La première édition des Jeux olympiques d'esport se tiendra en Arabie saoudite en 2025

Le Comité international olympique a annoncé mardi que la première édition des Jeux olympiques d'esport se tiendrait en Arabie saoudite en 2025. (CIO)
Le Comité international olympique a annoncé mardi que la première édition des Jeux olympiques d'esport se tiendrait en Arabie saoudite en 2025. (CIO)
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Publié le Mercredi 24 juillet 2024

La première édition des Jeux olympiques d'esport se tiendra en Arabie saoudite en 2025

  • Le ministre saoudien des Sports, le prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, déclare : "Nous sommes impatients d'accueillir la communauté mondiale des sports électroniques dans le Royaume en 2025"
  • Le président du CIO, Thomas Bach, déclare que le CNO d'Arabie saoudite apportera une grande, voire une unique, expérience au projet

PARIS : Le Comité International Olympique a annoncé mardi que la première édition des Jeux Olympiques d'esport se tiendrait en Arabie saoudite en 2025.

L'organisme international olympique a approuvé à l'unanimité la proposition de la commission exécutive lors de la 142e Session du CIO à Paris.

Le ministre saoudien des sports et président du Comité olympique et paralympique saoudien, le prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, a déclaré : "Grâce à la Vision 2030, introduite par le prince héritier Mohammed bin Salman, les esports en Arabie saoudite ont déjà un riche passé, un présent passionnant et un avenir prometteur.

"Et la raison pour laquelle, est la même raison pour laquelle nous investissons à travers tous les sports - nos jeunes. Notre engagement dans l'esport est simplement le reflet du monde dans lequel vivent nos jeunes, et nous avons maintenant tous la chance d'écrire ensemble une nouvelle histoire olympique : La chance d'inspirer de nouveaux rêves et de nouvelles ambitions pour littéralement des millions d'athlètes à travers le monde."

Les Saoudiens estiment que participer aux Jeux olympiques est l'honneur suprême pour tout athlète, a-t-il déclaré, ajoutant : "C'est pourquoi nous nous sommes engagés à soutenir les Jeux olympiques : "C'est pourquoi nous nous engageons à fournir la plateforme ultime qui permettra à de nouveaux héros de se produire et à l'esprit olympique d'être partagé.

"Ensemble, nous partageons la perspective d'inculquer les valeurs olympiques de manière nouvelle et innovante. Et nous sommes impatients d'accueillir la communauté mondiale des sports électroniques dans le Royaume en 2025."

Le président du CIO, Thomas Bach, a déclaré : "C'est vraiment une nouvelle ère pour le CIO. Avec la confirmation par la Session du CIO de la création des Jeux Olympiques du sport électronique, nous suivons le rythme de la révolution numérique.

"La communauté des sports électroniques, représentée au sein de notre commission des sports, s'est engagée avec enthousiasme dans cette initiative. C'est une nouvelle preuve de l'attractivité de la marque olympique et des valeurs qu'elle représente auprès des jeunes.

Il a souligné que le Comité national olympique d'Arabie saoudite apportera au projet une expérience importante, voire unique, dans le domaine des sports électroniques.

Il a ajouté : "Ce partenariat est basé sur la Charte olympique et les valeurs olympiques."

Le CIO s'est engagé dans l'esport depuis 2018 de manière holistique. Cela a culminé avec l'organisation de la semaine olympique des esports à Singapour en 2023. Le président du CIO a ensuite demandé à la commission des sports du CIO, lors de la 141e session du CIO en Inde, en octobre 2023, de se pencher sur la création des Jeux olympiques d'esports.

La commission, sous la direction de David Lappartient, membre du CIO, a conçu un projet qui répond aux intérêts de la communauté esports tout en respectant les valeurs olympiques.

La princesse Reema Bandar Al-Saud, membre du CIO, qui est également membre du conseil d'administration du Comité olympique et paralympique d'Arabie saoudite et présidente du comité féminin, a déclaré : "Nous sommes au cœur de l'industrie des sports électroniques depuis de nombreuses années.

"Nous considérons que l'organisation des Jeux olympiques d'esport en 2025 est une étape naturelle dans notre démarche d'ouverture de l'Arabie saoudite au monde, et du monde à l'Arabie saoudite".

Le prince Abdulaziz et la princesse Reema ont présenté ensemble le projet lors de la session du CIO.

Au cours des deux dernières années, l'Arabie saoudite a accueilli plus de 1 700 joueurs d'élite de plus de 80 pays dans le cadre de grands tournois internationaux, dont la première Coupe du monde d'esport.

Les événements esports organisés en Arabie saoudite ont permis à près de 4 millions de fans de vivre l'expérience en direct dans le Royaume, et à 1,3 milliard de spectateurs du monde entier de visionner les matchs sur diverses plateformes de streaming.

Le travail va maintenant commencer pour sélectionner une ville et un site pour les Jeux olympiques d'esport, avec le calendrier de l'événement, les titres à inclure, le processus de qualification pour les joueurs, et d'autres détails à analyser.

Le CIO créera également une nouvelle structure dédiée au sein de son organisation, clairement séparée du modèle organisationnel et financier des Jeux olympiques.

Afin de tenir compte de la nature spécifique des Jeux olympiques d'esport, le CIO adoptera également une approche différente en ce qui concerne le financement et l'organisation de l'événement.

Le CIO a souligné que les fédérations internationales déjà engagées dans une version électronique de leur sport, dont l'inclusion dans les Jeux Olympiques d'Esports est envisagée, seront ses premiers partenaires.

Il en sera de même pour les Comités Nationaux Olympiques qui intègrent déjà les sports électroniques dans leurs activités.


Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com