Les économies du CCG devraient connaître une croissance de 4,4% en 2025, selon un rapport

Le rapport de l'ICAEW (Institut des comptables agréés d'Angleterre et du Pays de Galles) prévoit que le secteur non énergétique du CCG connaîtra une croissance de 4,2 pour cent en 2024. (Shutterstock)
Le rapport de l'ICAEW (Institut des comptables agréés d'Angleterre et du Pays de Galles) prévoit que le secteur non énergétique du CCG connaîtra une croissance de 4,2 pour cent en 2024. (Shutterstock)
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Publié le Jeudi 19 septembre 2024

Les économies du CCG devraient connaître une croissance de 4,4% en 2025, selon un rapport

  • Le Conseil de coopération du Golfe devrait voir ses économies croître de 4,4 pour cent en 2025, grâce à la croissance du secteur privé non pétrolier
  • Le document ajoute que les gouvernements de la région continueront à faire avancer les plans de diversification, les fonds souverains, y compris le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite

RIYAD: Le Conseil de coopération du Golfe devrait voir ses économies croître de 4,4 pour cent en 2025, grâce à la croissance du secteur privé non pétrolier, selon un nouveau rapport.

L'analyse de l’Institut des comptables agréés d'Angleterre et du Pays de Galles (ICAEW) attribue cette croissance prévue à la fois à la reprise des réductions de la production de pétrole par l'OPEP et aux efforts continus de diversification du CCG.

Cela intervient alors que les pays du Golfe, notamment l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, intensifient leurs efforts de diversification, l'Autorité générale des statistiques du Royaume faisant état d'une augmentation de 4,9 pour cent de l'activité du secteur non pétrolier au cours du deuxième trimestre 2024.

Les conclusions du rapport sont basées sur des recherches d'Oxford Economics, et Scott Livermore, conseiller économique de l'ICAEW, économiste en chef et directeur général d'Oxford Economics Middle East, a déclaré: "L'investissement proactif et stratégique du CCG dans les secteurs non pétroliers, ainsi que la reprise progressive de la production pétrolière, ouvrent la voie à une croissance robuste en 2025, où la résilience du CCG se distingue".

Le rapport a légèrement revu à la baisse les prévisions de croissance du CCG pour 2024, à 2,1 pour cent, par rapport à la projection précédente de 2,2 pour cent faite il y a trois mois. Toutefois, le secteur non énergétique devrait croître de 4,2 pour cent en 2024 et de 4,4 pour cent en 2025.

Dans l'ensemble, l'analyse prévoit une croissance du produit intérieur brut du Moyen-Orient de 2,1 pour cent en 2024, qui s'accélérera pour atteindre 3,7 pour cent en 2025.

Le rapport note également que les indices PMI dans la région indiquent une forte croissance des entreprises, et que les réductions prévues des taux d'intérêt devraient stimuler la consommation et l'investissement privé.

Il ajoute que le tourisme, le commerce et la finance seront les secteurs clés de la croissance future.

"La dynamique intérieure reste forte dans toute la région, comme le montre l'augmentation de la production dans les enquêtes PMI, et les prochaines réductions des taux d'intérêt devraient soutenir à la fois la consommation et l'investissement privé", indique le rapport.

Le document ajoute que les gouvernements de la région continueront à faire avancer les plans de diversification, les fonds souverains, y compris le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite et Mubadala des Émirats arabes unis, étant susceptibles de préserver leur statut de dépensiers stratégiques.

Une récente analyse de PwC a indiqué que l'assouplissement des taux d'intérêt profitera aux économies du Moyen-Orient, en particulier à celles dont les monnaies sont liées au dollar américain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Crise de l'eau: Paris veut accélérer sa sobriété hydrique

Cette photographie montre l'appontement de la Salie, une canalisation par laquelle les eaux usées traitées de la principale scierie du groupe Smurfit Kappa à Biganos et de dix communes sont rejetées dans l'océan Atlantique, dans le Bassin d'Arcachon, à La Teste-de-Buch, dans le sud-ouest de la France, le 3 octobre 2024.  (AFP)
Cette photographie montre l'appontement de la Salie, une canalisation par laquelle les eaux usées traitées de la principale scierie du groupe Smurfit Kappa à Biganos et de dix communes sont rejetées dans l'océan Atlantique, dans le Bassin d'Arcachon, à La Teste-de-Buch, dans le sud-ouest de la France, le 3 octobre 2024. (AFP)
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  • Sur le territoire parisien, des "risques majeurs" sur la ressource en eau, qui étaient attendus à l'horizon 2050, pourraient survenir dès 2030
  • La capitale, où la consommation en eau potable a déjà significativement baissé depuis 20 ans, vise une réduction de 15% des prélèvements en eau d'ici à 2030 dans le cadre de son plan climat

PARIS: La Ville de Paris a lancé un plan de sobriété hydrique visant à réduire de 15% les prélèvements en eau d'ici à 2030, face aux perspectives "alarmantes" de baisse de quantité d'eau douce en France.

Les inondations qui touchent actuellement plusieurs départements, "avec des niveaux de pluie record depuis 1920, sont, tout comme les sécheresses, les manifestations de l'accélération du changement climatique", a déclaré Dan Lert, adjoint à la mairie de Paris chargé de la transition écologique et de l'eau, devant le Conseil de Paris réuni cette semaine.

Sur le territoire parisien, des "risques majeurs" sur la ressource en eau, qui étaient attendus à l'horizon 2050, pourraient survenir dès 2030, détaille le plan adopté en Conseil. L'augmentation des épisodes de sécheresse et de besoins pour rafraîchir la ville font craindre des pénuries au-delà de 2050.

La capitale, où la consommation en eau potable a déjà significativement baissé depuis 20 ans, vise une réduction de 15% des prélèvements en eau d'ici à 2030 dans le cadre de son plan climat.

Un objectif qui concerne les ressources en eau potable comme non-potable de la ville, dont la spécificité est d'avoir un double réseau conçu au XIXe siècle lors des travaux d'Haussmann. Un "atout écologique car il permet d'utiliser de l'eau non traitée pour l'arrosage des jardins, le nettoyage des rues, l'entretien des égouts...", a expliqué Antoine Guillou, adjoint à la mairie chargé de la propreté, lors d'un point de presse.

Les prélèvements en eau non-potable (dans le Canal de l'Ourcq, la rivière Ourcq, la Marne et la Seine), devront baisser de 20% via notamment une optimisation des usages par les services municipaux, principaux utilisateurs.

Côté eau potable, la mairie vise une diminution de 10% des prélèvements dans les eaux souterraines (en Seine-et-Marne, dans l'Yonne et dans l'Eure) et de surface (la Marne et la Seine) par rapport à 2019.

Elle compte aussi réduire les fuites, sachant que la rentabilité en eau potable est déjà élevée à Paris "où sur 100 litres d'eau prélevés, 91 litres finissent au robinet", souligne Dan Lert, également président d'Eau de Paris.

Pour repérer les fuites, 3.000 capteurs acoustiques ont été installés sur les tuyaux des égouts, pour un coût de 14 millions d'euros, détaille l'élu écologiste.

Dans les dix-sept piscines municipales, le système de filtration sera mieux entretenu pour réduire le nombre de vidanges, ajoute-t-il. La sobriété vise aussi les fontaines ornementales, avec des boutons-poussoir installés sur les 107 fontaines Wallace de la ville.


Airbus maintient son objectif de livraisons malgré les problèmes de fournisseurs

Airbus a livré 50 avions neufs en septembre, un chiffre en faible progression par rapport au mois d'août - généralement creux -, ce qui a inquiété des investisseurs. (AFP)
Airbus a livré 50 avions neufs en septembre, un chiffre en faible progression par rapport au mois d'août - généralement creux -, ce qui a inquiété des investisseurs. (AFP)
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  • "C'est décevant, je l'avoue. On visait un petit peu plus haut (...). Mais ce qui compte, c'est la tendance", a déclaré Christian Scherer, directeur général des avions commerciaux d'Airbus au cours d'une conférence de presse
  • "La réalité qui se cache derrière n'est pas plus inquiétante que ça. Donc on maintient notre trajectoire", a assuré M. Scherer.

PARIS: En dépit des chiffres "décevants" des livraisons en septembre, Airbus a annoncé vendredi maintenir son objectif de 770 avions livrés en 2024 tout en admettant qu'il faudrait au moins deux ans à ses fournisseurs qui font défaut pour revenir à la stabilité d'avant-Covid.

"C'est décevant, je l'avoue. On visait un petit peu plus haut (...). Mais ce qui compte, c'est la tendance", a déclaré Christian Scherer, directeur général des avions commerciaux d'Airbus au cours d'une conférence de presse.

Airbus a livré 50 avions neufs en septembre, un chiffre en faible progression par rapport au mois d'août - généralement creux -, ce qui a inquiété des investisseurs s'interrogeant sur la capacité de l'avionneur européen de maintenir son objectif, déjà revu à la baisse en juin, à 770 avions contre 800 cette année. Certains ont même avancé qu'Airbus pourrait publier un avertissement avant ses résultats trimestriels attendus le 30 octobre.

"La réalité qui se cache derrière n'est pas plus inquiétante que ça. Donc on maintient notre trajectoire", a assuré M. Scherer.

Il a mis le problème de retard dans les livraisons sur le compte des fournisseurs en citant parmi les "maillons faibles" Spirit qui lui fournit des fuselages et assembles des ailes, et CFM, une coentreprise entre General Electric et Safran Aircraft Engines, l'un des principaux fournisseurs de moteurs.

Les problèmes de Spirit, également fournisseur clé de Boeing qui a été gravement affecté lorsque Boeing a été contraint de suspendre la production du 737 MAX en raison de problèmes de sécurité, ont "des répercussions" sur une chaîne d'approvisionnement d'Airbus qui "est déjà fragile".

"Les moteurs de CFM restent sur le chemin critique et je le regrette", a poursuivi le responsable.

Parmi les quelque 10.000 fournisseurs avec lesquels travaille Airbus, "il en suffit d'un qui a un caillou dans la chaussure pour que tout le monde marche moins vite", a-t-il souligné.

"On suit comme le lait sur le feu la santé financière et industrielle de nos fournisseurs. On a des centaines de spécialistes qui sont déployés dans des programmes d'amélioration auprès de nos fournisseurs, là où ils en ont besoin", a-t-il ajouté.

Quant à un retour à la stabilité de leur production d'avant le Covid-19, "nous voyons une normale se dessiner en 2027-2028", a-t-il conclu.


L'Oréal Middle East révèle des initiatives de développement durable durant le deuxième sommet L'Oréal for the Future

L'Oréal renforce son engagement pour un avenir plus vert lors du deuxième sommet L'Oréal for the future. (Photo: fournie)
L'Oréal renforce son engagement pour un avenir plus vert lors du deuxième sommet L'Oréal for the future. (Photo: fournie)
Laurent Duffier, directeur général de L’Oréal Middle East. (Photo: fournie)
Laurent Duffier, directeur général de L’Oréal Middle East. (Photo: fournie)
Le Dr Abdallah al-Nuaimi, président du Conseil consultatif de Sharjah et ancien ministre du Changement climatique et de l'Environnement des Émirats. (Photo: fournie)
Le Dr Abdallah al-Nuaimi, président du Conseil consultatif de Sharjah et ancien ministre du Changement climatique et de l'Environnement des Émirats. (Photo: fournie)
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  • Le sommet a accueilli le Dr Abdallah al-Nuaimi qui a souligné l'importance du développement durable dans la région
  • L'Oréal Middle East a annoncé un partenariat avec Sephora pour promouvoir la durabilité et la consommation responsable dans l'industrie de la beauté, ainsi qu'une collaboration avec une ONG locale pour soutenir l'autonomisation des femmes

DUBAÏ: L'Oréal, leader mondial de la beauté et du développement durable, a renforcé son engagement pour un avenir plus vert lors du deuxième sommet L'Oréal for the future (L'Oréal pour le futur).

«La deuxième édition du sommet L'Oréal for the future sert de plateforme cruciale de partage des connaissances, réunissant des acteurs clés de tous les Émirats arabes unis pour engager des discussions sur la conduite d'une action collective pour lutter contre le changement climatique», a déclaré Laurent Duffier, directeur général de L’Oréal Middle East à Arab News en français.

Ces initiatives sont conçues pour accélérer la transformation de L'Oréal Middle East vers un modèle de croissance commerciale inclusif, renforcer son écosystème et contribuer à résoudre les défis environnementaux et sociaux auxquels le monde est confronté.

«Nous sommes fiers des progrès tangibles que nous avons réalisés aux Émirats, notamment en recevant le certificat d'énergie renouvelable du parc solaire Mohammed ben Rachid al-Maktoum, ce qui a considérablement accru notre dépendance à l'égard des énergies renouvelables», a-t-il ajouté.

Dans cet esprit, L'Oréal Middle East a dévoilé une collaboration avec Sephora au moyen de laquelle les deux parties s'engagent dans quatre domaines clés qui orienteront leurs efforts conjoints vers la réalisation des objectifs d'ici à 2027, en veillant à instaurer au sein de l'industrie des pratiques durables.