En France, au festival de photojournalisme Visa pour l'image, un regard "hétéroclite" sur l'actualité

Un membre du personnel regarde l'œuvre « La Tragedie de Gaza » de Loay Ayyoub exposée à la 36e édition du festival de photographie de presse « Visa pour l'image » à Perpignan, dans le sud-ouest de la France, le 28 août 2024, deux jours avant l'ouverture de l'exposition. (Photo IDRISS BIGOU-GILLES / AFP)
Un membre du personnel regarde l'œuvre « La Tragedie de Gaza » de Loay Ayyoub exposée à la 36e édition du festival de photographie de presse « Visa pour l'image » à Perpignan, dans le sud-ouest de la France, le 28 août 2024, deux jours avant l'ouverture de l'exposition. (Photo IDRISS BIGOU-GILLES / AFP)
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Publié le Jeudi 29 août 2024

En France, au festival de photojournalisme Visa pour l'image, un regard "hétéroclite" sur l'actualité

  • Le festival ne choisit certes pas spécifiquement de thème mais pour l'édition 2024, nombre de travaux exposés ont trait au rejet de l'autre, à la pauvreté, à la marginalité.
  • Un des axes forts de Visa pour l'image, c'est aussi de revenir sur l'actualité du monde à travers l'oeil des photo-reporters.

PERPIGNAN : Visa pour l'image, principal festival international de photojournalisme, ouvre samedi sa 36e édition à Perpignan, dans le sud de la France, exposant le regard "hétéroclite" de 26 professionnels sur Gaza, l'Ukraine ou Haïti, avec, cette année, une attention particulière portée aux exclus.

"Quand on entend les discours de Trump, d'Orban, de tous ces populistes qui font de l'exclusion une idée forte de leurs programmes, ça nous semble important d'attirer l'attention du public là-dessus", a expliqué à l'AFP Jean-François Leroy, l'historique directeur du festival, qui se tient depuis 1989.

Le festival ne choisit certes pas spécifiquement de thème mais pour l'édition 2024, nombre de travaux exposés ont trait au rejet de l'autre, à la pauvreté, à la marginalité.

La "France périphérique", reportage au long cours de Pierre Faure, explore par exemple le thème de la pauvreté, quand Karen Ballard ou Brenda Ann Kenneally s'interrogent sur le déclin de l'empire américain, en photographiant l'envers du décor de carte postale de "Venice, Californie" ou la misère d'une famille ouvrière dans l'Etat de New York.

- Ecarter et repousser -

L'exclusion, pour les photographes de Visa 2024, ce sont aussi ces murs qui se bâtissent pour écarter ou repousser l'autre: au Mexique, comme le montre Alejandrao Cegarra, ou en Roumanie, avec la ségrégation organisée autour des Roms qu'évoque le photographe et militant des droits de l'Homme Mugur Varzariu.

Un des axes forts de Visa pour l'image, c'est aussi de revenir sur l'actualité du monde à travers l'oeil des photo-reporters.

Jean-François Leroy salue le regard "varié" et "hétéroclite" sur les évènements proposé par les photographes sélectionnés: "Au bout de 36 ans, c'est plus difficile de m'étonner mais je reste toujours agréablement surpris par les propositions qu'on me fait", se réjouit-il.

La vie à quelques kilomètres du front en Ukraine vue par Anastasia Taylor-Lind, le choc de la violence des rues d'Haïti aux mains des gangs dans l'objectif de Corentin Fohlen, ou encore la guerre sans merci menée au narcotrafic en Equateur, photographiée par John Moore, comptent parmi les reportages marquants qui seront exposés.

Et Visa 2024 consacrera également une place à part au Proche-orient, marqué par le conflit Israël-Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, avec deux expositions: "la tragédie de Gaza" immortalisée pour le Washington Post par le photographe indépendant Loay Ayyoub, et "Cisjordanie" du Russe Sergueï Ponomarev.

- "boulot formidable" -

Une "grande rétrospective" sous la forme d'une projection complètera ce chapitre pour rendre hommage au "boulot formidable" des photographes de Gaza dans un conflit où l'armée israélienne a "bloqué" les accès à la presse internationale, une "situation qu'on a rarement vue auparavant", a souligné M. Leroy.

Visa s'attardera par ailleurs sur les Jeux olympiques de Paris, en offrant une "carte blanche" aux quelque 70 reporters-photographes de l'AFP mobilisés pour l'évènement sportif mondial.

Outre les 26 expositions, Visa pour l'image proposera gratuitement au public du 31 août au 15 septembre six soirées de projection, des conférences et des débats. Un hommage au monstre sacré du cinéma français Alain Delon, décédé le 18 août à 88 ans, a été ajouté au programme.

Au cours de la semaine dédiée aux professionnels, du 2 au 7, seront également remis huit "Visa d'or" dont le plus prestigieux, le "Visa d'or News", ainsi que quatre bourses et six autres prix pour soutenir financièrement le travail des photojournalistes.


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com