Les transporteurs aériens au Moyen-Orient voient leur demande voyageurs augmenter de 9,7%, d'après l'IATA

La demande globale de voyageurs – évaluée en passagers-kilomètres transportés (PKT) – a connu une hausse de 10,7% en mai comparé à la même période l'an dernier, rapporte l'IATA. (Photo : Shutterstock)
La demande globale de voyageurs – évaluée en passagers-kilomètres transportés (PKT) – a connu une hausse de 10,7% en mai comparé à la même période l'an dernier, rapporte l'IATA. (Photo : Shutterstock)
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Publié le Samedi 06 juillet 2024

Les transporteurs aériens au Moyen-Orient voient leur demande voyageurs augmenter de 9,7%, d'après l'IATA

  • Dans son dernier rapport, l'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a révélé que la capacité totale des transporteurs de la zone a connu une progression de 9% sur un an en mai
  • Les pays du Moyen-Orient, dont l'Arabie saoudite, ont consolidé leur industrie aéronautique depuis quelques années dans le cadre de leur stratégie de diversification économique, visant à atténuer leur dépendance historique au pétrole

RIYAD: Les transporteurs aériens du Moyen-Orient ont enregistré une hausse annuelle de 9,7% de la demande voyageurs en mai, portée par un accroissement des voyages liés à l'Asie, d'après une organisation sectorielle.

Dans son dernier rapport, l'Association Internationale du Transport Aérien (IATA) a révélé que la capacité totale des transporteurs de la zone a connu une progression de 9% sur un an en mai.

En outre, la zone moyen-orientale a pris en charge 9,4% du trafic passager mondial en mai, une proportion stable comparée au mois antérieur.

Les pays du Moyen-Orient, dont l'Arabie saoudite, ont consolidé leur industrie aéronautique depuis quelques années dans le cadre de leur stratégie de diversification économique, visant à atténuer leur dépendance historique au pétrole.

La stratégie nationale de l’aviation saoudienne ambitionne de tripler le nombre de passagers par rapport à 2019, de traiter 4,5 millions de tonnes de fret, et d’instaurer plus de 250 destinations directes depuis les aéroports du Royaume vers des destinations mondiales.

En mai, un rapport publié par l'Autorité Générale de l'Aviation Civile saoudienne a dévoilé que le secteur a généré une valeur ajoutée de 21 milliards de dollars au produit intérieur brut du Royaume en 2023.

Le rapport de l'IATA souligne que l’axe Asie - Moyen-Orient « occupe la deuxième place, juste derrière l’Asie, en matière de volume de PKT (passagers-kilomètres transportés) », mettant en lumière la vigueur des échanges aériens entre ces deux zones.

Le rapport poursuit: « Ce corridor aérien a non seulement retrouvé ses niveaux de 2019, mais a aussi établi de nouveaux records jusqu’à présent en 2024, dépassant de 32% les chiffres comparables de 2019. Cela témoigne d’un net renforcement de la demande de liaisons aériennes entre ces deux zones. Cette croissance exceptionnelle s’explique notamment par les tensions géopolitiques et le conflit en Ukraine, qui incitent les voyageurs à privilégier un transit par le Moyen-Orient pour rejoindre l’Asie, perçu comme un itinéraire plus sûr. »

La guerre russo-ukrainienne a également été citée comme un facteur potentiel de la croissance soutenue de l'axe Europe-Moyen-Orient. Le rapport souligne que cet itinéraire a enregistré une hausse des PKT en avril-mai durant deux années de suite, inversant la tendance historique de baisse observée habituellement entre ces mois.

"Dans les mois à venir, il deviendra plus clair dans quelle mesure ces tendances pourraient être liées à la guerre russo-ukrainienne", a déclaré l'IATA.

En début de moi, un autre rapport publié par l'IATA a mis en lumière une progression de 15,3% sur un an de la demande de fret pour les transporteurs moyen-orientaux en mai. Cette hausse serait portée par l'essor du e-commerce et les difficultés rencontrées dans le transport maritime.

Le rapport a également ajouté que la capacité totale de fret des transporteurs de la région a augmenté de 2,7% en mai par rapport au même mois de l'année précédente.

L'IATA a en outre souligné que la région du Moyen-Orient a traité 13,5% du fret mondial total, un chiffre inchangé par rapport au mois précédent.

Perspectives mondiales de la demande passagers

Selon le rapport, la demande mondiale de passagers – mesurée en PKT – a augmenté de 10,7% en mai par rapport à la même période de l'année précédente.

Parallèlement, l’offre globale, évaluée en sièges-kilomètres offerts, a enregistré une hausse de 8,5% sur un an pour le mois de mai.

«Les transporteurs ont atteint un taux d'occupation de 83,4%, établissant ainsi un nouveau record mensuel. Les réservations effectuées en mai pour les départs en début de haute saison ont affiché une progression d'environ 6%. Cette dynamique de croissance ne semble pas fléchir», a souligné Willie Walsh, directeur général de l'IATA.

Il a poursuivi : « Les transporteurs aériens mettent tout en œuvre pour garantir des déplacements fluides à l’ensemble de leur clientèle durant la haute saison estivale de l'hémisphère nord.»

L'Asie-Pacifique domine le marché en termes de trafic voyageurs

D’après l'étude, les transporteurs de la zone Asie-Pacifique se sont imposés comme leaders du trafic passager mondial, enregistrant une hausse spectaculaire de 27% en mai comparé à la même période en 2023.

L'IATA a relevé que l'offre globale des transporteurs de la zone APAC a connu une progression de 26% sur un an, alors que le  coefficient d'occupation a atteint 81,6%.

En outre, les transporteurs d'Asie-Pacifique ont pris en charge 31,7% du trafic passager mondial en mai. L'Europe et l'Amérique du Nord ont suivi, gérant respectivement 27,1% et 24,2% de ce flux.

Les compagnies aériennes de la région d'Amérique latine ont connu une croissance de la demande passagers de 15,9% en mai par rapport au même mois de l'année précédente. De plus, la capacité totale de ces transporteurs a également augmenté de 9,7%.

De même, le coefficient d'occupation des compagnies aériennes en Amérique latine a atteint 85,1% en mai, le plus élevé de toutes les régions.

D'autre part, les compagnies aériennes africaines ont connu une augmentation de 14,1% de la demande en glissement annuel, tandis que la capacité totale de ces transporteurs a augmenté de 8,2% au cours de la même période.

Le coefficient d'occupation des compagnies aériennes africaines a également augmenté à 72,3% en mai, représentant une hausse annuelle de 3,7 points de pourcentage.


L'Afrique a enregistré la progression la plus marquée du coefficient d’occupation parmi toutes les zones, mais demeure néanmoins la région affichant le plus faible taux d'occupation global.

De même, les compagnies aériennes européennes ont connu une croissance de la demande passagers de 11,7% en glissement annuel en mai.

De plus, la capacité totale de ces transporteurs a augmenté de 11,3% en mai par rapport à la même période de l'année précédente, tandis que leur coefficient d'occupation a légèrement augmenté de 0,03 point de pourcentage à 84,7%.

Cependant, la croissance de la demande passagers parmi les transporteurs nord-américains s'est établie à 8,7%, la plus faible de toutes les régions.

Bien que la capacité des compagnies aériennes en Amérique du Nord ait augmenté de 7,7% en glissement annuel en mai, le coefficient d'occupation a diminué de 1,2 point de pourcentage à 84% au cours de la même période.

D'autre part, l'IATA a révélé que le trafic intérieur mondial a augmenté de 4,7% en mai par rapport au même mois en 2023, tandis que le coefficient d'occupation a augmenté de 3,8 points de pourcentage à 84,5%.

L'IATA a également noté qu'elle est optimiste quant à la croissance future de la demande passagers mondiale.

« Dans l'ensemble, l'augmentation des réservations de voyages effectuées en mai et dans la première moitié de juin pour des voyages au cours de la seconde moitié de juin et de tout le mois de juillet suggère que le trafic aérien et la demande dans les segments nationaux et internationaux devraient maintenir une tendance positive », a déclaré l'organisme professionnel.

Croissance saoudienne

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Riyadh Air doit prendre son envol en 2025. (Archive)

La consolidation du secteur aérien saoudien constitue un axe majeur de la stratégie Vision 2030, visant à diversifier l'économie du Royaume. En mai, les autorités ont présenté un nouveau plan directeur destiné à dynamiser le segment des déplacements professionnels.

Le secteur de l'aviation saoudien a contribué à hauteur de 21 milliards de dollars au produit intérieur brut du Royaume en 2023, tout en générant 32,2 milliards de dollars supplémentaires en recettes touristiques.

S'exprimant lors du Forum sur l'aviation du futur à Riyad en mai, Abdulaziz Al-Duailej, président de l'Autorité générale de l'aviation civile, a déclaré que le secteur de l'aviation saoudien a vu son nombre de passagers atteindre un record de 112 millions en 2023, contre 88 millions en 2022, marquant une augmentation de 27% en glissement annuel.

Dans le cadre du plan visant à stimuler davantage le secteur, le Royaume s'apprête à voir sa nouvelle compagnie aérienne – Riyadh Air, soutenue par le Fonds public d'investissement public – prendre son envol en 2025, avec l'objectif de desservir 100 pays d'ici 2030.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite lève 628 millions de dollars lors d'une émission de sukuk en juin

Kamco Invest prévoit que l'Arabie saoudite sera en tête des pays du CCG en termes d'échéances obligataires au cours des cinq prochaines années.
Kamco Invest prévoit que l'Arabie saoudite sera en tête des pays du CCG en termes d'échéances obligataires au cours des cinq prochaines années.
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  • Ce chiffre représente une baisse de 42 % par rapport aux 4,08 milliards de SR du mois de mai, qui était le total mensuel le plus élevé enregistré cette année.
  • Les sukuk, dont la structure est conforme aux principes de la finance islamique, offrent aux investisseurs des rendements générés par des actifs tangibles ou des projets, plutôt que des paiements d'intérêts traditionnels.

JDEDDAH : Le Centre national de gestion de la dette de l'Arabie saoudite a terminé son émission de juin dans le cadre du programme de sukuk du gouvernement libellé en riyal, levant 2,355 milliards de SR (628 millions de dollars).

Ce chiffre représente une baisse de 42 % par rapport aux 4,08 milliards de SR du mois de mai, qui était le total mensuel le plus élevé enregistré cette année. Cette baisse reflète les fluctuations habituelles de l'activité mensuelle de financement du gouvernement.

L'offre de juin a été divisée en cinq tranches. La première, d'un montant de 25 millions de SR, arrivera à échéance en 2027. La deuxième, d'un montant total de 1,175 milliard de SR, arrivera à échéance en 2029. La troisième tranche, d'un montant de 500 millions de SR, arrivera à échéance en 2032. La quatrième tranche s'élevait à 5 millions de SR et arrivera à échéance en 2036, tandis que la cinquième et dernière tranche atteignait 650 millions de SR et arrivera à échéance en 2039.

Les sukuk, dont la structure est conforme aux principes de la finance islamique, offrent aux investisseurs des rendements générés par des actifs tangibles ou des projets, plutôt que des paiements d'intérêts traditionnels. Ces instruments continuent de susciter une forte demande de la part d'investisseurs à la recherche de rendements stables et conformes à la charia.

Malgré la baisse d'un mois sur l'autre, les dernières émissions soulignent les efforts de l'Arabie saoudite pour diversifier sa base de financement et développer le marché intérieur de la dette.

La NDMC a maintenu un rythme régulier d'émissions mensuelles cette année, dont 3,72 milliards de SR en janvier, 3,07 milliards de SR en février, 2,64 milliards de SR en mars et 4,08 milliards de SR en mai.

L'Arabie saoudite reste en tête des pays du Conseil de coopération du Golfe en matière de sukuk et d'obligations. Au premier trimestre 2025, le Royaume a représenté plus de 60 % de toutes les émissions de dette primaire dans la région, levant 31,01 milliards de dollars en 41 offres, selon le Centre financier du Koweït, connu sous le nom de Markaz.

Dans une perspective plus large, S&P Global a souligné que l'expansion de l'économie non pétrolière de l'Arabie saoudite et la forte activité des sukuk sont les principaux moteurs de la croissance de la finance islamique mondiale.

L'agence prévoit que le total des émissions de sukuk pourrait atteindre entre 190 et 200 milliards de dollars en 2025, avec jusqu'à 80 milliards de dollars d'émissions en devises étrangères, en supposant que les conditions du marché soient stables.

Kamco Invest prévoit que l'Arabie saoudite sera en tête des pays du CCG pour ce qui est des échéances obligataires au cours des cinq prochaines années. Entre 2025 et 2029, environ 168 milliards de dollars d'obligations saoudiennes devraient arriver à échéance, soulignant le rôle prépondérant du Royaume dans le paysage de la dette de la région. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le FMI avertit que les frappes américaines contre l'Iran pourraient perturber l'économie mondiale

Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. (Getty via AN)
Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI. (Getty via AN)
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  • La directrice générale a déclaré que le FMI suivait de près la situation au Moyen-Orient.
  • Le rapport d'avril du FMI a mis en garde contre l'affaiblissement de l'économie mondiale.

DJEDDAH : Le Fonds monétaire international a averti que les frappes aériennes américaines sur l'Iran pourraient amplifier l'incertitude économique mondiale, avec des retombées potentielles bien au-delà des marchés de l'énergie, a déclaré son directeur à Bloomberg lundi.

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a déclaré que le Fonds suivait de près la situation au Moyen-Orient, en particulier l'impact du conflit sur les prix du pétrole et du gaz et sur les voies d'approvisionnement.

Les remarques de Mme Georgieva interviennent après que l'armée américaine a mené des frappes ciblées sur des sites nucléaires en Iran, s'impliquant de fait dans la campagne d'Israël visant à démanteler le programme nucléaire du pays, malgré les menaces de représailles de Téhéran qui pourraient déclencher un conflit régional plus large.

Le président américain Donald Trump a déclaré que les principaux sites nucléaires iraniens avaient été "complètement et intégralement oblitérés" et a mis en garde le pays contre des attaques de représailles, affirmant que les États-Unis pourraient frapper d'autres cibles "avec précision, rapidité et compétence."

Mme Georgieva a déclaré à Bloomberg que le FMI considérait cela « comme une autre source d'incertitude dans un environnement très incertain », ajoutant que l'institution surveillait deux choses : « Premièrement, l'impact sur les primes de risque pour le pétrole et le gaz. Il y a eu un certain mouvement à la hausse, mais jusqu'où ira-t-il ? Deuxièmement, y aurait-il des perturbations dans l'approvisionnement en énergie ? »

Elle poursuit : "Pour l'instant, non. Mais voyons comment les événements évolueront - si des voies de livraison ou des retombées dans d'autres pays peuvent se produire. Je prie pour que ce soit le cas."

Selon Bloomberg, le pétrole brut Brent a brièvement augmenté de 5,7 % pour atteindre 81,40 dollars le baril au début des échanges asiatiques le 23 juin, avant de redescendre.

Lorsqu'on lui a demandé si le mécanisme de transmission, en particulier les canaux où elle voit le plus grand impact du choc du Moyen-Orient, se reflète actuellement dans les prix de l'énergie, la directrice générale a confirmé que c'était le cas.

"Il pourrait y avoir des impacts secondaires et tertiaires. Disons qu'il y a plus de turbulences qui affectent les perspectives de croissance des grandes économies, et qu'il y a alors un impact déclencheur dans une révision à la baisse des perspectives de croissance mondiale", a-t-elle déclaré à Bloomberg.

"Comme vous le savez, nous avons déjà revu à la baisse les projections de croissance pour cette année et nous présenterons nos prochaines projections en juillet.

Mme Georgieva a poursuivi : "Ce que nous observons au cours des deux premiers trimestres de l'année confirme largement le tableau que nous avons dressé en avril, à savoir une croissance mondiale un peu plus lente, mais pas de récession.

Dans son rapport d'avril, le FMI avait lancé un avertissement concernant l'affaiblissement de l'économie mondiale, en revoyant nettement à la baisse les prévisions de croissance par rapport aux projections de janvier.

Le Fonds a identifié les tensions commerciales croissantes, le niveau record des droits de douane et l'imprévisibilité croissante des politiques comme des menaces majeures pour la stabilité économique à court et à long terme. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secteur culturel saoudien devrait tripler la part du PIB pour atteindre 48 milliards de dollars d'ici 2030

 La fréquentation des événements culturels a dépassé les 23,5 millions entre 2021 et 2024, et les grands festivals tels que le Festival du film de la mer Rouge et la Biennale des arts islamiques sont devenus des attractions mondiales. (Photo AFP)AFP
La fréquentation des événements culturels a dépassé les 23,5 millions entre 2021 et 2024, et les grands festivals tels que le Festival du film de la mer Rouge et la Biennale des arts islamiques sont devenus des attractions mondiales. (Photo AFP)AFP
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  • La contribution du secteur culturel au produit intérieur brut à 3 % - soit 180 milliards de SR (48 milliards de dollars) - d'ici 2030, contre moins de 1 %, selon le ministre de la Culture, le prince Badr bin Abdullah bin Farhan.
  • Depuis la création du ministère en 2018, l'emploi dans le secteur a bondi de 318 %, tandis que le nombre de diplômés en culture a atteint 28 800 en 2024, soit une augmentation de 79 % par rapport à 2018.

DJEDDAH : L'Arabie saoudite prévoit de porter la contribution du secteur culturel au produit intérieur brut à 3 % - soit 180 milliards de SR (48 milliards de dollars) - d'ici 2030, contre moins de 1 %, selon le ministre de la Culture, le prince Badr bin Abdullah bin Farhan.

Dans une interview accordée à Al-Eqtisadiah, le ministre a déclaré que le secteur avait déjà dépassé sa part de 0,91 % du PIB, les objectifs de la Vision 2030 étant atteints plus tôt que prévu.

"La Vision 2030 constitue le fondement de la stratégie et de l'orientation du ministère de la culture", a-t-il déclaré.

"D'ici 2030, nous envisageons un environnement culturel qui nourrit les talents, encourage l'innovation au niveau local et international, et soutient l'épanouissement des entreprises créatives et culturelles". a déclaré le prince Badr lors de l'entretien.

"À terme, notre objectif est de porter la contribution du secteur au PIB à 3 %, ce qui équivaut à 180 milliards de francs suisses. "Cela représente la mission principale du ministère de la culture et de ses organes affiliés, qui doivent conduire une transformation culturelle ambitieuse.

Depuis la création du ministère en 2018, l'emploi dans le secteur a bondi de 318 %, tandis que le nombre de diplômés en culture a atteint 28 800 en 2024, soit une augmentation de 79 % par rapport à 2018. Le ministère a également délivré plus de 9 000 licences, tandis que les associations culturelles et les clubs amateurs sont passés de 28 à 993.

"L'un des résultats notables est l'augmentation du pourcentage de citoyens qui estiment que la culture est importante, qui est passé de moins de 70 % à 92 %", a déclaré le prince Badr. Le ministère supervise également les célébrations nationales telles que la Journée de la fondation et la Journée du drapeau, et a répertorié 9 317 sites d'antiquités et 25 000 sites du patrimoine urbain.

L'Arabie saoudite a désormais atteint son objectif Vision 2030 de posséder huit sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, Al-Faw rejoignant la liste en 2024. La fréquentation des événements culturels a dépassé les 23,5 millions entre 2021 et 2024, et des festivals majeurs tels que le Festival du film de la mer Rouge et la Biennale des arts islamiques sont devenus des attractions mondiales. 

Le programme de bourses d'études culturelles a accordé des bourses à 1 222 étudiants qui étudient dans plus de 120 établissements dans différents pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. La souplesse du programme - pas de limite d'âge ni de formation académique requise - a permis d'élargir la participation. "Aujourd'hui, les boursiers poursuivent des études dans des domaines tels que la musique, le théâtre et les arts visuels", a déclaré le ministre.

Par l'intermédiaire du Fonds de développement culturel, le ministère a déboursé 377 millions de SR pour plus de 120 projets. "Les principaux domaines de croissance sont le patrimoine, la musique et la mode. Plus de 1 200 créateurs et entrepreneurs ont bénéficié de ses services de développement", a-t-il ajouté.

"Globalement, le rôle de la culture dans la création de valeur économique durable est de plus en plus reconnu", a déclaré le ministre. "Notre rôle est de préserver et de promouvoir l'identité culturelle tout en la rendant accessible et économiquement valable. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com