Arabie saoudite: Des sœurs photographes amènent la plage au désert

“Night Pearl" (Perle de nuit) de Hajar est exposée dans le cadre de l'exposition photographique d'été "The Beach" à Burble, un espace du centre créatif multidisciplinaire "Inside the Space" (Photo, AN/Nada Alturki).
“Night Pearl" (Perle de nuit) de Hajar est exposée dans le cadre de l'exposition photographique d'été "The Beach" à Burble, un espace du centre créatif multidisciplinaire "Inside the Space" (Photo, AN/Nada Alturki).
“Quiet Zone" (Zone de silence) de Shatha capture la sérénité que l'on trouve en s’associant à la mer (Photo, AN/Nada Alturki).
“Quiet Zone" (Zone de silence) de Shatha capture la sérénité que l'on trouve en s’associant à la mer (Photo, AN/Nada Alturki).
Dans "Peace Point" (Point de paix), prise par Hajar, le sujet est plongé dans l'eau, dans une robe de soie qui s'écoule au gré des ondulations de la surface (Photo, AN/Nada Alturki).
Dans "Peace Point" (Point de paix), prise par Hajar, le sujet est plongé dans l'eau, dans une robe de soie qui s'écoule au gré des ondulations de la surface (Photo, AN/Nada Alturki).
Les photographies des sœurs Hajar et Shatha, réalisées avec soin, encadrent des vues apparemment banales de la mer sous un angle plus original (Photo AN/Nada Alturki).
Les photographies des sœurs Hajar et Shatha, réalisées avec soin, encadrent des vues apparemment banales de la mer sous un angle plus original (Photo AN/Nada Alturki).
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Publié le Vendredi 28 juillet 2023

Arabie saoudite: Des sœurs photographes amènent la plage au désert

  • Hajar et Shatha collaborent pour la première fois et présentent des images en noir et blanc
  • «L'art est un moyen de transmettre une image stéréotypée d'une chose spécifique sans l'expliquer», a soutenu Shatha

RIYAD: Une exposition photographique estivale, «The Beach» (la plage), présente les œuvres de deux sœurs saoudiennes.

L'exposition, qui a débuté le 26 juillet et se terminera le 31 juillet, se tient dans l'espace d'exposition «Inside the Space» de Burble, un centre de création multidisciplinaire.

Les sœurs Hajar et Shatha, qui préfèrent n'utiliser que leur nom professionnel, créent des photographies qui présentent des vues de la mer sous un angle original.

Hajar a déclaré qu'elle «allait à la plage» pour trouver l'inspiration et qu'elle cherchait des moyens de «relever de nouveaux défis» en prenant en photo les choses ordinaires et en «utilisant l'objectif de l’appareil photographique».

Grâce à l'utilisation de techniques de montage, de photographies de paysages et de photographies éditoriales, le duo expérimente ce que signifie la présence humaine dans des environnements naturels, en centrant le récit sur les îles Farasan de Jazan.

Shatha s'attaque à la photographie de paysage tandis que Hajar travaille avec des sujets pour créer des portraits éditoriaux.

Dans «Peace Point» («Point de paix»), prise par Hajar, le sujet est vu dans une étendue d'eau, vêtu d'une robe de soie qui coule avec les ondulations de la surface. Les tons gris de l'œuvre en noir et blanc brouillent les frontières, de sorte que le modèle semble émerger de la mer ou en faire partie.

L'œuvre «Remnants of Human Habits» («Vestiges de l'habitude humaine») représente le sujet debout sur le rivage, entouré de vagues qui se retirent et de rochers sculptés naturellement. Dans le coin, une brique délavée attire l'attention sur l'impact de l'homme sur le monde par le biais de l'industrialisation.

Hajar a expliqué que la styliste de mode Lulus Wadaani a soigneusement sélectionné une garde-robe qui imite la texture du paysage naturel – des volants comme la surface de la roche ou de la soie comme la fluidité de l'eau.

«Shining Shyly» («Brillant timidement») de Shatha personnifie la mer en la comparant à une personne renfermée, qui ne montre jamais pleinement au monde la lumière qu'elle détient. Lorsque la lumière atteint la crête des vagues, celles-ci commencent à scintiller. Bien que le reflet ne soit pas entièrement brillant et que l'appareil photo se trouve dans le coin le plus sombre de la photographie, les yeux sont néanmoins attirés par la brillance.

Les deux sœurs, qui exposent pour la première fois leur travail commun, ont présenté des photos en noir et blanc dans toute la galerie – une décision prise avec le commissaire de l'exposition, Mohammed Alkhabeer, fondateur de Burble.

«Tout dans la vie a deux pôles, deux extrêmes, le noir et le blanc. C'est la beauté de l'art», a expliqué Alkhabeer.

Artiste visuelle

Hajar a commencé sa carrière de photographe en 2019 et a depuis créé des images intemporelles et émouvantes basées sur l'élément de narration. Son tournant professionnel a eu lieu en 2020, lorsque son travail a été reconnu par des magazines de mode de premier plan tels que Harpers Bazaar et Vogue.

En tant qu'artiste plasticienne, elle apprécie l'expérimentation des profils de visage et des textures de tissu comme forme d'expression personnelle pour chaque sujet.

En tant qu'artiste visuelle, elle apprécie l'expérimentation des profils de visage et des textures de tissu comme forme d'expression personnelle pour chaque sujet.

«Shatha me soutient toujours et m'aide dans les grands projets. C'est la première fois que nous travaillons ensemble et nous nous sommes beaucoup aidés l'une l'autre. Bien que le processus ait été très fatigant, nous sommes ravies de présenter ce travail. Le fait de travailler ensemble a rendu les choses beaucoup plus faciles, et je suis très heureuse», a indiqué Hajar.

Shatha a évoqué auprès d’Arab News son travail avec sa sœur : «Hajar a été mon premier soutien et l'une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à travailler dans ce domaine et à cultiver son amour. Nous avons toujours partagé des intérêts communs et l'un de nos objectifs était d'organiser une exposition d'art.»

Shatha s'est intéressée à la photographie en 2018, après avoir commencé à visiter des expositions et à prendre ses propres photos à l'aide de son téléphone. Au fur et à mesure qu'elle approfondissait ses connaissances, notamment en matière d'édition et de coloration, elle a été inspirée par les possibilités offertes par ce métier.

«Le défi était de savoir comment je pouvais à la fois éditer et maintenir la qualité des images... c'était un défi amusant. En fin de compte, plus on expérimente, plus on se développe et plus on laisse sa marque en tant que photographe», a révélé Shatha.

Elle s'inspire de la cinématographie de clips musicaux et de courts métrages, décortiquant les techniques de production, d'équipement et de montage pour perfectionner son œil.

«L'art est un moyen de transmettre une image stéréotypée d'une chose spécifique sans l'expliquer. En tant que photographes, nous devons les mélanger afin de transmettre l'identité du produit aux clients de la meilleure façon possible», a soutenu Shatha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BD Angoulême : les financeurs publics demandent aux organisateurs de renoncer au festival 2026

 Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué". (AFP)
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  • L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes
  • Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir"

ANGOULEME: Les financeurs publics du festival international de la bande dessinée d'Angoulême (FIBD) ont demandé jeudi à ses organisateurs de renoncer à la tenue de la prochaine édition prévue en janvier 2026, estimant son maintien "plus que compliqué".

"Il nous apparaît plus que compliqué d'organiser le maintien de l'édition 2026", sans les éditeurs et des auteurs, a annoncé le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont lors d'une conférence de presse des collectivités locales et d'un représentant de l’État, qui financent l’événement à hauteur de 50%.

"Ce sont les auteurs et autrices, avec leurs maisons d'édition, qui font le festival. Sans eux et sans festivaliers, pas de festival et sans festival, pas de subvention publique", a ajouté l'élu.

"Nous demandons donc à l'association du FIBD (propriétaire de l'événement) et à l'organisateur (la société 9eArt+) de tirer les conclusions que cette réalité impose", a-t-il expliqué, assurant "se mettre en ordre de marche" pour trouver "un nouvel opérateur" afin d'organiser l'édition 2027.

L'édition 2026 du festival, qui traverse une crise de gouvernance depuis plusieurs mois, fait l'objet d'un large appel au boycott des auteurs et autrices de bande dessinée, dont de grands noms primés durant les éditions précédentes, à l'instar de la lauréate du Grand Prix 2025, Anouk Ricard.

Face à cela, le Syndicat national de l'édition, qui représente 24 poids lourds du secteur dont Casterman, Glénat, Delcourt ou Bayard, avait estimé mercredi que l'édition 2026 ne pouvait "plus se tenir", en dépit de la nouvelle gouvernance proposée par les partenaires publics pour l'organisation future de l'événement.

Le ministère de la Culture avait cependant appelé mercredi à maintenir la 53e édition prévue du 29 janvier au 1er prochains. Contacté jeudi par l'AFP après l'annonce faite à Angoulême, il a maintenu cette position.

Depuis la dernière édition du festival en janvier dernier, la société 9e Art est critiquée de toutes parts pour son manque de transparence, de supposées dérives commerciales et le limogeage, en 2024, d'une salariée après son dépôt d'une plainte pour viol.

 


Pierre Hermé à Abu Dhabi : un an d’innovation et d’inspiration au Majlis

Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
Le Majlis au Rosewood Abu Dhabi, théâtre des délices sucrés de Pierre Hermé. (Photo: Arab News en français)
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  • Avec son Majlis installé au Rosewood Abu Dhabi, Pierre Hermé offre un espace où la pâtisserie française rencontre l’hospitalité émirienne
  • L’expansion internationale de la Maison s’accélère, portée par une stratégie qui mise sur des implantations majeures en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, confirmant l’ambition mondiale de la marque

ABU DHABI: Dans une ville connue pour son attrait pour l’art, la culture et la gastronomie, Pierre Hermé célèbre le premier anniversaire de son Majlis au Rosewood Hotel à Abu Dhabi. Un jalon symbolique pour la Maison, dont la présence croissante dans la région accompagne l’intérêt toujours plus marqué des Émirats pour le savoir-faire français.

« Notre présence ici est très importante, car elle permet d’étendre le rayonnement de la marque au Moyen-Orient », confie Pierre Hermé à Arab News en français. « Abu Dhabi est une destination essentielle dans notre stratégie de développement. »

Un dialogue culinaire avec les Émirats

Depuis son ouverture, le Majlis n’a cessé d’affiner sa compréhension du goût local. Pierre Hermé observe les habitudes de consommation, échange avec ses équipes et puise de nouvelles idées dans les ingrédients emblématiques de la région.

« Je travaille actuellement sur l'agave pour un macaron, c’est une saveure intéréssante », raconte-t-il. « Comme la date, le citron noir ou d’autres produits locaux, ce sont des saveurs qui nourrissent mon inspiration. »

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Pierre Hermé à Abu Dhabi, à l’occasion du premier anniversaire du Majlis. (Photo: Arab News en français)

Cette curiosité dépasse les frontières de l’émirat : pandan, citronnelle, herbes et épices alimentent un répertoire qui se renouvelle constamment. À l’approche des fêtes, une série de nouveautés arrivera au Majlis : bûche mandarine-pain d’épice, bûche chocolat noir–citron noir, macarons à la truffe blanche ou noire, marron-gingembre, ou encore pain d’épice et mandarine.

L’innovation au cœur de la Maison Hermé

Pour celui que l’on surnomme le « Picasso de la pâtisserie », l’innovation repose avant tout sur l’inspiration. « Elle peut venir d’un ingrédient, d’une discussion, d’une démarche artistique… », explique-t-il. Ainsi, la célèbre tarte Infiniment Vanille est née après la découverte d’une exposition d’Yves Klein : « Comme Klein a créé sa couleur, j’ai voulu composer ma propre saveur de vanille, avec la vanille du Mexique, du Madagascar, et de Tahiti »

Le premier anniversaire du Majlis est aussi l’occasion de présenter deux créations exclusives issues de la gamme Gourmandises Raisonnées, approche qui revisite la pâtisserie dans une version plus légère en sucres et en gras, sans compromis sur la saveur.

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Le choux Orphéo. (Photo: Arab News en français)

« La gourmandise raisonnée, c’est un travail sur la réduction de sucre et de gras, mais toujours en ayant le goût en ligne de mire », précise-t-il, rappelant que l’innovation et la créativité ne se font jamais au détriment de l’expérience gustative.

Les nouveautés du jour : le choux Orphéo, intense en chocolat et une crème Chantilly sans contenir un gramme de crème, et la tarte Infiniment Fruit de la Passion, éclatante de pureté aromatique.

Pierre Hermé poursuit également son travail sur les pâtisseries végétales – sans lait, sans beurre, sans crème, sans œuf. Il cite ainsi la tarte chocolat-blé noir, le baba Ispahan ou encore « La Rose des Sables », au lait d’amande et à la rose.

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La tarte Infiniment Fruit de la Passion. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Un savoir-faire coordonné entre Paris et Abu Dhabi

Derrière chaque vitrine colorée du Majlis, la coordination entre Paris et Abu Dhabi est millimétrée.

Les recettes sont conçues dans les ateliers parisiens, puis transmises et mises en œuvre sur place :

  • Nicolas Durousseau, chef pâtissier exécutif, forme et accompagne Florian Kraemer, chef pâtissier exécutif du Rosewood Abu Dhabi ;
  • Aux côtés du chef exécutif Liborio Colonna, Anaïs Dutilleul supervise la partie salée;
  • Des allers-retours réguliers assurent une parfaite maîtrise des standards de la Maison.

« La transmission est essentielle dans nos métiers. Depuis mes débuts, j’ai formé de nombreux pâtissiers. C’est un devoir », rappelle Hermé, fidèle à l’héritage de son apprentissage chez Lenôtre dans les années 1970.

Un lieu devenu rendez-vous pour gourmets

Niché au cœur du Rosewood Hotel, le Majlis offre un accès direct à la boutique, un espace intime et chaleureux, ainsi qu’une carte fidèle à l’offre parisienne. Les vitrines multicolores, la précision des créations et l’élégance du service séduisent une clientèle émirienne et internationale.

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Pierre Hermé entouré de son équipe au Majlis, aux côtés du directeur général du Rosewood Abu Dhabi. (Photo: Arab News en franç​​​ais)

Le directeur général du Rosewood Hotel, Remus Palimaru, se félicite de cette collaboration qui s’inscrit dans la montée en puissance d’Abu Dhabi en matière de gastronomie haut de gamme.

Un an… et déjà tourné vers l’avenir

La première boutique Pierre Hermé Paris a ouvert à Tokyo en 1998, marquant le début de l’expansion internationale de la Maison. Aujourd’hui, elle est présente à travers 95 boutiques dans 20 pays.

L’expansion se poursuit : après Riyad et Abu Dhabi, de nouvelles ouvertures sont prévues en 2025 et 2026 à Düsseldorf, Tachkent, Jakarta, Séoul, Zurich… et d’autres projets sont en cours. Au Moyen-Orient, Pierre Hermé confirme la poursuite du développement, notamment à Dubaï, où « d’autres points de vente ouvriront dans l’année ».

Mais malgré ce rythme soutenu, Hermé garde intacte la passion qui l’animait dès l’âge de neuf ans : « Je n’ai jamais eu l’impression de travailler. Créer ma propre Maison m’a permis de faire ce métier comme je le voulais. » C’est cette même passion qui se retrouve aujourd’hui au Majlis, où chaque dégustation reflète l’esprit créatif de la Maison.

La qualité et l’attention au détail restent au cœur de la démarche du chef. Le sourcing des ingrédients est strict, et toutes les décisions sont prises par Monsieur Hermé lui-même.

Le Majlis, niché dans l’Hôtel Rosewood, offre un cadre convivial et une atmosphère intime.

Alors que le monde connaît des développements à un rythme effréné, les visiteurs du Majlis s’accordent une pause sucrée, le temps d’un café et d’une dégustation signée Pierre Hermé. Une parenthèse, fugace mais précieuse, où le goût devient un lien entre cultures.


Sarah Taibah termine l'année 2025 avec 2 films

 L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première. (Arab News)
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  • Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah
  • Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique

DUBAI: L'actrice saoudienne Sarah Taibah termine l'année 2025 avec une série de films en avant-première.

L'actrice a récemment assisté à la première du thriller psychologique "Hoba" à Abu Dhabi, quelques jours après s'être envolée pour Londres pour une projection du même film au BFI London Film Festival.

Taibah joue également dans "A Matter of Life and Death", réalisé par le Saoudien Anas Ba-Tahaf, dont la première aura lieu en décembre au Festival international du film de la mer Rouge à Jeddah.

Taibah - artiste, écrivain, cinéaste et acteur - a précédemment parlé à Arab News de sa performance dans "Hoba", un film d'horreur émirati réalisé par Majid Al-Ansari, connu pour le film "Zinzana" de 2015, acclamé par la critique.

Elle a déclaré : J'étais très enthousiaste à l'idée de jouer dans "Hoba" pour deux raisons : Premièrement, j'aime bien le réalisateur - je me souviens avoir vu son premier film et j'ai trouvé qu'il faisait les choses différemment. Deuxièmement, j'ai vraiment apprécié qu'il ne m'ait pas cataloguée. Les réalisateurs me confient toujours des rôles très similaires à celui de Sarah, mais Majid a vu autre chose. Le personnage ne pouvait pas être plus différent de moi. Je n'ai jamais été confrontée à un tel défi, non seulement parce qu'elle est la méchante du film, mais aussi parce que cela m'a permis d'expérimenter différentes techniques, de puiser dans quelque chose d'un peu surnaturel, quelque chose dont je n'ai aucune idée de la manière de s'y prendre.

"Hoba" raconte l'histoire d'une femme et d'une mère dévouée, Amani, interprétée par Bdoor Mohammed, dont la vie commence à s'effriter lorsque son mari revient à la maison avec une seconde épouse, Zahra (Taibah), et qu'une force obscure invisible s'infiltre dans son foyer.  

Taibah présentera sa polyvalence au RSIFF, où elle assistera à la première de "A Matter of Life and Death".

Présenté comme une histoire d'amour excentrique, le film se déroule à Djeddah. Il suit la superstitieuse Hayat, interprétée par Taibah, qui est "convaincue qu'une malédiction générationnelle la tuera le jour de son 30e anniversaire".

En outre, l'intrigue met en scène "le brillant mais timide chirurgien cardiaque Yousef (qui) souffre d'un rythme cardiaque lent et ne trouve son seul plaisir que lorsqu'il tient un scalpel. Il est aux prises avec un besoin caché de tuer, qu'il réprime jusqu'à ce qu'il rencontre Hayat.

"Le destin associe la femme qui veut mourir et l'homme qui veut tuer, mettant en œuvre un plan tragique. Tout se met en place jusqu'à ce qu'un amour qui confirme la vie intervienne.

La publicité du film ajoute : "Cette histoire exceptionnelle, animée par un scénario et une distribution pleins d'esprit, utilise les magnifiques paysages de la mer Rouge pour explorer la beauté imprévisible de la vie et des liens.