JO-2024: bain olympique et "promesse tenue" pour la maire de Paris dans la Seine

La maire de Paris, Anne Hidalgo, nage dans la Seine, à Paris, le 17 juillet 2024, pour démontrer que le fleuve est suffisamment propre pour accueillir les épreuves de natation en plein air des Jeux olympiques de Paris qui se tiendront plus tard dans le mois. (AFP)
La maire de Paris, Anne Hidalgo, nage dans la Seine, à Paris, le 17 juillet 2024, pour démontrer que le fleuve est suffisamment propre pour accueillir les épreuves de natation en plein air des Jeux olympiques de Paris qui se tiendront plus tard dans le mois. (AFP)
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Publié le Mercredi 17 juillet 2024

JO-2024: bain olympique et "promesse tenue" pour la maire de Paris dans la Seine

  • La maire de Paris Anne Hidalgo a tenu sa promesse et s'est baignée dans la Seine mercredi en compagnie du président du comité d'organisation (Cojo) Tony Estanguet
  • C'est un "jour de rêve", a réagi Mme Hidalgo après avoir nagé quelques minutes, "la promesse a été tenue". "C'est beaucoup de travail, il y avait une dimension technique, les infrastructures à connecter, tous les bateaux... et nous l'avons fait."

PARIS: La maire de Paris Anne Hidalgo a tenu sa promesse et s'est baignée dans la Seine mercredi en compagnie du président du comité d'organisation (Cojo) Tony Estanguet, une baignade historique et rassurante à neuf jours des Jeux olympiques.

Grand soleil, eau à 20°C, bactéries et débit en baisse, les planètes se sont alignées pour cette baignade historique de personnages-clés des Jeux olympiques.

A deux pas de l'Hôtel de Ville, là où le bras Marie décrit une courbe entre rive droite et île Saint-Louis, la maire de la ville-hôte, le président du Cojo et le préfet d'Ile-de-France, Marc Guillaume, se sont plongés dans l'eau verte opaque à 10H00.

Elle, queue de cheval et combinaison noire courte, et Tony Estanguet, en shorty, ont parcouru une centaine de mètres en crawl, un acte symbolique plus de cent ans après l'arrêté préfectoral qui avait interdit en 1923 la baignade dans le fleuve.

A leurs côtés, le préfet d'Ile-de-France Marc Guillaume, Pierre Rabadan, adjoint à la Maire de Paris en charge du Sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine, et des centaines de spectateurs massés sur le pont Sully pour observer la scène.

Si, de l'extérieur, cette course à l'image peut prêter à sourire, le sujet est crucial pour les organisateurs des JO, qui ont fait du fleuve la star de ces Jeux, et de sa dépollution un des piliers de leur candidature.

C'est un "jour de rêve", a réagi Mme Hidalgo après avoir nagé quelques minutes, "la promesse a été tenue". "C'est beaucoup de travail, il y avait une dimension technique, les infrastructures à connecter, tous les bateaux... et nous l'avons fait."

"Les Jeux ont été un accélérateur" et cette baignade symbolique marquera "une date butoir" et "sera un héritage majeur", a poursuivi l'édile.

Marc Guillaume a lui aussi exprimé sa "satisfaction": "On l'a fait et on est prêt pour que Tony Estanguet puisse organiser les JO."

- L'heure de vérité -

Etat et collectivités franciliennes ont injecté 1,4 milliard d'euros depuis 2016 pour rendre baignables la Seine et son principal affluent, la Marne.

Modernisation des stations d'épuration, raccordement des péniches au tout-à-l'égoût, ramassage des déchets plastiques... Le plan a aussi accouché de cinq ouvrages majeurs, dont un bassin de rétention des eaux pluviales et usées près de la gare d'Austerlitz, véritable cathédrale souterraine creusée en plein centre de Paris.

Ces ouvrages "permettront de réduire à moins de deux jours après la dernière pluie la période d'impossibilité de tenir les épreuves en Seine", affirmait la préfecture en mars.

L'heure de vérité approche pour les organisateurs: après la cérémonie d'ouverture, les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août), natation marathon (8 et 9 août) et paratriathlon (1er et 2 septembre) doivent se tenir dans la Seine.

Or, en août 2023, les répétitions de ces disciplines avaient viré au cauchemar pour les organisateurs, forcés d'annuler plusieurs jours d'épreuves-tests en raison d'une eau impropre à la baignade.

En cas de précipitations intenses, de l'eau non traitée peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les ouvrages de rétention inaugurés juste avant les Jeux ont vocation à empêcher.

Le plan B consiste lui à reporter de quelques jours les épreuves, un plan C visant sinon à déplacer la natation marathon à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).

- Derniers résultats positifs -

Ces deux dernières semaines, malgré un débit de la Seine toujours aussi élevé (autour de 400 m3/seconde mardi), ce qui joue en défaveur de la qualité de l'eau, mairie et préfecture de région ont annoncé des résultats bactériologiques globalement positifs, après plusieurs salves de mauvaises analyses en juin dues à la pluie.

Selon les deux derniers prélèvements réalisés le 26 juin et 4 juillet par l'ONG Surfrider sur le parcours olympique, la teneur en E.Coli et en entérocoques, les deux bactéries fécales mesurées pour autoriser ou non la baignade, était conforme aux normes des fédérations internationales des sports concernés.

"Les eaux sont propres à la baignade à l'heure actuelle", a commenté pour l'AFP Marc Valmassoni, coordinateur eau et santé chez Surfrider, regrettant toutefois que la teneur en produits chimiques ne soit pas prise en compte par les autorités.

Après sa baignade mercredi, Anne Hidalgo a rendu hommage à Jacques Chirac, son illustre prédécesseur, qui, alors maire de la capitale, en 1990, avait promis aux Parisiens que les eaux de la Seine s'ouvriraient à eux.

Trois décennies plus tard, dès l'été 2025, sur le bras Marie, comme à Bercy et sur le bras de Grenelle, tous les Parisiens doivent être autorisés à se baigner.


Sorti de prison, Nicolas Sarkozy assure que la «vérité triomphera»

Les avocats de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, dont Christophe Ingrain (au premier plan à gauche) et Jean-Michel Darrois (au second plan à droite), ainsi que ses conseillers en communication Guillaume Didier (au deuxième plan à gauche) et Véronique Wache (au second plan au centre), quittent le domicile de leur client à Paris, le 10 novembre 2025, après le retour de Sarkozy suite à sa libération de la prison de La Santé. (AFP)
Les avocats de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, dont Christophe Ingrain (au premier plan à gauche) et Jean-Michel Darrois (au second plan à droite), ainsi que ses conseillers en communication Guillaume Didier (au deuxième plan à gauche) et Véronique Wache (au second plan au centre), quittent le domicile de leur client à Paris, le 10 novembre 2025, après le retour de Sarkozy suite à sa libération de la prison de La Santé. (AFP)
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  • "Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n'est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C'est une évidence que la vie enseigne"
  • Dans l'attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d'appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l'ancien chef de l'État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre

PARIS: "La vérité triomphera", a lancé Nicolas Sarkozy quelques heures après sa libération de prison sous contrôle judiciaire par la cour d'appel de Paris, qui lui a interdit d'entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.

"Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n'est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C'est une évidence que la vie enseigne", a écrit sur X l'ex-chef de l'Etat, dans sa première prise de parole depuis sa libération par la justice à la mi-journée.

Dans l'attente de son procès en appel, qui devrait se tenir à partir de mars, la cour d'appel de Paris a autorisé vers 13H45 la sortie de l'ancien chef de l'État, 70 ans, de la prison de la Santé à Paris où il était incarcéré depuis le 21 octobre.

Celle-ci a été mise en œuvre presque immédiatement. Peu avant 15H00, Nicolas Sarkozy a quitté la prison à bord d'une voiture aux vitres teintées, escortée par des motards de la police, pour regagner son domicile dans le XVIe arrondissement, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La prison, "c'est dur, c'est très dur, ça l'est certainement pour tout détenu, je dirais même que c'est éreintant", avait-il témoigné lundi matin en visio-conférence à l'audience d'examen de sa requête, offrant la première image de l'histoire d'un ancien président de la République en prison.

Dans le cadre d'un contrôle judiciaire, les juges ont toutefois imposé deux interdictions au champion déchu de la droite, embourbé dans ses affaires judiciaires.

La cour a estimé que "le risque de pression, de concertation ne (peut) pas être totalement écarté" sur ses co-prévenus mais surtout sur "un certain nombre de témoins-clés", comme les ex-dignitaires du régime Kadhafi disséminés à travers le monde, et lui a interdit tout voyage à l'étranger.

De manière plus inattendue, la justice a aussi imposé une "interdiction de contact" élargie avec de hauts responsables de la justice française, notamment le garde des Sceaux Gérald Darmanin, constatant sa "capacité à actionner différents services de l'Etat" en tant qu'ex-président.

Le 29 octobre, Nicolas Sarkozy avait reçu la visite à la prison de la Santé du ministre, une entrevue qui a suscité des critiques, notamment de magistrats. Dans une rare prise de position, le plus haut procureur de France, Rémy Heitz, y avait vu un "risque d'obstacle à la sérénité" et donc "d'atteinte à l'indépendance des magistrats" avant le procès en appel.

Contacté par l'AFP, l'entourage de M. Darmanin a assuré que "le garde des Sceaux respecte toujours les décisions de justice".

"Un cauchemar" 

Lors de l'examen de sa requête dans la matinée, le parquet général avait requis la sortie de prison sous contrôle judiciaire de l'ex-chef de l'Etat, jugeant que les "garanties de représentation en justice sont rarement réunies à un tel niveau".

Sur les trois personnes détenues à l'issue du jugement de première instance dans le procès libyen, la justice a donc libéré Nicolas Sarkozy et l'ex-banquier Wahib Nacer, mais a maintenu en détention l'intermédiaire Alexandre Djouhri, arguant un risque de fuite et de pressions sur des protagonistes de l'affaire.

Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a reconnu Nicolas Sarkozy coupable d'avoir sciemment laissé ses collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi pour solliciter un financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Le tribunal l'a condamné à cinq ans de prison ferme avec un mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire, entraînant son incarcération malgré son appel.

Nicolas Sarkozy a été incarcéré un peu moins d'un mois après sa condamnation. Cette détention inédite pour un ex-président de la République a suscité de vifs débats. Il s'agit aussi d'une première dans l'Union européenne, où aucun ancien chef d'Etat n'a connu l'emprisonnement.

"Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire qui a été d'une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar, parce que c'est un cauchemar, supportable", a déclaré à l'audience Nicolas Sarkozy, vêtu d'une veste bleu foncé, pull et chemise, apparaissant à l'écran dans une salle aux murs blancs avec deux de ses avocats.

Cette libération "met un terme au feuilleton judiciaire et à la mécanique de victimisation pour désormais permettre de se concentrer sur le fond. Elle prévient aussi des risques d'ingérence vis-à-vis du restant des protagonistes mais aussi du pouvoir en place", a réagi Me Vincent Brengarth, avocat de l'organisation Sherpa, partie civile dans le dossier libyen.

La famille politique de Nicolas Sarkozy s'est de son côté réjouie de sa libération. Le président des Républicains Bruno Retailleau a salué le "courage" et la "détermination" avec lesquelles il "a affronté cette épreuve", tandis que le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, s'est félicité d'une "décision juste et digne, à la hauteur de l'homme qui a tant donné à notre pays".

L'ancien chef de l'Etat ne se rendra pas mardi matin aux commémorations du 11-Novembre sur les Champs-Elysées et à l'Arc de triomphe, auxquelles il est protocolairement invité, a indiqué son entourage à l'AFP.


Déficit: LFI dénonce une «omission d'Etat» après la révélation d'une lettre de Le Maire à Macron

Le député insoumis Eric Coquerel a dénoncé lundi une "omission d'Etat" après la révélation du contenu d'une lettre d'alerte secrète concernant le déficit public envoyé au printemps 2024 par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Economie, à Emmanuel Macron. (AFP)
Le député insoumis Eric Coquerel a dénoncé lundi une "omission d'Etat" après la révélation du contenu d'une lettre d'alerte secrète concernant le déficit public envoyé au printemps 2024 par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Economie, à Emmanuel Macron. (AFP)
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  • Mettant en avant la chute des recettes fiscales, il y demandait des mesures d'économies pour limiter le déficit à 4,9% en 2024 et proposait une loi de finances rectificative (LFR)
  • Ses recommandations n'avaient pas été suivies par Emmanuel Macron à l'époque. Le déficit public avait lui atteint 5,8% du PIB cette année-là

PARIS: Le député insoumis Eric Coquerel a dénoncé lundi une "omission d'Etat" après la révélation du contenu d'une lettre d'alerte secrète concernant le déficit public envoyé au printemps 2024 par Bruno Le Maire, alors ministre de l'Economie, à Emmanuel Macron.

Dans cette missive, datée du 6 avril 2024 et portant la mention "secret", Bruno Le Maire alertait le président sur le dérapage des comptes publics, selon un reportage de l'émission C Dans L'Air diffusé dimanche sur France 5.

Mettant en avant la chute des recettes fiscales, il y demandait des mesures d'économies pour limiter le déficit à 4,9% en 2024 et proposait une loi de finances rectificative (LFR).

Ses recommandations n'avaient pas été suivies par Emmanuel Macron à l'époque. Le déficit public avait lui atteint 5,8% du PIB cette année-là.

"Il y a une omission d'Etat", a réagi lundi Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, interrogé sur BFMTV.

"Rétrospectivement, ça veut dire que le budget qui était présenté était insincère", a-t-il ajouté.

L'Insoumis a jugé que le gouvernement avait reçu "des alertes en tout sens", y compris de Bruno Le Maire, sur la gravité de la situation des comptes publics, mais que "rien n'a été suivi d'effet".

Dans sa lettre de 2024 adressée deux mois avant les élections européennes à l'origine de la dissolution, Bruno Le Maire affirmait que sans loi de finances rectificative, le gouvernement ouvrirait "un contentieux avec toutes les oppositions" et pourrait être accusé d'"insincérité".

"Nous risquons de nous faire accuser de cacher notre copie", avait-il écrit, prévenant Emmanuel Macron que "toute stratégie d'évitement est vouée à l'échec".

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie jusqu'en 2024, avait ensuite été accusé d'être responsable des problèmes budgétaires de la France, étant même surnommé "l'homme aux 1.000 milliards" de dette.

L'actuel ministre de l'Economie Roland Lescure, questionné lundi sur France Info, a dit qu'il n'avait jusque-là pas connaissance de cette lettre d'alerte de son prédécesseur.

"Je me sens aussi responsable que lui et que tous les autres de la situation dans laquelle on est", a-t-il dit.


Emmanuel Macron reçoit mardi Mahmoud Abbas à Paris

Le président français Emmanuel Macron entend, au cours de cette rencontre avec Mahmoud Abbas, rappeler la nécessité d'"un accès continu de l'aide humanitaire à Gaza". Mais aussi réaffirmer la nécessité pour l'Autorité palestinienne de se réformer. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron entend, au cours de cette rencontre avec Mahmoud Abbas, rappeler la nécessité d'"un accès continu de l'aide humanitaire à Gaza". Mais aussi réaffirmer la nécessité pour l'Autorité palestinienne de se réformer. (AFP)
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  • "Cette rencontre s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance de l'État palestinien par la France et du travail engagé pour la mise en œuvre d'un plan de paix et de sécurité pour tous au Moyen-Orient", a déclaré l'Elysée
  • Les deux dirigeants "évoqueront les prochaines étapes du plan de paix, notamment dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et de la reconstruction, en lien avec les partenaires arabes et internationaux, afin de préparer le 'jour d'après'"

PARIS: Emmanuel Macron recevra mardi à Paris le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour discuter de la "pleine application" de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, a annoncé la présidence française dans un communiqué.

Ce communiqué qualifie Mahmoud Abbas de "président de l'Etat de Palestine", la France ayant officiellement reconnu en septembre l'Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU.

"Cette rencontre s'inscrit dans la continuité de la reconnaissance de l'État palestinien par la France et du travail engagé pour la mise en œuvre d'un plan de paix et de sécurité pour tous au Moyen-Orient", a déclaré l'Elysée.

Les deux dirigeants "évoqueront les prochaines étapes du plan de paix, notamment dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et de la reconstruction, en lien avec les partenaires arabes et internationaux, afin de préparer le 'jour d'après'", ajoute le communiqué.

Le président américain Donald Trump a affirmé jeudi dernier qu'une force internationale serait déployée "très bientôt" à Gaza, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir les efforts de paix.

Le président français Emmanuel Macron entend, au cours de cette rencontre avec Mahmoud Abbas, rappeler la nécessité d'"un accès continu de l'aide humanitaire à Gaza". Mais aussi réaffirmer la nécessité pour l'Autorité palestinienne de se réformer.

"Le président de la République et le président Abbas aborderont la question de la réforme de l'Autorité palestinienne, condition essentielle au retour durable de la stabilité et à l'émergence d'un État palestinien viable, démocratique et souverain, vivant en paix et en sécurité aux côtés d'Israël", a ajouté l'Elysée.

Le plan de paix de Donald Trump, qui a permis un cessez-le-feu depuis le 9 octobre entre Israël et le Hamas palestinien, ainsi que l'initiative de paix franco-saoudienne évoquent la possibilité que l'Autorité palestinienne, une fois réformée, prenne en charge la gouvernance de Gaza.