Hilwah d’Al-Jouf en Arabie saoudite : un lien ancestral entre les hommes et les dattes

La culture de la Hilwah d’Al-Jouf est une immense source de fierté pour les producteurs de dattes et un moteur clé de l’économie locale. (SPA)
La culture de la Hilwah d’Al-Jouf est une immense source de fierté pour les producteurs de dattes et un moteur clé de l’économie locale. (SPA)
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Publié le Lundi 09 septembre 2024

Hilwah d’Al-Jouf en Arabie saoudite : un lien ancestral entre les hommes et les dattes

  • Avec près d’un million de palmiers, la région d’Al-Jouf produit chaque année plus de 43 000 tonnes de dattes, dont la renommée Hilwah d’Al-Jouf
  • Les jeunes générations maintiennent leur lien avec la culture du palmier, apprenant des savoirs transmis par leurs pères et grands-pères, tout en honorant le riche héritage agricole de la région

RIYAD: Depuis des générations, les habitants d’Al-Jouf sont étroitement liés aux palmiers, illustrant le profond attachement qui les unit à leur terre natale.

Autrefois, les palmiers étaient une source de subsistance essentielle pour la communauté, mais leur utilité allait bien au-delà de l’alimentation. Les troncs, les frondes et les branches servaient à construire des abris, un savoir-faire et des connaissances transmis de génération en génération.

Les jeunes générations maintiennent leur lien avec la culture du palmier, apprenant des savoirs transmis par leurs pères et grands-pères, tout en honorant le riche héritage agricole de la région.

La culture de la Hilwah d’Al-Jouf est une fierté pour les cultivateurs de dattes et constitue un pilier essentiel de l’économie régionale. Reconnaissable par son goût exceptionnel, la datte Hilwah d’Al-Jouf revêt également une importance culturelle profonde dans la région.

Lorsque Lady Anne Blunt, voyageuse anglaise, visita la région en 1879, elle remarqua que les dattes étaient d’une douceur et d’une qualité exceptionnelles.

La Hilwah d’Al-Jouf est très demandée sur les marchés locaux, notamment durant la saison des récoltes qui commence en septembre. Avec près d’un million de palmiers, la région d’Al-Jouf produit chaque année plus de 43 000 tonnes de dattes, dont la renommée Hilwah d’Al-Jouf

Les dattes soutiennent l’économie locale en fournissant les produits vendus lors des festivals régionaux et en organisant chaque année des concours récompensant les meilleures dattes.

Grâce à un processus de récolte et de production méticuleux, les agriculteurs transforment les dattes, initialement rouges et appelées basr, en variétés entièrement mûres. Après une conservation et un pressage soignés, les dattes sont prêtes à être savourées durant les mois d’hiver sous le nom d’Al-Majrash. Cette friandise locale se distingue par sa texture sucrée et son apparence semblable à de la mélasse.

La Hilwah d’Al-Jouf est bien plus qu’un simple aliment ; elle est au cœur de la culture et de l’économie de la région d’Al-Jouf, incarnant les valeurs traditionnelles fondamentales de la communauté.


La plateforme encourage les enfants à la découverte du patrimoine culturel saoudien

Platform offers interactive content on historic landmarks, renowned cultural figures and vibrant art forms. (MoC)
Platform offers interactive content on historic landmarks, renowned cultural figures and vibrant art forms. (MoC)
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  • Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus large du programme pour les enfants du ministère, qui vise à nourrir la fierté nationale en permettant aux enfants d'explorer leur patrimoine culturel.

RIYAD : le ministère de la Culture a lancé la plateforme numérique Child's Culture afin de susciter l'intérêt des enfants pour le riche patrimoine culturel de l'Arabie saoudite.

La plateforme offre un contenu interactif sur les sites historiques, les figures culturelles renommées et les formes d'art vibrantes, a rapporté dimanche l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Les jeunes explorateurs peuvent se plonger dans différentes sections, telles que Monuments culturels, qui présente des sites patrimoniaux emblématiques, Luminaires culturels, qui présente des personnalités saoudiennes influentes, et Recommandations culturelles, qui propose des mises à jour hebdomadaires sur les expériences culturelles.

La section « Puzzle Game » met les joueurs au défi d'assembler des fragments de peintures provenant de différentes régions pour révéler un chef-d'œuvre complet.

Pour les apprenants auditifs, la plateforme propose le podcast Tawela, dont le contenu est conçu pour capter l'imagination du jeune public.

La plateforme offre également une variété d'activités de formation pour nourrir les talents culturels des enfants. Il s'agit notamment de « Be Creative with Your Handwriting with Arabic Poetry », qui propose des leçons d'écriture pour les jeunes apprenants d'arabe ; « Let's Discover Culture Together », un livre de coloriage qui initie les enfants aux concepts culturels par le biais de l'art ; et « The Little Writer », qui guide les enfants en matière d'écriture et de composition.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre plus large du programme pour enfants du ministère, qui vise à nourrir la fierté nationale en offrant aux enfants une passerelle accessible et attrayante pour explorer leur patrimoine culturel.

Grâce à son contenu innovant et interactif, la plateforme favorise la connaissance, le développement des compétences et une profonde appréciation de la culture et de l'identité saoudiennes.

La plateforme est accessible à l'adresse suivante  https://www.moc.gov.sa/en/Modules/Pages/Child-Culture

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


À Alger, des regrets pour l'absence du roman de Kamel Daoud au Salon du livre

Des personnes visitent le 27e salon international du livre à Alger, le 8 novembre 2024. (Photo AFP)
Des personnes visitent le 27e salon international du livre à Alger, le 8 novembre 2024. (Photo AFP)
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  • Pour sa 27^e édition qui se tient depuis mercredi et jusqu'au 16 novembre, ce salon accueille un peu plus d'un millier d'éditeurs représentant 40 pays dont 290 éditeurs algériens. Ils sont venus présenter plus de 300 000 livres.
  • Selon l'écrivaine Samia Chabane, 64 ans interdire Houris en Algérie, « ça fait quand même autodafé. Ça nous fait revenir des siècles en arrière. Ça ne donne pas les outils aux gens pour pouvoir dire : il a raison, il n'a pas raison. »

ALGER : Des visiteurs, des auteurs et des éditeurs ont regretté l'absence au Salon international du livre d'Alger du roman Houris de Kamel Daoud, lauréat du prix Goncourt, après l'interdiction faite à sa maison d'édition, Gallimard, d'y présenter ses ouvrages.

Pour sa 27^e édition qui se tient depuis mercredi et jusqu'au 16 novembre, ce salon accueille un peu plus d'un millier d'éditeurs représentant 40 pays dont 290 éditeurs algériens. Ils sont venus présenter plus de 300 000 livres.

L'interdiction de participer au Salon d'Alger a été notifiée aux éditions Gallimard début octobre, alors que « Houris », le roman de M. Daoud sur les violences de la « décennie noire », la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1992 et 2002, était déjà vu comme l'un des grands favoris du Goncourt.

Le livre n'a pas pu être édité en Algérie, où il tombe sous le coup d'une loi interdisant tout ouvrage sur cette période sanglante qui a fait au moins 200 000 morts, selon des chiffres officiels. Il circule d'ailleurs déjà largement sous le manteau.

Rencontrée par l'AFP au salon du livre, l'écrivaine Samia Chabane, 64 ans, se dit « contre l'interdiction de quelque livre que ce soit ». « Je préfère que les gens se fassent leur propre opinion et lisent le livre par eux-mêmes », dit l'auteure d'une récente autobiographie intitulée Récits d'Alger et d'ailleurs, l'histoire d'une femme libre.

Selon elle, interdire Houris en Algérie, « ça fait quand même autodafé. Ça nous fait revenir des siècles en arrière. Ça ne donne pas les outils aux gens pour pouvoir dire : il a raison, il n'a pas raison. »

Mme Chabane, qui assure « avoir tout lu de Kamel Daoud, un grand écrivain », n'a pas voulu se plonger dans Houris, car elle « ne veut pas revivre les horreurs de ces années de sang ».

- « Premier Algérien de l'histoire » -

Makdoud Oulaid, un chirurgien de 63 ans, a lu le roman. Pour lui, l'attribution du prix Goncourt à M. Daoud, souvent critiqué en Algérie pour sa proximité avec le président français Emmanuel Macron, est davantage « liée à la situation politique » qu'aux qualités de l'ouvrage.

Les relations entre Paris et Alger, en dents de scie depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, sont de nouveau très tendues après que la France a apporté fin juillet un soutien renforcé à un plan d'autonomie du Maroc sur le Sahara occidental, où l'Algérie soutient les indépendantistes du Polisario.

Alger a perçu ce revirement français comme une trahison, retirant immédiatement son ambassadeur à Paris et annonçant d'autres représailles.

Sofiane Hadjadj, un éditeur algérien de 51 ans fondateur de la maison d'édition Barzakh, qui avait publié en Algérie en 2013 le premier roman de M. Daoud, Meursault, contre-enquête, n'a pas vraiment voulu commenter l'interdiction de Houris.

« C'est un Salon international du livre, organisé par le ministère de la Culture. Donc nous devons nous conformer à un certain nombre de règles. Il y a des lois qui encadrent l'édition du livre. C'est tout à fait normal".

Hassina Hadj Sahraoui, une directrice de publication de 62 ans, regrette l'absence du livre en Algérie et souligne qu'il s'agit du premier Algérien de l'histoire à recevoir le Goncourt, considéré comme la plus importante récompense de la littérature francophone.

« Nous avons Assia Djebar (écrivaine décédée en 2015) qui a remporté de nombreux prix et a été membre de l'Académie française, et maintenant nous avons Kamel Daoud, qui lui succédera peut-être un jour », souligne-t-elle.


Zuhair Murad habille Jennifer Lopez et Sara Sampaio lors d'événements à Hollywood

Jennifer Lopez a foulé le tapis rouge dans une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 de Zuhair Murad. (AFP)
Jennifer Lopez a foulé le tapis rouge dans une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 de Zuhair Murad. (AFP)
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  • La mannequin et actrice portugaise Sara Sampaio, ainsi que l'actrice américaine Jessica Alba et l'icône de la pop Jennifer Lopez, ont toutes opté pour des looks de Zuhair Murad lors de divers événements.
  • Le couturier originaire de Ras Baalbek et la chanteuse-actrice entretiennent une relation de longue date ; Mme Lopez ayant porté les créations du couturier lors d'innombrables événements et cérémonies de remise de prix.

DUBAI : Le créateur libanais Zuhair Murad a eu une semaine chargée à Hollywood, habillant trois stars pour leur passage sur le tapis rouge.

La mannequin et actrice portugaise Sara Sampaio, ainsi que l'actrice américaine Jessica Alba et l'icône de la pop Jennifer Lopez, ont toutes opté pour des looks de Zuhair Murad lors de divers événements.

Alba et Sampaio ont toutes deux arboré des tenues Resort 2025 lors du gala Baby2Baby à Los Angeles.
Alba et Sampaio ont toutes deux arboré des tenues Resort 2025 lors du gala Baby2Baby à Los Angeles.

Alors que la mannequin Sampaio portait une robe noire à fente au niveau des cuisses, l'actrice Alba a foulé le tapis rouge dans une robe diaphane brodée de paillettes sur toute la longueur.

L'actrice oscarisée, productrice et philanthrope Charlize Theron a reçu le Giving Tree Award lors de la soirée annuelle de financement de l'organisation. Selon Baby2Baby, cet honneur est décerné à « une personnalité publique qui a fait preuve d'un engagement exceptionnel pour améliorer la vie des enfants dans le besoin ».

L'actrice oscarisée, productrice et philanthrope Charlize Theron a reçu le Giving Tree Award lors de la soirée annuelle de financement de l'organisation.
L'actrice oscarisée, productrice et philanthrope Charlize Theron a reçu le Giving Tree Award lors de la soirée annuelle de financement de l'organisation.

Theron a rejoint les lauréats précédents, dont Salma Hayek Pinault, Kim Kardashian, Kerry Washington, Jennifer Garner, Gwyneth Paltrow, Jessica Alba, Kate Hudson, Amy Adams, Drew Barrymore, Chrissy Teigen et Vanessa Bryant. Elle a accessoirisé sa tenue avec des bijoux de la marque indienne de luxe Sabyasachi.

Samedi soir, lors de la première de « Wicked » à Los Angeles, Lopez a foulé le tapis rouge dans une robe de la ligne Couture printemps/été 2024 de Zuhair Murad.
Le couturier originaire de Ras Baalbek et la chanteuse-actrice entretiennent une relation de longue date ; Mme Lopez ayant porté les créations du couturier lors d'innombrables événements et cérémonies de remise de prix.

Le couturier originaire de Ras Baalbek et la chanteuse-actrice entretiennent une relation de longue date ; Mme Lopez ayant porté les créations du couturier lors d'innombrables événements et cérémonies de remise de prix.

Elle s'est déjà exprimée sur son affinité pour les créations de Murad, décrivant le couturier comme « probablement son créateur préféré » lors d'une interview accordée à Venture Lifestyle.

Mme Lopez a assisté à la première hollywoodienne de « Wicked », la comédie musicale très attendue de Jon M. Chu.

La distribution principale de la première partie était également présente, notamment le duo de choc Ariana Grande (qui incarne Glinda, la bonne sorcière) et Cynthia Erivo (qui joue Elphaba), ainsi que Jonathan Bailey, Michelle Yeoh, Jeff Goldblum et Ethan Slater.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com