccins contre la grippe provoquent environ 1,3 choc anaphylactique par million de doses.

Même si le taux pour le vaccin de Pfizer-BioNTech contre le coronavirus est environ dix fois supérieur, le nombre de cas de réactions allergiques sévères reste «excessivement rare» et la population a tout intérêt à se faire vacciner, les risques de la pandémie de Covid-19 étant bien plus grands, a insisté Mme Messonnier.

«Nous savons soigner un choc anaphylactique et nous avons mis en place des procédures sur les sites de vaccination» pour réagir en cas de besoin, a-t-elle ajouté.

Les 21 cas recensés par les CDC concernaient des personnes âgées de 27 à 60 ans, avec un âge médian de 40 ans. Toutes sauf deux ont été soignées avec de l'épinéphrine, couramment utilisée pour traiter des allergies violentes.

19 cas (90%) des chocs allergiques ont concerné des femmes et les symptômes sont survenus entre deux et 150 minutes après l'injection du vaccin (temps médian de 13 minutes). Parmi ces symptômes figuraient des éruptions cutanées, de l'urticaire, une sensation d'étouffement, un gonflement de la langue, des difficultés respiratoires, des lèvres gonflées, la nausée et une toux sèche persistante.

Quatre patients (19%) ont été hospitalisés, dont trois en soins intensifs, et les 17 autres ont été pris en charge dans un service d'urgences.

Aucun décès n'a été à déplorer et tous sauf un étaient rétablis au moment où l'étude a été rédigée. Mme Messonnier a indiqué que des enquêtes étaient en cours pour déterminer la cause des réactions allergiques.

L'une des hypothèses s'intéresse à la présence dans le vaccin d'une substance, le polyéthylène glycol (PEG), qui est utilisé dans de nombreux produits courants comme les laxatifs, les shampoings ou la pâte dentifrice mais n'a encore jamais été employée dans des vaccins.

Actuellement, les autorités américaines ont autorisé deux vaccins, celui développé par Pfizer et un autre produit par Moderna. Tous deux utilisent une nouvelle technologie, dite de l'ARN messager (mRNA), qui n'avait jamais été approuvée dans un vaccin jusqu'à présent, et contiennent du PEG.

Les données sont encore insuffisantes pour déterminer le taux de chocs anaphylactiques après injection du vaccin Moderna.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.