Le secteur à but non lucratif saoudien, qui soutient les objectifs de Vision 2030, en hausse de 1,4 %

Le mois de mars a été marqué par la création de 57 associations civiles, sept organisations de la société civile et huit fonds familiaux. Shutterstock
Le mois de mars a été marqué par la création de 57 associations civiles, sept organisations de la société civile et huit fonds familiaux. Shutterstock
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Publié le Samedi 06 avril 2024

Le secteur à but non lucratif saoudien, qui soutient les objectifs de Vision 2030, en hausse de 1,4 %

  • Le mois de mars a été marqué par la création de 57 associations civiles, sept organisations de la société civile et huit fonds familiaux à travers le Royaume, selon un rapport de l'Agence de presse saoudienne
  • En février, le ministre des Ressources humaines et du Développement social a profité d'un discours prononcé lors du deuxième forum annuel des organisations non gouvernementales à Riyad pour souligner la qualité de la gestion des organismes du secteur

RIYAD : Les organisations à but non lucratif en Arabie saoudite ont augmenté de 72 en mars, le secteur ayant enregistré une hausse de 1,4 % au cours du mois.

Les chiffres officiels publiés par le Centre national pour le développement du secteur à but non lucratif ont montré que le nombre d'organismes enregistrés dans cette sphère s'élève maintenant à 4 721 - une augmentation de 182 % par rapport à 2018.

Le mois de mars a été marqué par la création de 57 associations civiles, sept organisations de la société civile et huit fonds familiaux à travers le Royaume, selon un rapport de l'Agence de presse saoudienne.

Le secteur à but non lucratif est un élément-clé de l'initiative de diversification économique Vision 2030 du Royaume, et en juin, le ministre des Ressources humaines et du Développement social Ahmed Al-Rajhi a félicité les organisations pour les « impacts durables » mis en œuvre et les « nombreux projets remarquables. »

Le rapport de SPA soulignant la dernière augmentation indique que le Centre national « a noté la croissance continue du secteur à but non lucratif, au niveau des organisations, du nombre de bénévoles et de l'augmentation du nombre d'unités techniquement supervisées dans les agences gouvernementales ».

Le communiqué ajoute que « le Centre souligne les progrès réalisés grâce à la coopération de toutes les parties du système du secteur à but non lucratif, et le développement observé dans la gouvernance des organisations à but non lucratif ».

« En 2023, il a atteint des niveaux avancés de gouvernance, ce qui confirme l'engagement des organisations du secteur à se conformer aux rôles de développement ciblés ».

Selon SPA, le Centre a également annoncé des décisions à l'encontre d'un certain nombre d'organisations à but non lucratif et d'individus, y compris quatre avertissements à l'encontre d'organisations de la société civile, quatre décisions de licenciement pour les conseils d'administration d'organisations de la société civile, et une décision d'exclure un employé d'une organisation de la société civile de travailler dans le secteur pour une période temporaire.

En février, le ministre des Ressources humaines et du Développement social a profité d'un discours prononcé lors du deuxième forum annuel des organisations non gouvernementales à Riyad pour souligner la qualité de la gestion des organismes du secteur.

« Il y a eu une augmentation du taux de satisfaction des bénéficiaires des services des organisations à but non lucratif qui a atteint 86 %, et dépassé l'objectif pour l'année 2025 », a indiqué Al-Rajhi à l'époque, ajoutant qu'il y a plus de 800 000 bénévoles dans le secteur, avec des contrats gouvernementaux accordés aux organisations du secteur à but non lucratif évalués à 6 milliards de riyals saoudiens (1,6 milliard de dollars) depuis 2018.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Bercy veut qu'EDF "rouvre" le dossier de la vente d'une pépite technologique à un Américain

Cette photo aérienne montre la centrale à charbon d'EDF à Cordemais, dans l'ouest de la France, le 3 juin 2025. (AFP)
Cette photo aérienne montre la centrale à charbon d'EDF à Cordemais, dans l'ouest de la France, le 3 juin 2025. (AFP)
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  • Le ministère français de l'Economie a demandé à EDF de "rouvrir" le dossier de la vente de sa pépite technologique Exaion, spécialisée dans les supercalculateurs, au groupe américain Mara

PARIS: Le ministère français de l'Economie a demandé à EDF de "rouvrir" le dossier de la vente de sa pépite technologique Exaion, spécialisée dans les supercalculateurs, au groupe américain Mara, a-t-il indiqué vendredi à l'AFP.

"On demande à EDF de rouvrir le sujet et de le réévaluer", affirme Bercy, soulignant que "le dossier n'est pas clos", confirmant une information des Echos.

"C'est comme si on suspendait la procédure avec Mara (une entreprise américaine spécialisée dans les technologies liées aux actifs numériques) le temps de se réinterroger", a précisé le ministère de l'Economie, ajoutant que le dossier est entre les mains d'EDF, détenu par l'Etat à 100%, et de l'Agence des participations de l'Etat (APE).

EDF a officialisé le 11 août la signature d'un accord prévoyant l'acquisition par Mara de 64% dans Exaion pour 168 millions d'euros,  soulevant des critiques sur la vente d'actifs stratégiques français à des pays étrangers.

La société, filiale de l'énergéticien français, développe des centres de données de calcul de haute performance.

"Allons-nous brader les pépites tech souveraines qui grandissent en France?", a notamment apostrophé dimanche sur le réseau X l'ancien ministre de l'Economie, Antoine Armand.

Il y a en tout état de cause "un certain nombre d'autorisations préalables avant d'aboutir à la cession effective", affirme Bercy selon qui il y a désormais trois scénarios: soit EDF décide de ne pas céder Exaion, soit il cherche un autre investisseur notamment européen, soit la vente à Mara se poursuit. Dans ce cas, une procédure de contrôle des investissements étrangers (IEF) serait déclenchée par le Trésor dont un potentiel blocage devrait être motivé.

"Quand on dit que la direction du Trésor est sur le dossier, derrière c'est l'Etat", a souligné auprès de l'AFP une source proche du dossier selon qui "rien n'est définitif" à ce stade.

"Exaion opère des activités qui ne sont pas stratégiques ou souveraines comme EDF ou une entreprise de la défense, mais porte des technologies qui peuvent être extrêmement importantes à l'avenir et pour lesquelles on pourrait avoir un intérêt à garder une part de souveraineté ou une souveraineté complète", précise le ministère.

"Du point de vue d'EDF, c'est une bonne nouvelle qu'ils se mettent d'accord avec Mara", a aussi reconnu Bercy, à l'heure où la France veut se montrer attractive pour les investisseurs étrangers.

"L'accord d'investissement dans la filiale Exaion entre Mara et EDF Pulse Ventures est soumis à plusieurs conditions suspensives, dont le contrôle des investissements étrangers en France", a sobrement réagi vendredi EDF dans un communiqué.


Le festival du shopping dynamise l’économie et le tourisme à Asir

Le 26e festival du shopping d'Abha est un pilier économique essentiel de la saison estivale d'Asir. (SPA)
Le 26e festival du shopping d'Abha est un pilier économique essentiel de la saison estivale d'Asir. (SPA)
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  • Son attrait large souligne le rôle clé du festival dans la stimulation de l’activité économique et de la demande locale
  • Le festival propose des programmes de formation ciblés pour les jeunes de la région, développant leurs compétences et fournissant des talents locaux qualifiés au marché du travail

​​​​​​RIYAD : La 26e édition du Festival du shopping d’Abha constitue un pilier économique majeur de la saison estivale à Asir, attirant des visiteurs venus de toutes parts grâce à une offre variée mêlant commerce, culture et divertissement.

Son fort pouvoir d’attraction souligne l’importance du festival dans la dynamisation de l’activité économique et de la consommation locale, rapporte mercredi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le festival offre également des programmes de formation ciblés à destination des jeunes de la région, permettant de développer leurs compétences et de fournir au marché du travail des talents locaux qualifiés.

Il comprend cinq halls commerciaux présentant une large gamme de produits, allant des articles ménagers aux vêtements, parfums, confiseries et autres produits essentiels.

Au-delà du commerce, le festival favorise aussi le tourisme dans la région d’Asir, en associant activité économique et richesse culturelle.

Les visiteurs peuvent profiter des séances de shopping tout en assistant à des spectacles artistiques et folkloriques, des soirées culturelles, des animations et un parc d’attractions dynamique.

Ces activités renforcent l’attractivité touristique de la région, incitant à des séjours plus longs et à une hausse des dépenses, selon la SPA.

Ce dynamisme crée un cercle économique vertueux qui bénéficie à l’hébergement, à la restauration et aux transports, tout en préparant le terrain pour de nouveaux investissements dans les infrastructures touristiques et commerciales.

Des pavillons représentant l’Inde, la Chine, les Philippines, le Maroc, le Pakistan, l’Égypte, la Syrie, la Jordanie, le Koweït, le Kenya et le Sénégal enrichissent l’expérience des visiteurs, ajoutant une touche internationale aux marchés et produits exposés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Arabie saoudite lève 1,42 milliard de dollars via une émission de sukuk en août

Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
Les sukuk sont des instruments conformes à la charia qui confèrent aux investisseurs une propriété partielle des actifs sous-jacents, offrant ainsi une alternative populaire aux obligations conventionnelles. (Shutterstock)
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  • Le Centre national de gestion de la dette saoudien a levé 1,42 milliard de dollars en août via une émission de sukuk, poursuivant la hausse entamée depuis plusieurs mois
  • L’Arabie saoudite reste le leader du marché primaire de la dette dans le Golfe, représentant plus de la moitié des émissions de la région au premier semestre 2025

RIYAD : Le Centre national de gestion de la dette d’Arabie saoudite a levé 5,31 milliards de riyals (1,42 milliard de dollars) via son émission de sukuk libellés en riyals pour le mois d’août, soit une hausse de 5,8 % par rapport à juillet.

Le Royaume avait levé 5,02 milliards de riyals en juillet, contre 2,35 milliards en juin et 4,08 milliards en mai.

Les sukuk sont des instruments financiers conformes à la charia, accordant aux investisseurs une propriété partielle d’actifs sous-jacents. Ils constituent une alternative populaire aux obligations traditionnelles.

L’émission d’août a été répartie en quatre tranches : 755 millions de riyals arrivant à échéance en 2029, 465 millions en 2032, 1,12 milliard en 2036, et 2,97 milliards en 2039.

Dans un communiqué, le Centre a déclaré que cette opération s’inscrivait dans les efforts continus de diversification des sources de financement et de renforcement du marché local de la dette.

Un rapport récent du Kuwait Financial Centre (Markaz) indique que l’Arabie saoudite a dominé le marché primaire de la dette dans le Golfe au premier semestre 2025, avec 47,9 milliards de dollars levés via 71 opérations de sukuk et d’obligations — soit 52,1 % du total du CCG.

L’agence de notation S&P a également souligné le rôle moteur du Royaume dans la finance islamique, estimant que les émissions mondiales de sukuk pourraient atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, dont jusqu’à 80 milliards en devises étrangères.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com