France: le documentaire «Afghanes» remporte le Grand prix du 31e Figra

Plus de 70 films étaient au programme de cette 31e édition du Figra (Photo, Figra Festival) .
Plus de 70 films étaient au programme de cette 31e édition du Figra (Photo, Figra Festival) .
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Publié le Lundi 03 juin 2024

France: le documentaire «Afghanes» remporte le Grand prix du 31e Figra

  • Ex-correspondante en Afghanistan pour la presse écrite et la télévision, Solène Chalvron-Fioriti remporte le principal prix du festival dans la catégorie plus de 40 minutes
  • Dans une sélection qui comportait plusieurs films traitant de problématiques environnementales, le prix spécial du jury revient à Clarisse Feletin

 

LILLE: Le Grand prix du Figra, le festival du grand reportage d'actualité, a été remporté samedi par Solène Chalvron-Fioriti pour "Afghanes", documentaire qui donne la parole à quatre générations de femmes dans ce pays où leurs voix sont muselées.

Plus de 70 films étaient au programme de cette 31e édition du Figra, qui se tient depuis mardi et jusqu'à dimanche à Douai (Nord de la France).

Ex-correspondante en Afghanistan pour la presse écrite et la télévision, Solène Chalvron-Fioriti remporte le principal prix du festival dans la catégorie plus de 40 minutes, avec ces récits de femmes retraçant l'histoire du pays au féminin.

Le jury de cette catégorie était présidé par le journaliste Patrick de Saint-Exupéry, lauréat l'année dernière avec Pedro Brito da Fonseca du prix spécial du jury pour "Sous la loi des talibans", déjà consacré aux conséquences du retour au pouvoir de ce régime rigoriste en août 2021.

Dans une sélection qui comportait plusieurs films traitant de problématiques environnementales, le prix spécial du jury revient à Clarisse Feletin pour "La guerre des arbres". Pour ce documentaire, elle a suivi pendant cinq mois le militant écologiste Thomas Brail, qui s'est suspendu en 2023 à plusieurs arbres dans différentes luttes écologiques, notamment contre le projet d'autoroute A69 entre Toulouse et Castres (sud-ouest).

Problématiques 

Le prix Scam de l'investigation revient à "Victimes de l'église, l'impossible réparation", de Julie Lotz, et le prix pour les droits humains à "Vos visages sont à nous", de Jessica Le Masurier et Roméo Langlois.

Le documentaire "Russie, un peuple qui marche au pas", de Kesnia Bolchakova et Veronika Dorman, remporte la mention spéciale du jury et le prix du jury jeunes.

Enfin, le prix du public revient à "Crimes de guerre en Ukraine, la justice en marche", d'Elizabeth Drévillon.

Le jury de la catégorie moins de 40 minutes a remis son Grand prix à "Sénégal: l'exode des pêcheurs", de Fabien Fougère, qui se penche sur ces travailleurs poussés à l'exil par la concurrence de chalutiers industriels, qui les jettent dans la pauvreté.

Le prix Terre(s) d'Histoire, en partenariat avec l'Institut national de l'audiovisuel, va quant à lui à un autre documentaire sur l'Afghanistan, "Une Française à Kaboul, l'aventure d'une vie", de Charlotte Erlih et Marie-Pierre Camus.

 


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com