En Arabie saoudite, la fintech génère un milliard de dollars, selon un haut responsable de la SAMA

Khaled Al-Dhaher, vice-gouverneur pour la supervision et la technologie à la Banque centrale saoudienne, s'exprime lors de l'événement à Riyad. (Photo fournie)
Khaled Al-Dhaher, vice-gouverneur pour la supervision et la technologie à la Banque centrale saoudienne, s'exprime lors de l'événement à Riyad. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 06 septembre 2024

En Arabie saoudite, la fintech génère un milliard de dollars, selon un haut responsable de la SAMA

  • Khaled Al-Dhaher voit le secteur maintenir une forte dynamique de croissance en ligne avec les objectifs du Royaume
  • Il a déclaré que "depuis 2019, le nombre d'entreprises fintech opérant en Arabie saoudite est passé de 14 à plus de 230

RIYADH : Le secteur fintech de l'Arabie saoudite est devenu un acteur majeur dans le paysage des services financiers du pays, avec des entreprises générant plus de 3,75 milliards de SR (1 milliard de dollars) de revenus et atteignant des millions de clients chaque jour.

"Le secteur fintech saoudien a fait des progrès substantiels au cours des cinq dernières années, au point qu'il est maintenant fermement établi comme le principal centre régional pour la fintech avec un rôle mondial de plus en plus important", a déclaré Khaled Al-Dhaher, vice-gouverneur pour la supervision et la technologie à la Banque centrale saoudienne, à Arab News en marge de la 24 Fintech Conference.

Il a ajouté : "Depuis 2019, le nombre d'entreprises fintech opérant en Arabie saoudite est passé de 14 à plus de 230."

Les entreprises fintech saoudiennes ne se contentent pas de transformer le paysage financier avec des solutions innovantes, elles incitent également les institutions financières traditionnelles du pays à adopter rapidement des services numériques. Nombre de ces institutions s'associent à des entreprises fintech pour améliorer leurs offres et mieux servir leurs clients, contribuant ainsi à un secteur financier plus numérisé et plus innovant.
"Nous nous attendons à ce que cette forte dynamique de la fintech saoudienne soit soutenue", a déclaré Al-Dhaher, soulignant les objectifs ambitieux du Royaume, qui comprennent l'augmentation du nombre d'entreprises fintech actives à 525 d'ici 2030. Cette croissance est alimentée par l'arrivée sur le marché de modèles d'affaires nouveaux et innovants, améliorant la sophistication globale du secteur financier.

Al-Dhaher voit également un potentiel pour les entreprises fintech internationales d'approfondir leur implication en Arabie saoudite, stimulant davantage la contribution du secteur à l'emploi et au produit intérieur brut.

Les moteurs de la croissance

Plusieurs facteurs ont alimenté l'expansion rapide de la fintech en Arabie saoudite. M. Al-Dhaher souligne que la population du Royaume est jeune et férue de technologie, qu'elle affiche un taux de pénétration élevé de la téléphonie mobile et une forte préférence pour les services fournis par voie numérique. Cet avantage démographique a naturellement stimulé la croissance des entreprises de fintech dans la région.

Outre ces facteurs socio-économiques, les initiatives gouvernementales ont joué un rôle crucial dans la mise en place d'un environnement favorable au développement des fintechs. Le programme de développement du secteur financier dans le cadre de Vision 2030 et la stratégie nationale en matière de fintech ont tous deux fourni des feuilles de route claires pour la croissance du secteur.

"Au cours des dernières années, la SAMA a pris un certain nombre de mesures proactives pour soutenir le développement de l'écosystème fintech saoudien", a déclaré Al-Dhaher.

L'une de ces initiatives est le bac à sable réglementaire lancé en 2018, qui permet aux entreprises fintech émergentes de tester leurs idées dans un environnement contrôlé. Cette initiative a suscité un intérêt considérable, avec plus de 500 demandes d'entreprises souhaitant participer au bac à sable depuis sa création.

Au-delà des efforts de la SAMA, d'autres organismes de réglementation, notamment l'Autorité des marchés financiers et l'Autorité des assurances, ont mis en place leurs propres incubateurs fintech. Ces efforts de collaboration ont créé un environnement réglementaire dynamique et favorable, stimulant la croissance dans des domaines tels que l'Insurtech, Buy Now Pay Later, et l'Open Banking.

Une autre initiative essentielle est Fintech Saudi, qui sert de catalyseur pour développer l'infrastructure et les talents nécessaires à l'expansion des entreprises fintech.

M. Al-Dhaher a souligné que le programme Makken, lancé par Fintech Saudi avec le soutien de la SAMA et de la CMA, est un élément clé de l'écosystème fintech. Le programme offre un soutien essentiel en matière de technologie, d'informatique en nuage et de cybersécurité, garantissant que les entrepreneurs fintech disposent des outils dont ils ont besoin pour réussir.

Défis pour soutenir la croissance

Si les perspectives du secteur fintech saoudien sont positives, M. Al-Dhaher reconnaît qu'il reste des défis à relever. L'un d'entre eux consiste à assurer une diversification suffisante du secteur et à maintenir une concurrence loyale sur le marché.

Il a noté que les premières entreprises fintech du Royaume se sont principalement concentrées sur les paiements, ce qui a considérablement augmenté le ratio de transactions électroniques à 70 pour cent, en avance sur la date cible. Toutefois, à mesure que le secteur évolue, il devient de plus en plus nécessaire de le diversifier dans d'autres segments de la fintech.

M. Al-Dhaher a souligné que les domaines émergents tels que le crowdfunding, le robo-advisory, la BNPL et l'Open Banking gagnent du terrain et seront essentiels pour répondre aux besoins changeants des clients. Les régulateurs tels que la SAMA doivent s'assurer que les entreprises fintech représentent un large éventail de modèles d'affaires répondant aux diverses demandes des consommateurs.

Un autre défi important consiste à assurer la viabilité à long terme de l'écosystème fintech tout en maintenant la stabilité du système financier et la protection des consommateurs.

"L'un des principaux objectifs de notre mandat est de veiller à ce que l'écosystème fintech coexiste efficacement avec les institutions financières traditionnelles et se complète mutuellement, sans perturber le système financier dans son ensemble", a déclaré M. Al-Dhaher. L'équilibre entre ces éléments sera essentiel au succès futur du secteur.

Une approche collaborative

Dans un secteur dynamique comme celui de la fintech, l'environnement réglementaire doit être souple et s'adapter aux nouvelles tendances.

Al-Dhaher a souligné l'engagement de la SAMA à faire évoluer ses réglementations et ses processus pour soutenir la croissance durable de la fintech tout en protégeant le système financier au sens large.

"Nous sommes engagés dans un dialogue continu avec les principales parties prenantes du secteur pour nous assurer que nous comprenons parfaitement leurs besoins", a-t-il déclaré, notant que les régulateurs saoudiens suivent de près les tendances mondiales et adaptent leurs cadres en fonction des besoins.

Le bac à sable réglementaire reste un outil essentiel dans ce processus, permettant à la SAMA de se tenir au courant des derniers développements de la fintech et d'ajuster les réglementations en conséquence. D'autres entités, telles que la CMA et l'Autorité des assurances, jouent également un rôle crucial dans le maintien d'un cadre réglementaire propice à l'innovation fintech.


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.


France: la famille Saadé étend son empire, devient 2e actionnaire de Carrefour

 Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
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  • Rodolphe Saadé remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024
  • Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée

PARIS: Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution.

Carrefour a annoncé mercredi que la famille Saadé avait pris une participation de 4% - un investissement de quelque 400 millions d'euros - de son capital et que Rodolphe Saadé entrerait à son conseil d'administration dès le 1er décembre.

Il y remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024.

Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée.

La société Galfa, détenue par la famille Moulin-Houzé - propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette -, reste le premier actionnaire de Carrefour, à hauteur d'environ 9,5%.

"En intégrant son conseil d'administration, je souhaite (...) accompagner le développement du groupe dans la durée", a assuré le dirigeant franco-libanais, enrichi par l'explosion des profits du transport maritime pendant la crise sanitaire.

"L'engagement, la vision et l'expérience de Rodolphe Saadé apporteront une contribution majeure à notre gouvernance, au développement de notre groupe et à sa création de valeur", a commenté le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

Il s'agit de la première incursion de la famille Saadé dans la grande distribution. En mai, elle avait fait son entrée au capital du groupe de cinéma Pathé, avec pour ambition d'accélérer à l'international dans la production de films et de séries.

Rassurer les marchés 

Rodolphe Saadé a également racheté en 2022 le journal régional La Provence - basé à Marseille dans le sud de la France, où CMA CGM a son siège -, posant ainsi la première pierre d'un groupe de médias français qui compte depuis les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, mais aussi BFMTV, RMC et Brut.

Avec ce nouvel investissement patrimonial dans une multinationale française, qu'elle n'exclut pas de renforcer à l'avenir, la famille Saadé s'associe aussi à un groupe fort au Brésil, l'un des principaux marchés de Carrefour avec la France et l'Espagne.

En septembre 2024, CMA CGM avait annoncé l'acquisition du plus gros opérateur portuaire du pays, Santos Brasil.

"C'est un pays à très fort potentiel où la croissance est au rendez-vous", avait assuré Rodolphe Saadé pour justifier cet investissement, réalisé sur fonds propres.

De son côté, Carrefour va pouvoir rassurer les marchés quant à la stabilité de son actionnariat en compensant partiellement le départ de Peninsula, qui était attendu, quatre ans après celui du milliardaire français Bernard Arnault après 14 années de présence au capital.

En octobre, Carrefour a publié un chiffre d'affaires de 22,6 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en recul de 1,5% car pénalisé par l'évolution des changes en Amérique latine. Mais les ventes du distributeur ont résisté à données comparables, notamment en France en dépit des "incertitudes politiques".

Dirigé depuis 2017 par Alexandre Bompard - dont le mandat a été renouvelé cet été pour trois ans après 2026 -, Carrefour a entamé une "revue de portefeuille" en début d'année pour dégager davantage de rentabilité, et requinquer un cours de Bourse mis sous pression l'an dernier.

Dévoilée cet été, la cession de Carrefour Italie doit être effective d'ici à la fin de l'année.

Carrefour fait également évoluer son modèle pour exploiter de plus en plus largement des magasins en franchise et en location-gérance, une variante de la franchise où le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.

 


La Bourse de Paris attendue en petite hausse à l'ouverture

La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
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  • Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points
  • "Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre"

PARIS: La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points.

"Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre, à la suite d'un nouveau rapport sur l'emploi confirmant un affaiblissement tangible du marché du travail", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

"ADP a publié de nouveaux chiffres, contredisant son précédent rapport qui annonçait 42.000 créations d'emplois privés en octobre", souligne également Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "En réalité, les embauches ont ralenti dans la seconde moitié du mois".

Le baromètre ADP est d'ordinaire regardé avec prudence par les analystes mais ces données sur le marché du travail ont pris de l'importance faute de données officielles à cause du blocage budgétaire aux Etats-Unis.

Ces nouveaux chiffres corroborent le rapport mensuel publié par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, qui avait montré que les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis plus de 20 ans, à plus de 153.000, note Mme Ozkardeskaya.

"C'est certainement un problème pour les politiques, mais pas pour les investisseurs", poursuit-elle. "Ces derniers espèrent que les données seront suffisamment faibles pour justifier une nouvelle baisse de taux (...) par la Réserve fédérale en décembre, ce qui aurait un effet positif sur les valorisations grâce à des coûts d'emprunt plus faibles."

Les marchés saluent également la fin imminente du "shutdown" aux Etats-Unis.

La Chambre des représentants doit voter mercredi pour lever la paralysie budgétaire, une "très grande victoire", a estimé Donald Trump.

Après plus de 40 jours d'impasse, le Sénat a adopté lundi une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier. La Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu possiblement dans la soirée.