Il y a dix ans, l'avalanche meurtrière de l'Everest changeait les conditions de vie des sherpas

Cette photo prise le 18 avril 2014 montre un hélicoptère de sauvetage népalais atterrissant au camp de base de l'Everest pendant les opérations de sauvetage suite à une avalanche qui a tué seize sherpas népalais dans la cascade de glace du Khumbu, au pied du mont Everest.
Cette photo prise le 18 avril 2014 montre un hélicoptère de sauvetage népalais atterrissant au camp de base de l'Everest pendant les opérations de sauvetage suite à une avalanche qui a tué seize sherpas népalais dans la cascade de glace du Khumbu, au pied du mont Everest.
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Publié le Lundi 15 avril 2024

Il y a dix ans, l'avalanche meurtrière de l'Everest changeait les conditions de vie des sherpas

  • Le 18 avril 2014, un mur de neige s'est abattu sur les Népalais qui, dans l'obscurité glaciale, hissaient du matériel lourd sur la périlleuse cascade de glace du Khumbu.
  • "Le nombre de sherpas a considérablement diminué. Aujourd'hui, ce sont les entreprises qui doivent aller chercher des sherpas" et non l'inverse comme c'était le cas par le passé, ajoute Mingma G Sherpa.

KATAMANDOU : Il y a dix ans, une avalanche sur l'Everest a enseveli seize guides locaux, braquant les projecteurs sur les dangers considérables auxquels les sherpas népalais sont confrontés pour permettre à des étrangers fortunés de réaliser leurs rêves d'alpinisme.

Sans leur travail, essentiel pour tracer les voies d'escalade, fixer les cordes, réparer les échelles et transporter le lourd matériel en altitude, peu d'alpinistes pourraient atteindre le sommet le plus haut du monde.

Le 18 avril 2014, un mur de neige s'est abattu sur les Népalais qui, dans l'obscurité glaciale, hissaient du matériel lourd sur la périlleuse cascade de glace du Khumbu.

La force de l'avalanche a projeté Dawa Tashi d'une dizaine de mètres, le blessant à la cage thoracique, à l'omoplate gauche et au nez. Le jeune homme, âgé alors de 22 ans, se souvient bien de ses amis qui ont péri dans la coulée. Trois d'entre eux n'ont jamais été retrouvés.

"J'ai eu de la chance de survivre", déclare-t-il à l'AFP. "A l'hôpital, chaque fois que j'essayais de dormir, ils apparaissaient devant mes yeux".

- "Point de bascule" -

"C'était très difficile à l'époque", se souvient Nima Doma Sherpa, qui a perdu son mari Tsering Onchu de 33 ans dans l'avalanche.

"Que faire quand le principal pilier de votre foyer n'est pas là ? Les enfants étaient petits et je me demandais comment je pourrais les éduquer et comment nous pourrions subvenir à nos besoins".

Car après la catastrophe, le gouvernement népalais qui tire des revenus très conséquents de la lucrative industrie de l'alpinisme dans l'Himalaya n'avait proposé que l'équivalent de 400 dollars pour les frais d'obsèques aux familles des victimes.

Une aumône rejetée en bloc par des Népalais en colère qui ont alors déclenché un mouvement de protestation sans précédent, pour réclamer aux autorités de meilleures indemnités en cas de décès ou de blessure en montagne.

Le drame "fut un point de bascule pour les jeunes sherpas qui étaient frustrés", a déclaré Sumit Joshi, pour la société Himalayan Ascent, qui a perdu trois guides dans l'avalanche de 2014.

Depuis lors, ses équipes n'effectuent plus l'ascension à la date anniversaire.

- Améliorations mais encore insuffisantes -

Auparavant, nombre des sherpas étaient contraints de compter sur la charité des alpinistes occidentaux, bien que jouant un rôle fondamental dans le succès de cette industrie de plusieurs millions de dollars.

Lors de la dernière saison en 2023, le gouvernement népalais a gagné plus de 5 millions de dollars uniquement avec les droits d'accès à l'Everest.

En 2014, les manifestants du camp de base réclamaient surtout une amélioration des indemnités d'assurance-vie et la création d'un fonds de secours.

"Nous défendions les intérêts des alpinistes népalais, en veillant à ce qu'ils bénéficient d'un maximum d'avantages", rapporte Ang Tshering Sherpa, qui dirigeait à l'époque l'Association des alpinistes népalais.

Le montant versé par l'assurance a été augmenté de 50% pour atteindre 1,5 million de roupies népalaises (11.250 dollars) en cas de décès en montagne.

Les hélicoptères sont désormais autorisés à acheminer des fournitures vers les camps les plus élevés, ce qui réduit le nombre d'expéditions effectuées par les Népalais à travers la dangereuse cascade de glace du Khumbu.

Les entreprises népalaises ont supplanté les opérateurs étrangers pour attirer la majorité des alpinistes, et les conditions de vie se sont améliorées pour les guides des grandes entreprises.

Mais ces progrès restent insuffisants, estime le guide Mingma G Sherpa, "les politiques gouvernementales ne sont toujours pas bonnes".

- "Les épouses ne sont pas d'accord" -

Les dangers de la montagne sont tels que de nombreux guides ont quitté le secteur.

"Le nombre de sherpas a considérablement diminué. Aujourd'hui, ce sont les entreprises qui doivent aller chercher des sherpas" et non l'inverse comme c'était le cas par le passé, ajoute Mingma G Sherpa.

"Nous voulons aller grimper car nous connaissons l'environnement là-bas, mais (...) les mères et les épouses ne sont pas d'accord", confie-t-il.

Rescapé de l'avalanche de 2014, Dawa Tashi, lui, est retourné sur l'Everest en 2021. Celui qui a commencé les treks à l'âge de 11 ans, n'a pas renoncé à guider les alpinistes et se prépare à accompagner six Américains vers le sommet Mera, qui culmine à 6.461 mètres.

"Il y a eu des améliorations après la catastrophe, mais ce n'est pas suffisant", dit-il aussi.

Et d'évoquer les 11.000 dollars que chaque étranger doit payer au gouvernement pour gravir l'Everest. "Les clients seraient heureux de payer cette somme sachant qu'elle sera utilisée" pour leur équipe, estime-t-il, appelant "le gouvernement à créer un fonds de protection" des travailleurs de la montagne.


Un rover de la Nasa offre une piste à l'absence de vie sur Mars

 La mission Axiom-4, avec un vaisseau spatial SpaceX Dragon et une fusée Falcon 9, décolle du complexe de lancement 39A au Centre spatial Kennedy de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 25 juin 2025. Une mission commerciale américaine transportant des astronautes indiens, polonais et hongrois a décollé vers la Station spatiale internationale le 25 juin, emmenant des habitants de ces pays dans l'espace pour la première fois depuis des décennies. (AFP)
La mission Axiom-4, avec un vaisseau spatial SpaceX Dragon et une fusée Falcon 9, décolle du complexe de lancement 39A au Centre spatial Kennedy de la NASA à Cap Canaveral, en Floride, le 25 juin 2025. Une mission commerciale américaine transportant des astronautes indiens, polonais et hongrois a décollé vers la Station spatiale internationale le 25 juin, emmenant des habitants de ces pays dans l'espace pour la première fois depuis des décennies. (AFP)
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  • Mars est considérée avoir eu tous les ingrédients nécessaires à l'apparition de la vie, y compris le plus essentiel: de l'eau
  • La surface de la plus proche voisine de la Terre est marquée par les empreintes d'anciens lacs et rivières

PARIS: Pourquoi Mars est-elle déserte et inhabitable, alors que la vie s'est épanouie sur une planète Terre assez similaire? La découverte d'un rover de la Nasa, présentée dans une étude mercredi, suggère que si des rivières ont bien coulé sporadiquement sur la planète rouge, elle était condamnée à rester désertique.

Mars est considérée avoir eu tous les ingrédients nécessaires à l'apparition de la vie, y compris le plus essentiel: de l'eau. La surface de la plus proche voisine de la Terre est marquée par les empreintes d'anciens lacs et rivières.

Plusieurs rovers, des véhicules robotisés, cherchent aujourd'hui les traces d'une vie qui aurait pu y exister il y a des millions d'années.

Plus tôt cette année le rover Curiosity a découvert une pièce manquant à ce puzzle: des roches riches en minéraux carbonés. Du même type que le calcaire qu'on trouve sur Terre, elles se sont constituées comme des éponges à dioxyde de carbone, capturé dans l'atmosphère.

Une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Nature, a modélisé avec précision comment ces roches peuvent modifier notre compréhension du passé de Mars.

Des "oasis" éphémères 

Elle aurait ainsi enregistré de "brefs épisodes d'habitabilité à certains moments et endroits", a expliqué à l'AFP le premier auteur de l'étude, Edwin Kite, planétologue à l'Université de Chicago. Mais ces "oasis" étaient l'exception plutôt que la règle.

Sur la Terre, le dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère réchauffe la planète. Et sur de longues échelles de temps il est incorporé dans des roches carbonées. Avant que des éruptions volcaniques ne renvoient du gaz dans l’atmosphère, créant un cycle climatique qui permet d'entretenir celui de l'eau.

Seulement Mars a connu un "faible" taux de rejet de gaz volcanique, riche en carbone, par rapport à celui de la Terre, a expliqué Edwin Kite. Avec pour conséquence un déséquilibre qui a laissé la planète beaucoup plus froide et moins hospitalière.

Selon la modélisation des chercheurs, les brèves périodes de présence d'eau liquide sur Mars ont été suivies par 100 millions d'années d'un épisode désertique, bien trop long pour que quoi que ce soit y survive.

Pour autant le chercheur n'exclut pas la présence de poches d'eau liquide profondément enfouies sous la surface.

Un autre rover de la Nasa, Perseverance, qui s'est posé en 2021 dans un autre ancien delta de la planète, a aussi trouvé des traces de roches carbonées à la frange d'un lac asséché.

Mais pour avoir le fin mot de l'histoire il faudrait pouvoir étudier des échantillons de ces roches sur Terre. Des programmes spatiaux américano-européen et chinois ont ça dans leur carton.

"L'origine de la vie " 

Au bout du compte les scientifiques cherchent la réponse à une des grandes questions posées à l'Homme: la Terre est-elle la seule planète à abriter la vie?

A ce jour, les astronomes ont découvert environ 6.000 planètes en dehors du système solaire. Mais elles sont toutes bien trop lointaines pour espérer en rapporter un jour des échantillons.

Un point que soulève M. Kite pour défendre une mission rapportant des échantillons de Mars. Elle permettrait de déterminer si la planète a pu contenir ne serait ce que des micro-organismes pendant la période où l'eau était présente. A défaut, ce serait une indication sur la difficulté à voir apparaitre la vie ailleurs.

A l'inverse, trouver de telles traces de vie passée dans des échantillons, "nous dirait que l'apparition de la vie est aisée à l'échelle planétaire", selon M. Kite.


Mondial des clubs: Al-Hilal, tête de pont du football saoudien

L'attaquant brésilien d'Al Hilal (77), Malcom, célèbre sa victoire lors du huitième de finale de la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2025 entre l'équipe anglaise de Manchester City et l'équipe saoudienne d'Al Hilal, au stade Camping World d'Orlando, le 30 juin 2025. (AFP)
L'attaquant brésilien d'Al Hilal (77), Malcom, célèbre sa victoire lors du huitième de finale de la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2025 entre l'équipe anglaise de Manchester City et l'équipe saoudienne d'Al Hilal, au stade Camping World d'Orlando, le 30 juin 2025. (AFP)
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  • Al-Hilal fait figure de tête de pont du football saoudien
  • Après son exploit contre Manchester City (4-3 après prolongation), le représentant du Moyen-Orient (confédération asiatique) tentera de rallier le dernier carré, vendredi à Orlando, face aux Brésiliens de Fluminense

ORLANDO: Des moyens illimités provenant du fonds souverain saoudien, une colonie de joueurs étrangers expérimentés et talentueux sous la houlette de Simone Inzaghi chipé à l'Inter Milan: Al-Hilal est tout sauf une petite équipe au Mondial des clubs.

Après son exploit contre Manchester City (4-3 après prolongation), le représentant du Moyen-Orient (confédération asiatique) tentera de rallier le dernier carré, vendredi à Orlando, face aux Brésiliens de Fluminense.

Un club adossé au PIF

Al-Hilal fait figure de tête de pont du football saoudien et ses performances éclatantes dans un tournoi financé en grande partie par l'argent de la monarchie pétrolière n'en sont que plus symboliques.

Comme quatre autres équipes de la Saudi Pro League (Al-Ahli, Al-Ittihad, Al-Nassr, Neom), le club le plus prestigieux du pays (19 titres de champion, 4 Ligue des champions asiatique) est en effet géré directement par le fonds souverain saoudien (PIF), sponsor majeur de la compétition et actionnaire de son diffuseur, la plateforme britannique DAZN, qui en a acquis les droits exclusifs pour un montant d'environ un milliard d'euros.

Désigné pays-hôte de la Coupe du monde en 2034, l'Arabie saoudite est ainsi devenue un partenaire incontournable pour la Fifa et la réussite d'Al-Hilal au Mondial des clubs ne fait qu'illustrer un peu plus le poids grandissant du royaume dans le football international.

Légion étrangère et star locale

Depuis le départ fin janvier de Neymar (seulement sept matches joués en 18 mois), l'effectif ne comprend plus de joueurs au nom clinquant mais beaucoup ont été compétitifs dans les grands championnats européens.

La plus forte colonie est brésilienne, avec trois joueurs dont deux attaquants. Marcos Leonardo, 22 ans, venu de Santos et auteur d'un doublé contre City, ainsi que Malcom, passé par Bordeaux, Barcelone et le Zénith Saint-Pétersbourg. Le latéral gauche Renan Lodi, ancien de l'Atletico Madrid et de Marseille, complète le trio.

En défense, le stoppeur sénégalais Kalidou Koulibaly, qui a longtemps évolué à Naples, est à 34 ans un des vétérans de l'équipe, tout comme l'excellent gardien Yassine Bounou, qui a fait l'essentiel de sa carrière en Espagne (Saragosse, Gérone, FC Séville) et a brillé avec la sélection marocaine, parvenue en demi-finale du Mondial-2022.

Outre les Portugais Joao Cancelo - champion du Portugal (Benfica), d'Italie (Juventus), d'Angleterre (Manchester City) - et Ruben Neves, vainqueur de deux Ligues des nations, deux Serbes en imposent: le milieu Sergej Milinkovic-Savic, longtemps incontournable à la Lazio Rome, et l'attaquant Aleksandar Mitrovic, meilleur buteur de l'histoire de sa sélection, qui est cependant blessé et absent.

Côté Saoudiens, un joueur sort du lot. Salem Al-Dawsari, qui s'était fait connaître au Mondial-2022 en marquant un superbe but contre l'Argentine (2-1). Aux Etats-Unis, il montré ses qualités de vitesse face au Real Madrid et de buteur aux dépens de Pachuca, avant de se blesser.

Inzaghi imprime déjà son style

Fin mai, une pluie de critiques s'est abattue sur le coach italien. Promise au titre en Serie A, l'Inter Milan a été finalement dépassée par Naples, puis humiliée dans la foulée en finale de la Ligue des champions par le Paris SG (5-0). Alors, quand il a accepté l'offre mirobolante d'Al-Hilal, à hauteur de 26 millions d'euros par an, Inzaghi est passé de loser à traître.

"J'ai accepté le défi, je suis sorti de ma zone de confort après plusieurs années à l'Inter. Je veux changer ma façon de penser et essayer de nouvelles choses", s'est-il défendu avant ce Mondial des clubs.

Et en moins d'un mois sous ses ordres, le résultat est tel qu'Al-Hilal a tenu la dragée haute à tous ses adversaires et que son football ressemble furieusement à celui de l'Inter, direct, vertical, tout en intensité et en vitesse.

Quant à Inzaghi, il reste un spectacle à lui seul, débordant d'énergie devant son banc. Il motive sans cesse ses troupes et réagit avec une passion excessive à tous les faits du match.

 


Turaif : Une mosaïque historique et culturelle qui remonte à l'époque préislamique

Le gouvernorat abrite une série de sites patrimoniaux riches sur le plan culturel et historique, dont beaucoup remontent à l'époque préislamique. (SPA)
Le gouvernorat abrite une série de sites patrimoniaux riches sur le plan culturel et historique, dont beaucoup remontent à l'époque préislamique. (SPA)
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  • À 40 km au sud-ouest de Turaif se trouve le site archéologique de Qasr Duqrah, où l'on a trouvé des preuves matérielles de l'existence d'un établissement humain depuis l'âge de pierre

TURAIF : Situé dans la région des frontières septentrionales de l'Arabie saoudite, le gouvernorat de Turaif est un carrefour de civilisations anciennes et d'événements historiques, servant de porte d'entrée vers l'Irak et le Levant. Le gouvernorat abrite une série de sites patrimoniaux riches sur le plan culturel et historique, dont beaucoup remontent à l'époque préislamique.

Le site archéologique de Qasr Duqrah, situé à 40 kilomètres au sud-ouest du gouvernorat, figure parmi les sites les plus importants. À côté de ce site se trouve une montagne connue sous le nom d'"Aqran", également appelée mont Duqrah, qui a été répertoriée dans le cadre du Comprehensive Archaeological Survey Program (programme d'étude archéologique globale).

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Panneau de la Commission du patrimoine sur le site archéologique de Qasr Duqrah, situé à 40 kilomètres au sud-ouest du gouvernorat de Turaif. (SPA)

Zahi Al-Khalawi, membre de la Société historique saoudienne, a souligné que le site connu sous le nom de "Duqrah" est l'un des sites archéologiques les plus importants du Royaume, étant donné la découverte de preuves matérielles indiquant un peuplement humain depuis l'âge de pierre.

Il a noté que l'habitat sur le site s'est poursuivi jusqu'à la fin de la période romaine (du 2e au 6e siècle de notre ère) et a persisté jusqu'à l'ère omeyyade (de 661 à 750 de notre ère).

L'oléoduc transarabe (Tapline), l'un des sites du patrimoine industriel les plus importants d'Arabie saoudite, constitue un autre point de repère. L'oléoduc s'étend de l'est au nord du Royaume, en passant par Turaif, et a été inscrit au Registre national du patrimoine industriel. Il s'agit du premier site du patrimoine industriel officiellement documenté dans le Royaume, représentant les premières étapes de l'industrie pétrolière de l'Arabie saoudite et son importance économique et de développement.

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Connu sous le nom de Tapline, cet oléoduc s'étend de l'est de l'Arabie saoudite au nord-ouest, en passant par Turaif. (SPA)

Il convient également de mentionner le site de Qaru Turaif, une source d'eau aménagée par la Tapline Company dans les années 1950 pour aider à sédentariser les communautés nomades, sur ordre de feu le roi Abdulaziz bin Abdulrahman Al-Faisal Al Saud. Le site a été inscrit au patrimoine culturel du gouvernorat.

À l'est de Turaif, à environ 25 kilomètres, se dresse le Jabal Umm Waal, point de repère historique et porte d'entrée nord de la péninsule arabique. La montagne raconte la vie des Bédouins et le passage des caravanes commerciales et des pèlerins en provenance du Levant et de l'Irak. Pendant des siècles, elle a servi de route sûre pour les voyageurs qui se dirigeaient vers le sud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com