35 œuvres d'art numérique présentées à l'exposition d'été de Riyad

L'exposition présente également des œuvres qui plongent dans les origines des artistes, s'inspirant de la mémoire collective et de l'impact des villes sur la société. (SPA)
L'exposition présente également des œuvres qui plongent dans les origines des artistes, s'inspirant de la mémoire collective et de l'impact des villes sur la société. (SPA)
L'exposition présente également des œuvres qui plongent dans les origines des artistes, s'inspirant de la mémoire collective et de l'impact des villes sur la société. (SPA)
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Publié le Samedi 24 août 2024

35 œuvres d'art numérique présentées à l'exposition d'été de Riyad

  • À la suite d'un appel ouvert, 28 artistes ont été sélectionnés pour exposer leurs œuvres
  • L'exposition, qui se tient jusqu'au 29 août, fait partie d'une série organisée au Prince Faisal bin Fahd Arts Hall

RIYAD: Le Misk Art Institute présente 35 œuvres d'art numérique réalisées par 28 artistes saoudiens et basés en Arabie saoudite dans le cadre de son exposition Summer 2024 (Été 2024) au Prince Faisal bin Fahd Arts Hall à Riyad.

À la suite d'un appel ouvert, 28 artistes ont été sélectionnés pour exposer leurs œuvres, inspirées par le thème "Médias et technologie", selon un récent rapport de l'Agence de presse saoudienne.

L'exposition, qui se tient dans le théâtre adjacent au Prince Faisal bin Fahd Arts Hall, comprend 35 œuvres qui explorent les récits personnels des artistes, les interactions humaines dans les espaces publics et privés, ainsi que les représentations des sites historiques et des paysages urbains en évolution de l'Arabie saoudite.

L'exposition présente également des œuvres qui plongent dans les origines des artistes, s'inspirant de la mémoire collective et de l'impact des villes sur la société. Parmi ces œuvres, "Arta" de Hind Al-Duwaish se distingue comme une exploration poignante de sa ville natale, Al-Artawiyah.

Après avoir découvert que la ville portait le nom de l'arbuste arta, également connu sous le nom de buisson ardent et aujourd'hui presque disparu dans la région, Hind Al-Duwaish a entamé un voyage pour retrouver la plante ailleurs, une quête documentée dans son œuvre d'art.

"La plante arta est connue pour son parfum et sa beauté", a déclaré Al-Duwaish à l'Agence de presse saoudienne. Ses recherches ont permis de découvrir un vers du poète Dhu Al-Rumma, enrichissant ainsi le contexte culturel de son œuvre:

"Il passa donc la nuit en invité près d'un arbre arta, empilé sur des dunes, chaud et isolé", peut-on lire dans la traduction.

L'exposition "Outside the Backseat Window" de Nada Baraka présente deux photographies saisissantes issues d'une série plus vaste, capturant des scènes diurnes et nocturnes qui mettent l'accent sur les relations des personnes avec leur environnement urbain.

L'image nocturne, qui utilise des techniques de longue exposition, met l'accent sur l'interaction de la lumière provenant des véhicules, des bâtiments et des panneaux d'affichage pour donner une impression de mouvement.

L'œuvre "Thara" de l'artiste saoudienne Latifa Al-Madi s'inspire du patrimoine architectural du centre du Najd. Le titre, qui signifie "un lieu qui vous abrite et vous couvre", résume l'essence de l'architecture traditionnelle du Najd.

Les images ombragées d'Al-Madi évoquent un lien émotionnel profond avec l'architecture historique, dans le cadre de son projet plus large sur les images d'archives préservant l'histoire architecturale de la région.

L'œuvre "The Fisherman Abdo" (Abdo le pêcheur) d'Osama Jebrti met en lumière la relation intime entre un pêcheur de l'île de Farasan et son environnement naturel, rappelant ainsi la diminution du lien entre les citadins et la nature.

Cette œuvre souligne la nécessité de réévaluer notre relation avec la nature et le rôle essentiel que joue l'environnement dans la formation de l'identité humaine.

L'exposition, qui se tient jusqu'au 29 août, fait partie d'une série organisée au Prince Faisal bin Fahd Arts Hall. Elle souligne l'engagement du Misk Art Institute, dans le cadre de la Fondation Mohammed ben Salmane "Misk", à donner aux artistes locaux les moyens d'agir grâce à un écosystème complet d'éducation, de pratique et d'expériences pluridisciplinaires.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Immersion avec Laura Smet dans la série policière «Surface»

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin. (AFP)
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  • Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon)
  • Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête

PARIS: Faire remonter la mémoire d'un village et revenir une flic à la vie: le roman policier "Surface" d'Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.

Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.

Sa hiérarchie la met au placard en l'envoyant dans l'Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d'Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d'un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n'a d'autre choix que de s'atteler à l'enquête, qui sera aussi sa rédemption.

C'est le premier polar d'Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série.

Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : "la faille est apparente", soulignait l'actrice lors d'une conférence de presse en juin.

Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.

L'équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys.

Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l'intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur.

Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures ("Engrenages", "Les Invisibles"...), convient qu'il n'aurait pu écrire lui-même cette adaptation: "Le job est de faire exploser le livre et d'en prendre toutes les parties pour reconstruire".

Fantômes et cicatrices 

"Ce qui m'intéresse, c'est de voir la vision de quelqu'un d'autre: de scénaristes, d'un réalisateur, d'acteurs et d'actrices", confie l'écrivain dont le dernier roman paru en 2024, "Les Guerriers de l'hiver" (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l'URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran.

Dans "Surface", le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série "Vortex", a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série.

Les images sous-marines sont bluffantes. "C'était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure", dit-il.

La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l'Aveyron qu'affectionne Olivier Norek.

Même si le personnage de Noémie s'y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu "ne pas donner l'impression que c'est la ville qui regarde la campagne".

Son roman, qui s'est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.

Norek, ancien policier lui-même et adepte d'une veine réaliste, s'est spécialement attaché à la reconstruction intime de l'enquêtrice. "Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C'est ce chemin-là, bien plus que l'intrigue de police, qui m'a intéressé", dit-il.

Un personnage avec lequel Laura Smet s'est mis au diapason: "Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle", dit-elle.

"Noémie est quelqu'un d'extrêmement entier, qui a soif de justice. C'est une guerrière", décrit l'actrice qui, à 41 ans, avoue avoir "l'impression d'avoir passé (s)a vie sur un ring".

La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans "Les Corps impatients" de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu'il a été "difficile" de "quitter" le personnage de Noémie.


Un atelier à Riyad met en valeur le patrimoine culturel dans les réserves naturelles

En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
En présence de divers spécialistes et experts, l'atelier a exploré les moyens d'exploiter le patrimoine culturel immatériel dans les réserves naturelles. (SPA)
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  • La réserve mène d’importants travaux de restauration, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres, notamment des acacias, sur ses 91 500 km²

RIYAD : L’Autorité de développement de la Réserve royale Imam Abdulaziz ben Mohammed, en collaboration avec la Commission du patrimoine, a organisé un atelier consacré au patrimoine culturel dans les réserves naturelles.

Selon l’Agence de presse saoudienne, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à intégrer les dimensions culturelles et environnementales, tout en promouvant l’identité nationale par la préservation et le développement des réserves naturelles.

L’atelier, auquel ont participé de nombreux spécialistes et experts, a exploré les moyens de valoriser le patrimoine culturel immatériel dans les réserves, en soulignant le rôle essentiel des communautés locales dans sa préservation et sa transmission aux générations futures.

Cette initiative reflète les efforts conjoints d’organismes nationaux mobilisés pour préserver le patrimoine culturel, protéger la biodiversité naturelle et créer une expérience touristique intégrée mettant en lumière la richesse de l’identité saoudienne à travers ses dimensions environnementale et culturelle.

Par ailleurs, la réserve mène de vastes travaux de restauration écologique, avec la plantation de centaines de milliers d’arbres — principalement des acacias — sur une superficie de 91 500 km².

Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l’équilibre écologique, selon la SPA.

Les acacias jouent un rôle clé dans cette mission, grâce à leur résistance aux conditions désertiques extrêmes et à leur contribution écologique : pâturage, ombrage, habitat pour la faune, stabilisation des sols, et source de nectar pour un miel de grande qualité.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Carnaval des dattes de Buraidah attire agriculteurs, acheteurs et commerçants

Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)
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  • L’événement annuel connaît une croissance significative et offre de nouvelles opportunités aux agriculteurs

BURAIDAH : Le Carnaval des Dattes de Buraidah a attiré des agriculteurs, acheteurs et commerçants de dattes venus de tout le Royaume et des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Des centaines de tonnes de dattes ont été vendues, avec en tête la variété Sukkari, très prisée dans la région de Qassim. Les variétés Khalas, Suqai, Wannana, Barhi, Shaqra, Majdool, Hoshaniyya et bien d’autres connaissent également une forte demande de la part des visiteurs.

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Le marché présentait quotidiennement plus de 100 variétés de dattes provenant des fermes de Qassim. (SPA)

Selon les statistiques officielles du carnaval, plus de 100 variétés de dattes issues des fermes de Qassim sont exposées quotidiennement sur le marché. Le carnaval propose aussi bien des opportunités économiques et sociales pour la communauté locale que des opportunités commerciales pour les agriculteurs et les commerçants.

Cet événement annuel connaît une croissance notable et représente une véritable plateforme pour les producteurs. Une équipe de contrôle qualité inspecte toutes les dattes entrantes afin de s'assurer qu'elles respectent les normes de consommation.

Le carnaval met en avant le travail des jeunes hommes et femmes du secteur, et propose un programme riche en événements, animations, activités et expositions autour des dattes et de leurs dérivés, avec la participation de nombreuses organisations gouvernementales, sociales et caritatives.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com