Déjà exsangues, les Libanais otages du conflit Hezbollah-Israël

Des militaires à la retraite enlèvent une barricade de barbelés devant la banque centrale du Liban lors d'une manifestation réclamant des ajustements à l'inflation pour leurs pensions, à Beyrouth, le 30 mars 2023. (AFP)
Des militaires à la retraite enlèvent une barricade de barbelés devant la banque centrale du Liban lors d'une manifestation réclamant des ajustements à l'inflation pour leurs pensions, à Beyrouth, le 30 mars 2023. (AFP)
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Publié le Mardi 16 juillet 2024

Déjà exsangues, les Libanais otages du conflit Hezbollah-Israël

  • Plus de 435 personnes ont été tuées et 96 000 ont été déplacées dans le sud du Liban depuis le 8 octobre de l'année dernière
  • Le Liban est déjà en proie à une crise économique dévastatrice, 44 % de la population vivant dans la pauvreté

DUBAI : Alors que le Hezbollah et Israël poursuivent leurs attaques transfrontalières, qui ont commencé avec le début de la guerre à Gaza l'année dernière, les citoyens libanais ordinaires survivent dans une atmosphère de tension et d'incertitude.

Jusqu'à présent, Israël s'est abstenu d'ouvrir un second front au Liban, alors qu'il semble mettre en œuvre une politique de terre brûlée à Gaza, en représailles aux attaques meurtrières que les groupes militants palestiniens dirigés par le Hamas ont menées dans le sud d'Israël le 8 octobre de l'année dernière.

Les échanges de tirs se sont intensifiés, deux civils israéliens ayant été tués par un tir de roquette du Hezbollah sur le plateau du Golan mardi. Quelques heures auparavant, une frappe israélienne en Syrie avait tué un ancien garde du corps du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Liban

Le bilan des victimes au Sud-Liban continue de s'alourdir : plus de 435 personnes ont été tuées et plus de 96 000 ont été déplacées à l'intérieur du pays, selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies.

Le nombre d'assassinats de hauts responsables du Hezbollah n'a cessé d'augmenter. Le dernier en date est Mohammed Nimah Nasser, commandant de l'unité Aziz, responsable du secteur occidental du Sud-Liban.

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Un homme se tient à côté d'un drapeau du parti Hezbollah coincé dans l'épave d'un véhicule près de bâtiments détruits lors d'un précédent tir militaire israélien sur le village d'Aita Al-Shaab, dans le sud du Liban, près de la frontière avec le nord d'Israël, le 29 juin 2024. (AFP)


Le pays souffre déjà d'un effondrement économique continu, d'une montée en flèche des taux de pauvreté et d'une instabilité politique. En l'absence de percée diplomatique pour contenir les hostilités entre Israël et le Hezbollah, nombreux sont ceux qui craignent le déclenchement d'une guerre totale, un scénario qui dévasterait le Liban, déjà fragile.

Le Liban n'a pas de président depuis près de deux ans, et le gouvernement est dirigé par Najib Mikati. Des querelles incessantes et des alliances changeantes au sein du Parlement rendent impossible toute prise de décision critique, tandis que la corruption endémique reste le statu quo.

Selon le rapport de mai 2024 sur la situation au Liban du Programme alimentaire mondial, la sécurité alimentaire du pays s'est rapidement détériorée, le rapport prévoyant qu'un peu moins d'un quart de la population sera en situation d'insécurité alimentaire d'ici septembre 2024.

Les taux de pauvreté au Liban ont plus que triplé au cours de la dernière décennie, un autre rapport de mai de la Banque mondiale indiquant que 44 % de la population totale vit aujourd'hui dans la pauvreté.

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Des personnes font la queue devant une boulangerie pour acheter du pain dans la ville de Sidon, au sud du Liban, le 22 juin 2022. (AFP)



La situation a contraint les ménages à adopter diverses stratégies d'adaptation, notamment en réduisant la consommation alimentaire, les dépenses non alimentaires et les dépenses de santé, ce qui risque d'avoir de graves conséquences à long terme.

Plus de la moitié de la population dépend aujourd'hui de l'aide pour survivre, tandis que les autres continuent à lutter pour se procurer les produits de première nécessité tels que le carburant et l'électricité.

Le 2 juillet, Walid Bukhari, ambassadeur d'Arabie saoudite au Liban, a annoncé un programme d'aide de 10 millions de dollars par l'intermédiaire du King Salman Humanitarian Aid and Relief Center.

Cette aide permettra de lancer 28 projets au Liban, qui s'ajoutent aux 129 projets de secours, d'aide humanitaire et de développement que KSrelief a mis en œuvre dans le pays à ce jour.


Selon un rapport de la Banque mondiale publié en mai, 44 % de la population totale du Liban vit actuellement dans la pauvreté. (AFP)
M. Bukhari a déclaré que le soutien saoudien s'inscrivait dans la continuité de "l'engagement des dirigeants saoudiens à soutenir les efforts humanitaires et à promouvoir la stabilité et le développement au Liban en respectant les normes les plus strictes en matière de transparence et de responsabilité".

Il a également déclaré que ce soutien était une "approche de solidarité adoptée par le Royaume envers le peuple libanais, basée sur le devoir de véritable fraternité arabe et les enseignements de l'Islam".

Si les gestes sont souvent appréciés par le public libanais, nombreux sont ceux qui restent sceptiques quant à la capacité de leur propre gouvernement à distribuer l'aide de manière égale et équitable.


En juillet, l'Arabie saoudite a annoncé une aide de 10 millions de dollars au Liban par l'intermédiaire du Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman. (SPA/File)
Joseph, un Libanais de 40 ans originaire de Jounieh qui n'a pas souhaité que son nom complet soit utilisé, a déclaré qu'il doutait que les personnes dans le besoin reçoivent un centime de tout programme d'aide.

"Nous avons des vautours, pas des politiciens. Nous ne serions pas dans cette situation si nous avions des dirigeants dignes de ce nom", a-t-il déclaré à Arab News.

Quelques chiffres

 

  • Plus de 435 personnes, pour la plupart des combattants, tuées au Sud-Liban depuis le 8 octobre 2023.
  • Plus de 96 000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du Sud-Liban au cours de la même période.
  • Plus de 200 drones et roquettes tirés sur Israël depuis le Liban au cours des quatre premiers jours de juillet.
  • Un autre citoyen libanais, qui n'a pas souhaité révéler son nom complet, a également comparé la situation dans le pays à l'histoire de deux villes.

"Les personnes aisées sont toujours à Beyrouth, dans des quartiers comme Gemayze et Mar Mikhael, où se trouvent la plupart des pubs", a déclaré Samer à Arab News.

"Ils n'ont aucune notion de la guerre et ne la craignent pas, car ils savent qu'ils peuvent partir. Les autres, qui ont connu des temps difficiles, sont chez eux et essaient de trouver des moyens de s'en sortir à la fin de chaque mois. Tout le monde parle des élections américaines et des conséquences qu'elles auront sur notre pays".

Joseph raconte qu'un nombre croissant de ses amis et de membres de sa famille ont commencé à prendre des sédatifs pour pouvoir continuer à fonctionner.

"L'incertitude fait que tout le monde est pris au piège. Nous avions des problèmes avant la guerre de Gaza et maintenant nous sommes pris au milieu, ne sachant pas ce qu'il peut advenir de nous et de nos emplois. Nous sommes devenus des otages dans notre propre pays".


Un manifestant libanais tient une pancarte alors que des camions-citernes bloquent une route à Beyrouth lors d'une grève générale des syndicats des transports publics et des travailleurs contre la crise économique du pays, le 13 janvier 2022. (AFP)
Le Liban ne disposant pas d'un filet de sécurité sociale adéquat, les services de santé mentale vont des soins privés inabordables au soutien d'organisations non gouvernementales locales et internationales qui proposent des consultations gratuites ou à bas prix.

Une étude réalisée l'année dernière par l'ONG Embrace, spécialisée dans la santé mentale, a montré que le taux de suicide au Liban est l'un des plus élevés de ces dix dernières années, ayant augmenté de 21 % depuis 2022. Plus de 81 % des cas de suicide concernent des hommes, les jeunes âgés de 23 à 32 ans étant les plus exposés.

L'effondrement économique du Liban, l'explosion du port de Beyrouth en 2020 et les effets de la pandémie de COVID-19, auxquels s'ajoutent la spéculation et l'incertitude de la guerre, ont lourdement pesé sur la santé mentale des citoyens.

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Plus de la moitié de la population libanaise dépend aujourd'hui de l'aide pour survivre, tandis que le reste de la population continue de lutter pour obtenir des produits de première nécessité tels que le carburant et l'électricité. (AFP)


Cette semaine, une stratégie de santé mentale a été lancée en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé. Le Dr Rabih Chammay, responsable du programme national de santé mentale au Liban, a déclaré que le renforcement de la santé mentale en temps de crise était une priorité absolue.

La stratégie nationale de santé mentale 2024-2030 visera à réformer et à garantir des services de santé mentale à ceux qui en ont besoin pour un coût minimal.

Majed, 34 ans, qui vit à Beyrouth et travaille à la fois au Liban et à l'étranger, ne voit aucun signe de guerre imminente, sauf dans les régions à haut risque comme le sud et la vallée de la Bekaa.

"Je pense aussi que cela dépend de l'endroit où l'on se trouve au Liban, mais je suppose que les conversations dans les communautés qui vivent à Beyrouth et autour de Beyrouth pourraient être différentes.

"Mais nous assistons à des mesures de précaution au cas où une guerre totale aurait lieu. Je pense que tout le monde espère une désescalade, tout en sachant qu'il y a de fortes chances qu'une guerre se produise.

"Même si les gens ne vivent pas dans des zones à haut risque, cela les affecterait de bien des manières : en termes de capacité à voyager si l'aéroport est touché, de disponibilité des produits frais pour que les gens puissent manger, et nous verrons certainement une augmentation de la criminalité, en particulier dans les villes".


Un combattant du Hezbollah est vu au garde-à-vous dans un champ d'oranges près de la ville de Naqura, à la frontière israélo-libanaise, le 20 avril 2017. (AFP/File)
Citant la préparation de sa famille, Majed a déclaré : "Ma mère ne cesse de parler de quitter Beyrouth et d'aller s'installer dans la maison d'été du Chouf. Elle la prépare également au cas où une guerre éclaterait. Elle a acheté un congélateur supplémentaire et est en train de le remplir.

"Les doubles citoyens comptent sur les évacuations, surtout s'ils viennent d'Amérique ou d'Europe. Je pense que dans une telle situation, l'option est un privilège".

À ce jour, sept pays ont demandé à leurs ressortissants de quitter le Liban et d'éviter de s'y rendre, tandis que cinq pays ont conseillé à leurs citoyens d'être vigilants et d'éviter certaines zones.


Une maison est en ruine dans la zone frontalière de Shebaa, dans le sud du Liban, après une frappe israélienne le 27 avril 2024. (AFP)
En représailles à l'assassinat de son commandant en chef Nasser à Tyr, le Hezbollah a lancé jusqu'à présent 200 roquettes et drones sur le nord d'Israël.

Alors que les affrontements violents entre les deux puissances se multiplient, les civils du Sud-Liban sont fatigués de la guerre mais restent sur leurs gardes. Pour le Libanais Ali Shdid, cependant, la situation actuelle est devenue une réalité de la vie avec laquelle il faut faire la paix.

"Personne ne souhaite la guerre. Personne ne souhaite la guerre. Mais nous ne nous laisserons pas menacer pour nous soumettre, et nous ne nous recroquevillerons pas", a-t-il déclaré à Arab News.

"Si les Israéliens pensent que nous céderons à leurs menaces et à leurs bravades, ils se trompent. Nous accueillerons la guerre sur tous les fronts".


Gaza: la Défense civile annonce 20 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. (AFP)
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  • "Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a indiqué que 20 personnes avaient été tuées lundi par des tirs de l'armée israélienne en allant chercher de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par les bombardements après plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit qu'elle se renseignait.

"Vingt martyrs et plus de 200 blessés du fait de tirs de l'occupation (armée israélienne, NDLR), dont certains dans un état grave, ont été transférés" vers des hôpitaux de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, ajoutant que ces personnes étaient rassemblées près d'un site de distribution d'aide.

"Elles attendaient de pouvoir accéder au centre d'aide américain à Rafah pour obtenir de la nourriture, lorsque l'occupation a ouvert le feu sur ces personnes affamées près du rond-point d'al-Alam", dans le sud de la bande de Gaza, a détaillé M. Bassal en indiquant que les tirs avaient eu lieu de 05H00 et 07H30 (02H00 et 04H30 GMT).

Il a ajouté que les victimes avaient été transférées vers des hôpitaux du sud du territoire palestinien, lesquels ne fonctionnent plus que partiellement depuis des jours en raison des combats et des pénuries de fournitures médicales.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

Des photographes de l'AFP ont constaté ces derniers jours que des Gazaouis se réunissaient à l'aube près de sites de distribution d'aide, malgré la crainte de tirs lors des rassemblements.

La bande de Gaza est menacée de famine, selon l'ONU.

 


Ehud Barak : seule une guerre totale ou un nouvel accord peut arrêter le programme nucléaire iranien

Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
Israël et l'Iran ont échangé des coups de feu après le déclenchement par Israël d'une campagne de bombardements aériens sans précédent qui, selon l'Iran, a touché ses installations nucléaires, "martyrisé" des hauts gradés et tué des dizaines de civils. (AFP)
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  • S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée
  • M. Barak a déclaré que les frappes militaires étaient "problématiques", mais qu'Israël les considérait comme justifiées

LONDRES : L'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak a prévenu que l'action militaire d'Israël ne suffirait pas à retarder de manière significative les ambitions nucléaires de l'Iran, décrivant la république islamique comme une "puissance nucléaire de seuil".

S'adressant à Christiane Amanpour sur CNN, M. Barak a déclaré que la capacité d'Israël à freiner le programme de Téhéran était limitée.
"À mon avis, ce n'est pas un secret qu'Israël ne peut à lui seul retarder le programme nucléaire de l'Iran de manière significative. Probablement plusieurs semaines, probablement un mois, mais même les États-Unis ne peuvent pas les retarder de plus de quelques mois", a-t-il déclaré.

"Cela ne signifie pas qu'ils auront immédiatement (une arme nucléaire), ils doivent probablement encore achever certains travaux d'armement, ou probablement créer un dispositif nucléaire rudimentaire pour le faire exploser quelque part dans le désert afin de montrer au monde entier où ils se trouvent.

M. Barak a déclaré que si les frappes militaires étaient "problématiques", Israël les considérait comme justifiées.

"Au lieu de rester les bras croisés, Israël estime qu'il doit faire quelque chose. Probablement qu'avec les Américains, nous pouvons faire plus".

L'ancien premier ministre a déclaré que pour stopper les progrès de l'Iran, il faudrait soit une avancée diplomatique majeure, soit un changement de régime.

"Je pense que l'Iran étant déjà ce que l'on appelle une puissance nucléaire de seuil, le seul moyen de l'en empêcher est soit de lui imposer un nouvel accord convaincant, soit de déclencher une guerre à grande échelle pour renverser le régime", a-t-il déclaré.

"C'est quelque chose que nous pouvons faire avec les États-Unis.

Mais il a ajouté qu'il ne pensait pas que Washington avait l'appétit pour une telle action.

"Je ne crois pas qu'un président américain, ni Trump ni aucun de ses prédécesseurs, aurait décidé de faire cela".

Israël a déclenché des frappes aériennes à travers l'Iran pour la troisième journée dimanche et a menacé de recourir à une force encore plus grande alors que certains missiles iraniens tirés en représailles ont échappé aux défenses aériennes israéliennes pour frapper des bâtiments au cœur du pays.

Les services d'urgence israéliens ont déclaré qu'au moins 10 personnes avaient été tuées dans les attaques iraniennes, tandis que les autorités iraniennes ont déclaré qu'au moins 128 personnes avaient été tuées par les salves israéliennes.


La fondation Morooj présente ses projets au salon néerlandais « GreenTech »

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques. (SPA)
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  • Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.
  • À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

RIYAD : La Fondation pour le développement de la couverture végétale, connue sous le nom de Morooj, a présenté ses projets phares lors du salon Greentech Amsterdam, un salon international dédié à l'horticulture qui s'est tenu du 10 au 12 juin dans la capitale néerlandaise, dans le cadre de la délégation saoudienne.

Morooj a mis en avant ses capacités techniques et opérationnelles, ainsi que ses solutions environnementales innovantes basées sur les meilleures pratiques et les normes internationales.

La fondation a également présenté des exemples de ses partenariats stratégiques avec divers secteurs publics et privés, ainsi qu'avec des organisations internationales. 

Les projets présentés comprenaient la plantation de millions de mangroves, le verdissement des zones autour des mosquées, la promotion de la participation communautaire aux campagnes d'assainissement environnemental et les efforts de réhabilitation des réserves naturelles dans diverses régions du Royaume, tous relevant de l'Initiative verte saoudienne.

Le PDG de la fondation, Wael Bushah, a déclaré que sa participation à GreenTech démontrait une fois de plus la détermination du Royaume à renforcer son leadership dans le secteur environnemental à l'échelle internationale.

L'exposition est l'un des principaux événements mondiaux consacrés aux innovations environnementales et aux technologies agricoles durables. Elle est également l'occasion de nouer de nouveaux partenariats et d'échanger des connaissances sur les dernières innovations en matière d'agriculture durable, de reboisement et de restauration des écosystèmes. 

À terme, Murooj vise à devenir une plateforme interactive pour le transfert et l'application des connaissances, afin d'avoir un impact environnemental et social significatif dans le Royaume.

Le rôle de la fondation, qui consiste à renforcer sa présence internationale et à échanger des expériences fructueuses avec diverses entités et organisations environnementales mondiales, a été essentiel pour atteindre les objectifs de l'Initiative verte saoudienne, fondée dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

La SGI, qui a célébré son deuxième anniversaire au début de cette année, a renforcé l'ambition du Royaume de devenir un contributeur clé aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la durabilité environnementale, notamment en promouvant les énergies renouvelables, en protégeant les zones terrestres et marines, et en atteignant la neutralité carbone au niveau national d'ici 2060, entre autres initiatives. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com