Le Masters féminin de tennis se tiendra en Arabie saoudite de 2024 à 2026 et offrira une dotation record

La Tunisienne Ons Jabeur avait déclaré qu’elle était tout à fait favorable à ce que l’Association des joueuses de tennis (WTA) organise le Masters féminin en Arabie saoudite cette année. (Photo Reuters)
La Tunisienne Ons Jabeur avait déclaré qu’elle était tout à fait favorable à ce que l’Association des joueuses de tennis (WTA) organise le Masters féminin en Arabie saoudite cette année. (Photo Reuters)
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Publié le Jeudi 04 avril 2024

Le Masters féminin de tennis se tiendra en Arabie saoudite de 2024 à 2026 et offrira une dotation record

  • Du 2 au 9 novembre, Riyad accueillera l’événement final de la saison, qui réunit les huit meilleures joueuses de simple et les meilleures équipes de double
  • La Fédération saoudienne de tennis offrira une récompense financière record de 15,25 millions de dollars cette année

RIYAD: Le tournoi WTA Finals, aussi connu sous le nom de «Masters féminin», se tiendra dans la capitale saoudienne Riyad de 2024 à 2026; c’est ce qu’a annoncé jeudi l’Association des joueuses de tennis (WTA). 

Du 2 au 9 novembre, Riyad accueillera l’événement final de la saison, qui réunit les huit meilleures joueuses de simple et les meilleures équipes de double. Riyad remplacera la ville mexicaine de Cancun, hôte de l’année dernière. 

La WTA a précisé que son accord avec la Fédération saoudienne de tennis offrirait une dotation record de 15,25 millions de dollars (1 dollar = 0,92 euro) cette année. Elle sera augmentée en 2025 et 2026. 

«L’organisation d’un tournoi féminin de cette ampleur et de ce statut est un moment décisif pour le tennis en Arabie saoudite. Le tournoi WTA Finals a le pouvoir d’inspirer bien au-delà du sport, en particulier les jeunes filles et les femmes saoudiennes», a déclaré à Reuters le ministre saoudien des Sports, le prince Abdelaziz ben Turki. 

Les discussions sur le transfert de l’événement en Arabie saoudite se sont intensifiées après que l’ATP Tour masculin a annoncé en août dernier que ses Next Gen ATP Finals (qui réunit huit espoirs du tennis masculin, NDLR) se tiendraient à Djeddah de 2023 à 2027. 

«La WTA a choisi Riyad à l’issue d’un processus d’évaluation complet qui s’est déroulé sur plusieurs mois et qui comprenait l’évaluation de plusieurs offres provenant de différentes régions et de l’engagement avec les joueurs», indique la WTA dans un communiqué. 

Rafael Nadal a été nommé ambassadeur de la Fédération saoudienne de tennis et il prévoit de créer une académie d’entraînement. 

L’ATP Tour (le circuit masculin) a également conclu un «partenariat stratégique» pluriannuel avec le Fonds public d’investissement (PIF) d’Arabie saoudite, qui est désormais le partenaire officiel des classements masculins. 

Ces dernières années, l’Arabie saoudite a investi massivement dans des sports tels que le football, la Formule 1 et le golf. 

Steve Simon, le président de la WTA, a fait savoir l’année dernière que le choix de l'Arabie saoudite pour accueillir les épreuves féminines posait de «gros problèmes», tout en reconnaissant les progrès accomplis par le pays et en continuant à dialoguer avec les joueuses. 

«L’organisation du tournoi WTA Finals à Riyad constitue une nouvelle opportunité passionnante pour nous et une étape positive pour la croissance à long terme du tennis féminin en tant que sport mondial et inclusif», a souligné M. Simon. 

«Nous sommes impressionnés par l’engagement de la Fédération saoudienne de tennis à développer ce sport à tous les niveaux.» 

Iga Swiatek, première au classement mondial en simple, et Caroline Wozniacki ont affirmé lors de l’Open d'Australie que cet engagement permettait d’engendrer des changements positifs. 

Chris Evert et Martina Navratilova, deux légendes du tennis, se sont opposées à cette décision. Elles estiment que les valeurs de la WTA contrastent fortement avec celles de l’Arabie saoudite et que l’organisation de l’événement dans ce pays ne représente pas un progrès, mais une «régression importante». 

L’ambassadrice du pays aux États-Unis, la princesse Rima bent Bandar, a toutefois constaté que ces critiques reflétaient des points de vue stéréotypés et centrés sur l’Occident. 

Le tournoi semblait voué à un long avenir à Shenzhen, en Chine, lorsque la WTA y a organisé l’édition 2019 des Masters avec une cagnotte de 14 millions de dollars, après que la ville asiatique eut écarté des offres concurrentes pour obtenir un contrat de dix ans. 

Cependant, la réponse de la Chine à la pandémie de Covid-19 a contraint la WTA à annuler l'événement l’année suivante, et ce dernier a été organisé à Guadalajara, au Mexique, en 2021. 

Le tournoi n'est pas retourné à Shenzhen en 2022, comme prévu, car la WTA a suspendu son contrat de plusieurs milliards de dollars en Chine en raison d’inquiétudes concernant le traitement de l’ancienne première du classement en double, Peng Shuai. 

La WTA a finalement repris ses activités en Chine l’année dernière. 

Fort Worth, au Texas, a accueilli le tournoi en 2022, attirant des foules clairsemées. L’année dernière, on s’attendait à ce que la WTA organise le tournoi en Arabie saoudite, mais elle a désigné Cancun comme hôte à moins de deux mois du début de la compétition. 

Cette édition a été critiquée par la championne de l’Open d’Australie Aryna Sabalenka, qui a senti qu’elle n’était «pas respectée» en raison du niveau d’organisation, ce qui a incité Steve Simon à envoyer une lettre aux joueuses dans laquelle il a admis que l’événement n’était «pas parfait». 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Molières 2024: Laurent Lafitte, Ludivine Sagnier et Roschdy Zem parmi les têtes d'affiche

Le réalisateur français Roschdy Zem (Photo, AFP).
Le réalisateur français Roschdy Zem (Photo, AFP).
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  • Organisée aux Folies Bergère et diffusée en léger différé sur France 2, la cérémonie est animée cette année par l'humoriste Caroline Vigneaux
  • Pour le Molière du comédien dans le théâtre public, Roschdy Zem (Une journée particulière) est en

PARIS: La 35e Nuit des Molières départage lundi soir les meilleurs spectacles et interprètes de l'année au théâtre, avec Ariane Ascaride, Roschdy Zem, Ludivine Sagnier ou encore Laurent Lafitte parmi les candidats à l'une des récompenses.

Organisée aux Folies Bergère et diffusée en léger différé sur France 2, la cérémonie est animée cette année par l'humoriste Caroline Vigneaux.

C'est la pièce "Courgette", mise en scène par Paméla Ravassard et Garlan Le Martelot, adaptée du roman "Autobiographie d'une courgette", qui domine les nominations en figurant dans sept catégories. Elle devance "Le cercle des poètes disparus" (six nominations), inspirée, 35 ans après, de l'histoire du film avec Robin Williams en professeur anticonformiste.

Ludivine Sagnier est nommée pour la première fois pour le Molière du seul/e en scène, pour l'adaptation du "Consentement" de Vanessa Springora, spectacle qui tourne depuis 2022, face à Dominique Blanc, Franck Desmedt et Eva Rami.

Deux fois nommée pour le prix de la révélation féminine, en 2018 et 2023, Vanessa Cailhol ("Courgette") fera pour sa part face à Laetitia Casta, Marina Hands et Emmanuelle Bercot pour le Molière de la meilleure comédienne dans le théâtre public.

Pour le Molière du comédien dans le théâtre public, Roschdy Zem ("Une journée particulière") est en lice, aux côtés de Laurent Lafitte, qui vient d'annoncer son départ de la Comédie-Française ("Cyrano de Bergerac"), de Micha Lescot ("Richard II") et de Charles Berling ("Après la répétition /Persona").

Du côté du théâtre privé, Ariane Ascaride est citée pour le Molière de la meilleure comédienne pour "Gisèle Halimi, une farouche liberté", tout comme Noémie Lvovsky ("Vidéo club"), Cristiana Reali ("Un tramway nommé désir") et Pascale Arbillot ("Interruption").

Chez les comédiens, Vincent Dedienne est en compétition grâce au spectacle "Un chapeau de paille d'Italie". Il a pour concurrents Maxime d'Aboville ("Pauvre Bitos - le dîner de têtes"), Stéphane Freiss ("Le cercle des poètes disparus") et Thierry Frémont ("Le repas des fauves").

Pour le meilleur spectacle musical, "Spamalot" de Pierre-François Martin-Laval, adapté de l'œuvre des Monty Python, est nommé face au "Mamma Mia" de Catherine Johnson, "L'opéra de quat'sous" de Thomas Ostermeier et "Molière, le spectacle musical" de Ladislas Chollat.


En Autriche, le souvenir de la «Neuvième» de Beethoven 200 ans après

Une figurine du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est vue dans la boutique de souvenirs du musée Beethovenhaus, où Beethoven a passé certains de ses étés et composé des sections de sa Neuvième Symphonie, le 30 avril 2024 à Baden bei Wien, Autriche (Photo, AFP) .
Une figurine du compositeur allemand Ludwig van Beethoven est vue dans la boutique de souvenirs du musée Beethovenhaus, où Beethoven a passé certains de ses étés et composé des sections de sa Neuvième Symphonie, le 30 avril 2024 à Baden bei Wien, Autriche (Photo, AFP) .
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  • Et c'est à Vienne qu'il réservera la primeur de la 9e symphonie, le 7 mai 1824
  • Bien qu'il ait vu le jour en Allemagne en 1770, c'est dans la patrie de Mozart que le prodige a passé la majeure partie de sa vie

VIENNE: L'Europe célèbre mardi le 200e anniversaire de la symphonie n°9 de Beethoven, oeuvre mythique qui a retenti pour la première fois à Vienne après avoir notamment vu le jour dans la quiétude de cures thermales près de la capitale autrichienne.

"C'est ici qu'il a beaucoup travaillé à sa symphonie chorale", explique dans la bâtisse de Baden louée trois étés de suite par le célèbre compositeur sa directrice, Ulrike Scholda.

Transformée en musée, "la maison de la Neuvième" montre une exposition pour l'occasion, tandis que le chef-d'œuvre de Beethoven devenu un symbole universel des célébrations humanistes résonnera en soirée lors de concerts anniversaires à Vienne, Paris ou encore à Milan.

Dans la modeste demeure de villégiature de Ludwig van Beethoven, on peut voir un piano sur lequel il a joué pour des voisins, Baden étant alors une mise au vert d'aristocratie accompagnée d'artistes.

Il y est venu "au moins 15 fois", entouré d'admirateurs et de généreux mécènes.

Il y soignait ses maux nombreux et y puisait l'inspiration, dans la sérénité des eaux de la station, se ressourçant aussi lors de grandes balades dans les forêts des horizons.

Une lettre envoyée en 1823 démontre le stress intense qui le dévorait pour livrer au commanditaire, la Société philharmonique de Londres, cette oeuvre monumentale dans la dernière période créatrice de sa vie.

Porte à porte

Bien qu'il ait vu le jour en Allemagne en 1770, c'est dans la patrie de Mozart que le prodige a passé la majeure partie de sa vie.

Et c'est à Vienne qu'il réservera la primeur de la 9e symphonie, le 7 mai 1824.

La veille, il s'était précipité en calèche de porte en porte pour "inviter des personnalités à honorer son concert de leur présence", raconte à l'AFP l'historienne de la musique Birgit Lodes.

"Il avait trouvé un coiffeur pour le grand soir", s'amuse-t-elle, Beethoven étant passé à la postérité avec un style débrayé et une grosse tignasse grise en liberté.

D'une durée d'environ 70 minutes - presque deux fois supérieure à celle de partitions comparables -, l'oeuvre conquit immédiatement la salle comble, qui réserva au maître un accueil triomphal.

Ce dernier était présent sur scène, dos au public, pour donner le tempo à l'orchestre. Atteint de surdité, il ne remarqua pas l'enthousiasme du public... avant qu'un musicien ne lui fasse signe de se retourner.

Bien que semblant familière dès la première écoute, la symphonie n°9 a brisé les normes de ce qui était alors un genre "uniquement orchestral", en "intégrant la voix et donc le texte", analyse la musicologue Angelika Kraus.

Klimt, Béjart et Netflix 

Son idée d'introduire un choeur final sur l'Ode à la joie du poète Friedrich von Schiller a paradoxalement rendu sa musique plus susceptible d'être instrumentalisée politiquement, notamment par les nazis et les communistes.

Les versets sont "relativement ouverts en termes d'interprétation idéologique", souligne Mme Kraus, même s'ils "transmettent surtout un sentiment d'unité".

D'ailleurs, un extrait du dernier mouvement réarrangé par Herbert von Karajan est devenu à partir de 1972 l'hymne du Conseil de l'Europe. En 1985, l'UE, encore appelée Communauté européenne, l'a adopté à son tour.

Gustav Klimt s'est inspiré de la symphonie pour sa célèbre frise du palais de la Sécession, Maurice Béjart lui a consacré un ballet et d'Orange Mécanique à la Casa del Papel sur Netflix, elle a la cote sur les écrans.

"On ne se lasse pas de l'écouter car elle est pleine de surprises et de rebondissements, tout en restant agréable à l'oreille", commente Ulrike Scholda.

Devant la maison de Beethoven à Baden, Jochen Hallof, 67 ans, estime que sa rencontre avec la 9e symphonie lorsqu'il était enfant l'a conduit sur le "chemin de l'humanisme".

"L'humanisme mondial, nous en avons particulièrement besoin à l'heure actuelle. Nous devrions écouter davantage Beethoven au lieu de faire la guerre", dit-il.


Rencontrez la styliste russe qui vit « heureuse » en Arabie saoudite

Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
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  • Notre installation en Arabie saoudite est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille, et nous n'avons aucun regret, » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle
  • Margo Marsden a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège

RIYAD : Margo Marsden s'est installée en Arabie saoudite il y a deux ans, lorsque son mari - un ingénieur britannique spécialisé dans le pétrole et le gaz - a accepté un emploi dans le Royaume. Depuis son arrivée, elle témoigne de son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les médias sociaux. Son profil TikTok indique qu'elle est une « mère russe mariée à un père britannique [...] vivant heureuse en Arabie saoudite ».

« Conformément à nos attentes, nous avons trouvé une immense satisfaction à vivre en Arabie saoudite. Nous considérons que c'est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille et nous n'avons aucun regret » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle. « Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030. À mon avis, l'Arabie saoudite est idéale pour y vivre pour 2024. »

Mme Marsden est née et a grandi au Kazakhstan avant de s'installer en Russie avec ses parents à l'âge de 14 ans. Elle a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège.

Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030.

Margo Marsden, styliste russe en Afrique du Sud

Marsden a travaillé à Riyad pendant un mois en 2019 pour le magasin de mode Zara pendant le ramadan, et lorsque son mari lui a parlé de son offre d'emploi, elle a été enthousiasmée par la perspective de visiter à nouveau le Royaume.

« J'adore être ici, et j'ai hâte de partager mes connaissances avec les femmes locales et expatriées, afin d'élever leur niveau de confiance et peaufiner leur identité en matière de mode », a-t-elle déclaré.

Mme Marsden a maintenant plus de vingt ans d'expérience dans la mode. C'est une passion qui a débuté dans son enfance, lorsqu'elle confectionnait méticuleusement des tenues pour ses poupées Barbie avec les conseils de sa mère.

Mme Marsden explique qu'elle a été mannequin – et défilé en Russie, au Kazakhstan, à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour, au Sri Lanka, au Liban, en Turquie, à Trinité-et-Tobago et en Thaïlande - avant de se tourner vers l'aspect commercial du secteur, et étudier le stylisme à l'Accademia Italiana de Bangkok et le stylisme personnel au London College of Style. Elle a travaillé comme acheteuse, créatrice de contenu et styliste.

« Mes activités artistiques s'étendent également à la photo ; j'ai coordonné des séances photos pour des clients personnels et professionnels », a-t-elle ajouté.

En tant que styliste, son principal objectif est de « mettre en valeur la beauté naturelle de mes clientes et d'inspirer confiance à chacune d'entre elles ». Bien que Mme Marsden n'ait pas encore de clients dans le Royaume, elle espère, à terme, pouvoir créer sa propre entreprise.

« Je suis impatiente d'offrir mon expertise aux personnes désireuses d'améliorer leur apparence. Aider les autres à paraître et à se sentir au mieux de leur forme me comble énormément », a-t-elle ajouté.

Pour suivre le parcours de Marsden en Arabie saoudite, rendez-vous sur son Instagram @margo.marsden.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com