Mayyas s'inspirent du Liban pour leur première pièce de théâtre

Le groupe de danse libanais Mayyas se produira à Beyrouth le 1er août. (Instagram)
Le groupe de danse libanais Mayyas se produira à Beyrouth le 1er août. (Instagram)
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Publié le Mardi 30 juillet 2024

Mayyas s'inspirent du Liban pour leur première pièce de théâtre

  • “Nous jouons une scène dramatique. Les gens ont l'habitude de voir les Mayyas jouer de la mythologie et de la fantaisie, mais c'est la première fois que nous touchons au drame”, a-t-il déclaré à Arab News.
  • Outre le fait d'avoir remporté la 17e saison de l'émission “America's Got Talent”, l'un des points forts de Mayyas a été de se produire aux côtés de la superstar américaine Beyoncé lors de l'ouverture de l'Atlantis The Royal à Dubaï en 2023.

DUBAÏ : Le groupe de danse libanais Mayyas, vainqueur de l'émission “America's Got Talent”, est prêt à se produire au Liban le 1er août. Son fondateur et chorégraphe Nadim Cherfan a révélé à Arab News cette semaine que l'équipe s'inspirait pour la première fois du genre dramatique.

“Nous jouons une scène dramatique. Les gens ont l'habitude de voir les Mayyas jouer de la mythologie et de la fantaisie, mais c'est la première fois que nous touchons au drame”, a-t-il déclaré à Arab News.

Cherfan a laissé entendre que le spectacle serait un reflet “réaliste” de la vie quotidienne des Libanais.

Le chorégraphe a déclaré que son inspiration pour ce spectacle, comme pour la plupart de ses œuvres, provient des femmes.

“J'ai été élevé par une mère célibataire et par ma grand-mère, c'est pourquoi j'ai toujours vu la force des femmes. Pour moi, Beyrouth est une femme”, a-t-il déclaré. “Pour cette pièce de théâtre, c’est une référence à ma mère, à ma grand-mère et à toutes les femmes qui ont lutté et enduré pour se relever à chaque fois”.

“Cette pièce de théâtre est un hommage à toutes les mères du Liban”.

The group had their first regional show outside of Lebanon in Dubai. (Arab News: Abdallah Hasan Rammal)
The group had their first regional show outside of Lebanon in Dubai. (Arab News: Abdallah Hasan Rammal)

Cherfan a déclaré qu'étant donné que ce spectacle occupe une place spéciale dans le cœur des danseurs, ils n'ont besoin d'aucune motivation supplémentaire.

“Lorsque vous faites ce que vous aimez, la motivation passe au second plan. Tous ceux qui travaillent sur ce projet sont animés par la passion et l'amour de ce pays. Nous nous motivons tous les uns les autres, nous sommes liés à cette histoire et nous nous sentons responsables de ce pays”, a-t-il déclaré.

Outre le fait d'avoir remporté la 17e saison de l'émission “America's Got Talent”, l'un des points forts de Mayyas a été de se produire aux côtés de la superstar américaine Beyoncé lors de l'ouverture de l'Atlantis The Royal à Dubaï en 2023.

“Beyoncé a été mon rêve depuis que j’étais enfant”, a déclaré Cherfan. “Elle est l'artiste de ma vie, et travailler avec elle a fait de mon rêve une réalité. Depuis, il est vraiment difficile de travailler avec un autre artiste car, comme nous le savons tous, la reine a placé la barre très haut. C'est une expérience que je n'oublierai jamais”.

L’équipe, dirigée par le fondateur et chorégraphe Nadim Cherfan, dansait sur des airs arabes en marron avec des accessoires de visage à chaîne dorée. (Getty Images)
L’équipe, dirigée par le fondateur et chorégraphe Nadim Cherfan, dansait sur des airs arabes en marron avec des accessoires de visage à chaîne dorée. (Getty Images)

Cherfan a déclaré que lui et son équipe ont passé huit jours consécutifs à travailler avec Beyoncé pour le spectacle. “C'est une artiste très travailleuse, impliquée dans tout ce qui se passe en coulisses, en arrière-scène et sur scène”, a-t-il déclaré.

À propos de son spectacle en Arabie saoudite, Cherfan a déclaré : “L'Arabie saoudite a été un autre foyer pour les Mayyas. Ce pays est profondément investi dans les arts. La façon dont nous sommes traités en Arabie saoudite est excellente - tellement respectueuse et généreuse. Ils prennent soin de tous les membres de l'équipe. À chaque fois que l'Arabie saoudite frappera à la porte, les Mayyas répondront à l'appel”.

 

 

 

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.