Deux jeunes de 18 et 19 ans inculpés pour préparation d'actes terroristes à Londres

De nombreuses villes du Royaume-Uni ont été le théâtre d'émeutes après une attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes lors d'un cours de danse le 29 juillet à Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre. (AFP)
De nombreuses villes du Royaume-Uni ont été le théâtre d'émeutes après une attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes lors d'un cours de danse le 29 juillet à Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre. (AFP)
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Publié le Vendredi 16 août 2024

Deux jeunes de 18 et 19 ans inculpés pour préparation d'actes terroristes à Londres

  • Rex William Henry Clark et Sofija Vinogradova se trouvent en détention provisoire et doivent comparaître vendredi devant le tribunal de Westminster
  • Ils ont tous deux été inculpés jeudi pour préparation d'actes terroristes. Sofija Vinogradova est également soupçonnée d'avoir rassemblé des "informations susceptibles d'être utiles à une personne commettant ou préparant un acte de terrorisme"

LONDRES: Un homme de 18 ans et une femme de 19 ans ont été inculpés au Royaume-Uni pour préparation d'actes terroristes en lien avec l'extrême droite, a annoncé vendredi la police de Londres.

Rex William Henry Clark et Sofija Vinogradova se trouvent en détention provisoire et doivent comparaître vendredi devant le tribunal de Westminster.

Ils ont tous deux été inculpés jeudi pour préparation d'actes terroristes. Sofija Vinogradova est également soupçonnée d'avoir rassemblé des "informations susceptibles d'être utiles à une personne commettant ou préparant un acte de terrorisme".

Cette affaire est en lien avec "des soupçons d'activité de terrorisme d'extrême droite", a ajouté la Metropolitan police, la police de Londres.

"Il s'agit d'accusations extrêmement graves, mais j'invite le public à ne pas spéculer davantage sur cette affaire pour le moment et à laisser la justice suivre son cours sans entrave", a déclaré Dominic Murphy, chef du commandement de la lutte contre le terrorisme à la Metropolitan Police.

"Nous ne pensons pas qu'il existe une menace plus large liée à cette enquête", a-t-il ajouté.

Cette affaire n'est "pas une conséquence des troubles survenus dans le pays à la suite des événements de Southport", a encore précisé ce responsable de la police.

De nombreuses villes du Royaume-Uni ont été le théâtre d'émeutes après une attaque au couteau qui a coûté la vie à trois fillettes lors d'un cours de danse le 29 juillet à Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre.

Des rumeurs sur le suspect, présenté de manière erronée comme un demandeur d'asile musulman, ont été diffusées par d'influents comptes d'extrême droite sur les réseaux sociaux, conduisant à cette explosion de violence xénophobe et raciste dans toute l'Angleterre, jusqu'à la semaine dernière. Plus de 1.000 personnes ont été arrêtées.

Sofija Vinogradova a été arrêtée une première fois le 4 août à Cheshunt, au nord de Londres, suspectée d'être en possession d'une arme à feu et d'avoir "rassemblé des informations susceptibles d'être utiles à un terroriste". Elle a à nouveau été arrêtée le 10 août, avec Rex William Henry Clark.

En décembre 2022, des parlementaires s'étaient alarmés de l'augmentation de la menace terroriste d'extrême droite au Royaume-Uni. Ils avaient alors indiqué qu'un nombre croissant de jeunes de moins de 24 ans étaient dans le viseur des services de renseignements intérieurs britanniques (MI5) pour des liens avec le terrorisme d'extrême droite.

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.