L'indice principal saoudien affiche un taux de croissance de 17 %, selon des données officielles

Le nombre total d'actions échangées a atteint 24,12 milliards au cours du premier trimestre de cette année, contre 22,74 milliards d’actions échangées au cours de la même période en 2023. (Photo)
Le nombre total d'actions échangées a atteint 24,12 milliards au cours du premier trimestre de cette année, contre 22,74 milliards d’actions échangées au cours de la même période en 2023. (Photo)
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Publié le Mardi 09 avril 2024

L'indice principal saoudien affiche un taux de croissance de 17 %, selon des données officielles

  • Au 27 mars, la bourse comptait 216 titres cotés au Tasi, tandis que le marché parallèle Nomu en comptait 83
  • Le marché parallèle saoudien Nomu a lui aussi connu une croissance considérable au cours du premier trimestre de cette année

RIYAD: Le Tadawul All Share Index (Tasi) d’Arabie saoudite a enregistré un gain annuel de 1811,46 points, soit 17,11%, pour atteindre 12 401,56 points à la fin du premier trimestre de 2024, selon les données officielles.

Selon le rapport publié par Saudi Exchange, le niveau de clôture le plus élevé de l’indice principal au cours du premier trimestre a été atteint le 21 mars, lorsqu’il a culminé à 12 835,65 points.

De plus, la capitalisation boursière totale à la fin du premier trimestre a atteint 10 930 milliards de riyals saoudiens (1 riyal ou SAR = 0,25 euro), ce qui représente une augmentation de 9,56% par rapport à la même période de l’année précédente.

De même, la valeur totale des actions échangées au cours des trois premiers mois de 2024 a grimpé de 113,52% en glissement annuel pour arriver à 575,89 milliards de SAR.

Le nombre total d'actions échangées a atteint 24,12 milliards au cours du premier trimestre de cette année, contre 22,74 milliards au cours de la même période en 2023.

Par ailleurs, le nombre de transactions effectuées au cours des trois premiers mois de l’année jusqu’à la fin du mois de mars est passé de 20,12 millions l’année précédente à 35,02 millions.

Principaux développements au cours du premier trimestre

L’indice principal de l’Arabie saoudite a connu trois nouvelles introductions en bourse au cours du premier trimestre de cette année.

Les actions du géant saoudien des médias MBC Group Co. ont commencé à être négociées sur le marché principal le 8 janvier, suivies des actions de Middle East Pharmaceutical Industries Co. et de Modern Mills for Food Products Co. le 27 février et le 27 mars, respectivement.

Le 7 janvier, Tadawul a annoncé le lancement de l’indice Tasi50, qui regroupe les cinquante premières entreprises classées en fonction de leur capitalisation boursière totale.

«Les composants de l’indice couvrent 90% du capital flottant, avec un ratio minimum annuel de valeurs échangées de 5%, ce qui garantit que l’indice est une représentation complète des plus grandes entreprises du marché», précise la bouse saoudienne dans le rapport.

En outre, l’indice peut être utilisé comme référence pour les fonds négociés en bourse, les contrats à terme, les options et d’autres produits financiers.

Au 27 mars, la bourse comptait 216 titres cotés au Tasi, tandis que le marché parallèle Nomu en comptait 83.

La Bourse saoudienne comprend 71 sukuk et obligations, ainsi que 19 fonds d’investissement immobilier, 9 fonds négociés en bourse et 2 fonds à capital fixe.

Le 31 mars, la Bourse saoudienne a annoncé qu’elle accueillait sa 400e cotation, toutes valeurs confondues. Selon Nasser al-Ajaji, responsable de l’inscription en bourse des sociétés, il s’agit d’une «étape importante» qui «témoigne clairement du dynamisme du marché des capitaux du Royaume et de son attrait grandissant pour les investisseurs du monde entier».

«Ces réalisations sont plus qu’un simple chiffre; elles symbolisent la diversité et la croissance économiques stimulées par la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, le programme de développement du secteur financier et le soutien de l’Autorité du marché des capitaux (CMA) pour accélérer le processus d’introduction en bourse. Tout cela reflète le potentiel que nous sommes prêts à réaliser», ajoute-t-il.

Croissance remarquable du marché parallèle

Le marché parallèle saoudien Nomu a lui aussi connu une croissance considérable au cours du premier trimestre de cette année.

D’après le rapport, le marché a clôturé à 26 030,03 points à la fin du mois de mars, ce qui représente une hausse de 30,86% par rapport à la même période de l’année précédente.

Le 21 mars, Nomu a atteint 27 362,29 points, soit le niveau de clôture le plus élevé des trois premiers mois de 2024.

La capitalisation boursière totale du marché parallèle a également progressé de 31,24% en glissement annuel au cours du premier trimestre pour atteindre 50,83 milliards de SAR.

De même, la valeur totale des actions échangées au cours du premier trimestre a atteint 3,33 milliards de SAR, soit une augmentation de 86,10% par rapport à la même période en 2023.

Par ailleurs, le volume total d’actions échangées sur le marché parallèle a crû de 18,80% en glissement annuel pour atteindre 185,92 millions d’actions au cours du premier trimestre, ajoute le rapport.

Six introductions en bourse sur le marché parallèle pour commencer 2024

Six introductions en bourse ont été effectuées sur le marché parallèle Nomu au cours des trois premiers mois de l’année.

Pan Gulf Marketing Co. a été introduite en bourse le 18 février, suivie de WSM for Information Technology Co. et d’Al-Modawat Specialized Medical Co. le 21 et le 25 février, respectivement.

Quara Finance Co. a entamé ses transactions sur le marché parallèle le 3 mars. Quant à Al-Mohafaza Co. for Education, elle a été cotée en bourse le 26 mars, suivie de Taqat Mineral Trading Co. le 28 mars.

De plus, sur le marché des dérivés, Tadawul a annoncé le lancement, au cours du premier trimestre, d’options d’achat d’actions individuelles de la Saudi National Bank et de l’Alinma Bank, qui seront compensées par la société Muqassa, centre de compensation de titres.

Al-Rajhi Capital: L’indice principal saoudien maintiendra sa dynamique de croissance

Un autre rapport publié par la société de services financiers Al-Rajhi Capital indique que le marché principal du Royaume poursuivra sa croissance au cours du deuxième trimestre de cette année.

«Notre nouvel objectif pour le Tasi d’ici à la fin de juin 2024 est de 12 712 points. Au 2 avril, le Tasi affichait une hausse de près de 4,2% depuis le début de l’année et il a chuté de son sommet de 12 835 points atteint le 21 mars. La raison principale de ce déclin est la forte correction observée dans l’espace des petites et moyennes capitalisations», explique le rapport.

Selon l’enquête menée par Al-Rajhi Capital auprès des gestionnaires de fonds, les participants s’attendent à ce que le Tasi se stabilise entre 12 500 et 13 000 points, et ils sont optimistes quant aux perspectives à moyen terme de l’Arabie saoudite.

«À l’avenir, nous pensons que les bénéfices du premier trimestre des banques seront relativement meilleurs et qu’aucune surprise négative majeure de la part de la Fed ne devrait  soutenir l’indice. En outre, une certaine reprise dans l’espace des petites et moyennes capitalisations sur la pêche de fond devrait également aider l’indice», estime Al-Rajhi Capital.

Selon le rapport, les cours du pétrole continueront à se situer en moyenne au-dessus de 80 dollars (1 dollar = 0,92 euro) le baril au cours des prochaines années, en raison de l’amélioration attendue de l’équilibre du marché pétrolier.

«De même, les marges de raffinage actuelles devraient contribuer à améliorer les perspectives de la demande, étant donné que ces marges sont supérieures aux niveaux prépandémiques», conclut Al-Rajhi Capital.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.