Wall Street finit en hausse, nouveau record pour le Nasdaq

Les informations boursières de Trump Media & Technology Group sont affichées sur un téléviseur au Nasdaq Marketplace le 26 mars 2024 à New York. (Photo by Michael M. Santiago/ Getty Images via AFP)
Les informations boursières de Trump Media & Technology Group sont affichées sur un téléviseur au Nasdaq Marketplace le 26 mars 2024 à New York. (Photo by Michael M. Santiago/ Getty Images via AFP)
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Publié le Samedi 25 mai 2024

Wall Street finit en hausse, nouveau record pour le Nasdaq

  • Les valeurs de la nouvelle économie ont permis à l'indice Nasdaq (+1,10%) d'enregistrer un nouveau record en clôture
  • Les fameuses cartes graphiques de Nvidia, puces aux capacités de traitement hors norme, sont devenues indispensables au développement des grandes interfaces d'IA dite générative

NEW YORK : La Bourse de New York a terminé en hausse, vendredi, le secteur technologique se démarquant une nouvelle fois grâce à l'intelligence artificielle (IA), avant un week-end prolongé aux Etats-Unis.

Les valeurs de la nouvelle économie ont permis à l'indice Nasdaq (+1,10%) d'enregistrer un nouveau record en clôture. Le Dow Jones a lui aussi fini dans le vert, mais près de l'équilibre (+0,01%), tandis que le S&P 500 a glané 0,70%.

La place new-yorkaise a signé un rebond convaincant après son décrochage de la veille, un sursaut encouragé par l'approche du week-end prolongé du Memorial Day (lundi férié), une période traditionnellement positive pour les actions, selon Quincy Krosby, analyste de LPL Financial.

«Cela a probablement joué», a confirmé Tom Cahill, analyste de Ventura Wealth Management, pour qui «l'autre aspect positif, c'est Nvidia».

Wall Street ne s'est toujours pas remise des chiffres stratosphériques publiés mercredi après Bourse par le concepteur de semi-conducteurs.

Les fameuses cartes graphiques de Nvidia, puces aux capacités de traitement hors norme, sont devenues indispensables au développement des grandes interfaces d'IA dite générative.

«Que l'on voit cela ou non d'un œil positif, l'intelligence artificielle est désormais un élément important de la psychologie du marché», a insisté Tom Cahill.

Troisième capitalisation mondiale, Nvidia (+2,57%) fond désormais sur Apple (+1,66%), dauphin de Microsoft (+0,74%) au classement.

Les concurrents du groupe de Santa Clara (Californie) ont également brillé, vendredi, en particulier Intel (+2,13%), Micron (+2,55%), AMD (+3,70%) et Qualcomm (+4,26%).

Le bilan a été plus mitigé pour le Dow Jones, lesté notamment par le secteur de la santé, à l'image de l'assureur santé UnitedHealth (-1,68%) ou du laboratoire Merck (-1,22%).

La place new-yorkaise avait démarré la journée sans entrain, un peu échaudée par l'annonce d'une hausse de 0,7% sur un mois, en avril, des commandes de biens durables, alors que les économistes tablaient sur une contraction de 0,8%.

Même s'il doit être relativisé du fait d'une importante révision en baisse pour mars, le chiffre dépeint, comme les indicateurs d'activité PMI, la veille, une économie américaine qui refuse obstinément de courber l'échine.

Mais, les investisseurs se sont adoucis grâce à un second indicateur, l'enquête de l'université du Michigan, qui a révélé que les consommateurs ne voyaient plus l'inflation qu'à 3,3% dans un an, contre 3,5% dans la première version du sondage.

Pour Tom Cahill, l'émergence de l'IA laisse présager une amélioration de la productivité et des économies de coûts, ce qui pourrait contribuer à calmer l'inflation.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se détendait légèrement, à 4,46% contre 4,47% la veille en clôture.

Ailleurs à la cote, la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Coinbase a gambadé (+8,59%), au lendemain d'une décision majeure du régulateur américain des marchés, la SEC.

Cette dernière a autorisé plusieurs Bourses américaines à coter de nouveaux fonds d'investissement (appelés ETF) en ether, la deuxième monnaie numérique la plus populaire au monde.

La SEC n'a pas encore donné son autorisation de commercialisation aux fonds eux-mêmes, mais ce premier feu vert est considéré comme un tournant.

Ce développement a bénéficié aussi au site de courtage pour particuliers Robinhood (+6,60%), qui a intégré les cryptomonnaies, ainsi qu'au «mineur» (qui crée de l'ether) Marathon Digital Holdings (+5,63%).

L'environnement de taux élevés bénéficie aux banques, dont les marges se raffermissent, à l'instar de JPMorgan Chase (+1,92%) ou Bank of America (+1,35%).


La Commercial Bank of Dubai et Siemens Energy LLC annoncent un partenariat de financement commercial de 550 millions d'AED

Cette transaction représente une avancée stratégique pour CBD, qui consolide son empreinte dans le secteur de l'énergie en s'associant à un leader mondialement reconnu. (Photo: fournie)
Cette transaction représente une avancée stratégique pour CBD, qui consolide son empreinte dans le secteur de l'énergie en s'associant à un leader mondialement reconnu. (Photo: fournie)
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  • La facilité bilatérale soutiendra l'expansion et la croissance opérationnelle du leader mondial des technologies de l'énergie

DUBAI: Commercial Bank of Dubai (CBD), une institution financière de premier plan aux Émirats arabes unis, s'est associée à Siemens Energy, un leader de la technologie énergétique, en fournissant une facilité de crédit bilatérale de 550 millions d'AED à Siemens Energy LLC aux Émirats arabes unis. Cette facilité renforce l'engagement de CBD à soutenir les entreprises avec des solutions financières sur mesure, permettant à Siemens Energy LLC d'exécuter son pipeline de projets en expansion et de stimuler sa croissance future.

Cette transaction représente une avancée stratégique pour CBD, qui consolide son empreinte dans le secteur de l'énergie en s'associant à un leader mondialement reconnu. En outre, cette facilité met en évidence les solides capacités de CBD à structurer des solutions financières à grande échelle, renforçant ainsi sa position de partenaire bancaire privilégié des multinationales et de catalyseur clé de la croissance dans le secteur.

"La CBD est heureuse d'accorder cette facilité de crédit bilatérale à Siemens Energy, un acteur clé du secteur de l'énergie ", a déclaré Bernd van Linder, PDG de la Commercial Bank of Dubai. "Ce partenariat démontre notre solidité financière et notre capacité à soutenir les grandes entreprises mondiales dans leurs ambitions de croissance, tout en renforçant notre position de partenaire bancaire de confiance dans les Émirats arabes unis", a-t-il ajouté. 

"La résilience financière et la flexibilité stratégique sont essentielles pour tenir nos engagements et faire progresser la transition énergétique. Cette facilité renforce notre capacité à naviguer dans un secteur dynamique et à soutenir l'évolution du paysage énergétique, en particulier au Moyen-Orient, l'un des marchés énergétiques à la croissance la plus rapide au monde", a affirmé Robert McAnally, responsable de la trésorerie et du financement des entreprises chez Siemens Energy. 

Cette facilité s'inscrit dans la vision stratégique de CBD, qui consiste à renforcer sa présence sur le marché en fournissant des solutions financières sur mesure aux leaders du secteur. En facilitant l'expansion des activités de Siemens Energy LLC, le partenariat renforce le rôle de CBD en tant que partenaire financier de confiance, tout en permettant à Siemens Energy LLC de tirer parti de nouvelles opportunités dans la région.

Le secteur de l'énergie reste un pilier essentiel de la croissance économique aux Émirats arabes unis, et ce partenariat conclu entre CBD et Siemens Energy LLC reflète l'engagement de la Banque à soutenir les industries clés qui favorisent le progrès et l'innovation.


Aramco finalise l'acquisition de 50% de Blue Hydrogen Industrial Gases Co.

Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite. (Dossier)
Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite. (Dossier)
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  • Saudi Aramco a finalisé l'acquisition d'une participation de 50% dans Blue Hydrogen Industrial Gases Co (BHIG), une coentreprise avec Air Products Qudra (APQ)
  • Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite

DJEDDAH : Saudi Aramco a finalisé l'acquisition d'une participation de 50% dans Blue Hydrogen Industrial Gases Co (BHIG), une coentreprise avec Air Products Qudra (APQ). Cette opération fait suite à l'accord initial conclu l'année dernière.

Il s'agit d'une étape clé dans l'avancement de la production d'hydrogène à faible teneur en carbone dans la ville industrielle de Jubail, en Arabie saoudite, et dans la mise en place d'un réseau d'hydrogène dans la province orientale du Royaume.

Le BHIG devrait produire de l'hydrogène, y compris de l'hydrogène à faible teneur en carbone dérivé du gaz naturel, connu sous le nom d'"hydrogène bleu", grâce au processus de capture et de stockage du dioxyde de carbone.

L'entreprise devrait commencer ses activités commerciales en coordination avec les activités de capture et de stockage du carbone d'Aramco à Jubail, comme l'a confirmé une déclaration commune d'Aramco et d'APQ le 24 mars.

Ashraf Al-Ghazzawi, vice-président exécutif d'Aramco chargé de la stratégie et du développement de l'entreprise, a expliqué que l'investissement de l'entreprise dans BHIG contribuera de manière significative au développement du réseau d'hydrogène dans la province orientale de l'Arabie saoudite.

"Ce réseau, ainsi que notre centre de CSC à Jubail, peuvent nous aider à capitaliser sur les opportunités émergentes, tant au niveau national que mondial, pour réduire les émissions de carbone, soutenir la croissance et diversifier notre portefeuille énergétique", a affirmé M. Al-Ghazzawi.

Ahmed Hababou, président d'APQ, a souligné que cette coentreprise représente une étape importante dans la poursuite du développement d'un réseau d'hydrogène robuste dans la province orientale du Royaume, en particulier au service des industries du raffinage, de la chimie et de la pétrochimie.

Mohammad Abunayyan, vice-président d'APQ, s'est déclaré fier du partenariat avec Aramco, soulignant la collaboration stratégique entre l'une des plus grandes sociétés énergétiques du monde et le principal fournisseur d'hydrogène. Ce partenariat vise à produire des solutions énergétiques à faible teneur en carbone, conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

En juillet, Aramco a signé des accords définitifs pour acquérir une participation dans BHIG, une filiale à 100% d'APQ. À l'époque, Aramco a confirmé que l'accord, soumis aux conditions de clôture habituelles, inclurait des options permettant à l'entreprise d'acheter de l'hydrogène et de l'azote.

S'appuyant sur son engagement à développer une activité hydrogène à faible teneur en carbone et à élargir son portefeuille d'énergies alternatives, Aramco a souligné que son investissement dans BHIG jouerait un rôle essentiel dans la création d'un réseau hydrogène à faible teneur en carbone dans la province de l'Est, qui s'adressera à la fois aux clients nationaux et régionaux.

Ce partenariat souligne la volonté d'Aramco d'élargir son portefeuille dans le domaine des nouvelles énergies et de promouvoir des solutions énergétiques durables, conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

En outre, l'accord réunit l'expertise des deux entreprises pour fournir de l'hydrogène - y compris de l'hydrogène à faible teneur en carbone - à grande échelle dans la zone industrielle de Jubail.

Cette initiative est conforme à l'engagement de l'Arabie saoudite de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici à 2060 grâce à une approche d'économie circulaire du carbone, qui met l'accent sur la réduction, la réutilisation, le recyclage et l'élimination du carbone.

Elle soutient également l'initiative verte saoudienne, qui vise à réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d'ici à 2030 et à convertir 50% des sources d'énergie du pays en énergies renouvelables. En outre, elle s'aligne sur l'objectif d'Aramco de réduire à zéro les émissions nettes de ses propres activités d'ici à 2050.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les ventes de Tesla divisées par deux en Europe

Vue aérienne d'un concessionnaire Tesla situé au 12845 N. US 183 Highway Service Road après que la police a été appelée pour un engin suspect le 24 mars 2025 à Austin, au Texas. (AFP)
Vue aérienne d'un concessionnaire Tesla situé au 12845 N. US 183 Highway Service Road après que la police a été appelée pour un engin suspect le 24 mars 2025 à Austin, au Texas. (AFP)
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  • Les ventes de Tesla ont dégringolé en Europe depuis le début de l'année, du fait possiblement du comportement de son patron Elon Musk, mais aussi de la modernisation de sa gamme
  • Les ventes de la marque d'Elon Musk sont freinées par ses prises de position aux côtés du président américain Donald Trump

PARIS: Les ventes de Tesla ont dégringolé en Europe depuis le début de l'année, du fait possiblement du comportement de son patron Elon Musk, mais aussi de la modernisation de sa gamme.

Les immatriculations de Tesla ont baissé de 49% sur un an aux mois de janvier et février dans l'Union européenne (UE), retombant à 19.046 véhicules et 1,1% de part de marché, selon les chiffres publiés mardi par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA).

Les immatriculations de véhicules à moteur électriques, la spécialité de la marque américaine, ont pourtant progressé dans l'ensemble de 28,4% sur la même période dans l'UE, à 255.489 véhicules et 15,2% du marché.

Sur le seul mois de février, les ventes ont reculé de 47,1% pour Tesla mais avec une part de marché en légère amélioration à 1,4%, soit plus ou moins le niveau de Jeep, et moins que le Chinois SAIC, avec ses hybrides et électriques vendues sous marque MG.

Les ventes de la marque d'Elon Musk sont freinées par ses prises de position aux côtés du président américain Donald Trump.

"Beaucoup de gens ne sont pas alignés avec ses positions", a commenté à l'AFP Matthieu Noël, analyste chez Roland Berger. Mais il est encore difficile de dire à ce stade si "ça a un vrai impact sur la marque ou si c’est temporaire".

De manière plus classique, la marque affronte avec sa gamme vieillissante une rafale de nouveaux modèles électriques de ses concurrents, européens comme asiatiques.

Tesla, qui a participé à créer le marché de la voiture électrique, "ne se positionne plus avec les meilleurs produits", souligne M. Noël.

Le coup de jeune apporté aux Model 3 et Model Y, ses best-sellers, donne "l'impression qu’on est toujours sur le même véhicule", selon lui.

Des problèmes de fiabilité et le rappel massif du Cybertruck, un énorme SUV pourtant non vendu en Europe, ont aussi pu jouer, selon l'analyste.

- Hybrides -

En attendant, les modèles hybrides (avec un moteur électrique et une batterie qu'on ne branche pas) prennent de plus en plus le contrôle du marché européen.

Ils représentaient 35,2% des ventes sur les deux premiers mois de l'année (+18,7% sur un an), devant les modèles essence (29,1% du marché, -20,5%).

Toutes énergies confondues, le marché automobile est resté faible avec moins de 1,7 million de voitures immatriculées depuis le début de l'année dans l'UE (-3% sur un an), et de fortes baisses en Allemagne ou en Italie.

Les voitures électriques progressent notamment en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, et commencent à décoller en Espagne et en Italie.

Cette progression de l'électrique ne suffit pas pour le lobby automobile: elle "reste inférieure au niveau nécessaire pour que la transition vers une mobilité zéro émission progresse", souligne dans un communiqué Sigrid de Vries, directrice générale de l'ACEA.

"Alors que la proposition de la Commission européenne sur l'allègement des pénalités pour les voitures et les camionnettes pour la période 2025-2027 est sur le point d'être publiée, il sera tout aussi important de s'attaquer aux goulots d'étranglement fondamentaux qui freinent cette transition", souligne-t-elle.

L'ACEA cite l'accélération des investissements dans les infrastructures de recharge, l'introduction d'incitations fiscales et d'achat ciblées pour les véhicules légers et lourds, et la réduction des coûts d'électricité pour les propriétaires de voitures électriques.