Israël continue de pilonner la banlieue sud de Beyrouth

Des volutes de fumée s'échappent du site d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024. (AFP)
Des volutes de fumée s'échappent du site d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, le 28 septembre 2024. (AFP)
Short Url
Publié le Samedi 28 septembre 2024

Israël continue de pilonner la banlieue sud de Beyrouth

  • L'armée israélienne continue de pilonner samedi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, où un raid d'une violence inouïe a visé vendredi en personne, selon les médias israéliens, le puissant chef du mouvement armé pro-iranien Hassan Nasrallah
  • Une source proche de la formation islamiste a indiqué que Nasrallah était indemne

BEYROUTH: L'armée israélienne continue de pilonner samedi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, où un raid d'une violence inouïe a visé vendredi en personne, selon les médias israéliens, le puissant chef du mouvement armé pro-iranien Hassan Nasrallah.

Une source proche de la formation islamiste a indiqué que Nasrallah était indemne. Mais près de 12 heures après la frappe, le Hezbollah n'avait toujours fait aucune annonce officielle.

Samedi à l'aube, la chaîne locale al-Manar, affiliée au Hezbollah, a rapporté "des raids sionistes successifs" ciblant au moins cinq quartiers de la banlieue sud. Des photographes de l'AFP ont vu des incendies déclenchés par les bombardements.

Des centaines de familles entassées dans des voitures ont fui le secteur en catastrophe, à la suite d'un appel de l'armée israélienne à évacuer.

Des embouteillages se sont formés en pleine nuit dans les rues de la capitale, d'ordinaire désertes à cette heure et plongées dans l'obscurité faute de courant. Sur la place des Martyrs ou sur la corniche du bord de mer, hommes, femmes et enfants étaient assis à même le sol, l'air déboussolé.

"Nous étions à la maison quand il y a eu cet appel à évacuer. Nous avons pris nos papiers d'identité, nos affaires et nous sommes sortis", a déclaré à l'AFP Radwan Msallam, un réfugié syrien. Ce père de six enfants a ajouté n'avoir "nulle part où aller", ne pouvant retourner dans son pays.

Sur Telegram, l'armée israélienne a dit mener dans la nuit de vendredi à samedi de nouvelles frappes dans la région de Beyrouth visant des immeubles civils abritant, selon elle, des dépôts d'armes, des fabriques de munitions et des centres de commandement du Hezbollah.

Le mouvement islamiste a démenti des "allégations" d'Israël sur la présence de dépôts d'armes dans les immeubles d'habitation.

Israël avait indiqué plus tôt avoir bombardé dans ce secteur le "quartier général" du Hezbollah.

- Nasrallah visé -

Le chef du Hezbollah était visé par cette frappe, selon plusieurs télévisions israéliennes. Hassan Nasrallah "va bien", a toutefois assuré une source proche du mouvement sous le couvert de l'anonymat.

"Nous sommes encore en train de vérifier les résultats de l'attaque contre le quartier général central du Hezbollah", a déclaré lors d'un point de presse vendredi soir le porte-parole de l'armée israélienne, le général Daniel Hagari. "Nous communiquerons dès que nous saurons. Nous savons que notre attaque a été très précise", a-t-il ajouté.

Le raid, d'une puissance inouïe, a eu lieu à 15H30 GMT dans un quartier densément peuplé. Il a fait au moins six morts et 91 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.

Selon une source proche du Hezbollah, six immeubles ont été totalement détruits, soulevés par d'énormes explosions qui ont provoqué d'épaisses colonnes de fumée et creusé de larges cratères, semant la panique parmi les habitants.

"Oh mon Dieu, quelles frappes ! J'ai cru que l'immeuble allait s'écrouler sur moi (...) Je n'ai pas les mots pour décrire ce sentiment", s'est exclamée Abir Hammoud, une enseignante d'une quarantaine d'années.

Hassan Nasrallah, 64 ans, apparaît rarement en public et son lieu de résidence est tenu secret. Il prononce toutefois régulièrement des discours retransmis en direct et reçoit souvent des visiteurs. Cet homme de religion fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité au Liban, dont il est l'homme le plus puissant.

L'armée israélienne a en outre affirmé samedi sur Telegram avoir tué dans une autre attaque aérienne le commandant d'une unité de missiles du mouvement et son adjoint dans le sud du Liban. "D'autres commandants du Hezbollah et terroristes ont été éliminés en même temps qu'eux", a-t-elle ajouté.

L'armée israélienne avait indiqué plus tôt dans la nuit que son aviation survolait les environs de l'aéroport de la capitale, pour empêcher l'Iran d'y faire atterrir des cargaisons d'armes destinées au Hezbollah.

Elle a aussi dit mener des frappes contre des cibles du Hezbollah dans la région de Tyr (sud) et dans celle de la Bekaa (est), un autre fief du mouvement.

- "Pas d'autre choix" -

"Tant que le Hezbollah choisit la voie de la guerre, Israël n'a pas d'autre choix", avait affirmé à l'ONU le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Ces opérations se poursuivront "jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints", a ajouté M. Netanyahu, douchant les espoirs d'une trêve proposée mercredi par la France et les Etats-Unis.

Depuis lundi, ces bombardements ont fait plus de 700 morts, en majorité des civils selon le ministère libanais de la Santé. En un an, le nombre de personnes tuées s'élève à plus de 1.500, un bilan plus lourd que celui des 33 jours de guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

L'armée israélienne a également dit se préparer à une possible incursion terrestre, qui serait "aussi courte" que possible, a assuré vendredi un responsable israélien de la sécurité.

L'armée israélienne a entrepris ses frappes après près d'un an d'échanges de tirs avec le Hezbollah, qui a ouvert un front contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par son allié du Hamas.

Le Hezbollah a juré de continuer ses attaques "jusqu'à la fin de l'agression à Gaza".

Israël, qui a ainsi déplacé le centre de gravité de la guerre de la bande de Gaza, au sud, affirme agir pour permettre le retour de dizaines de milliers d'habitants du nord qui ont fui les tirs du Hezbollah.

- "Victoire totale" -

A Gaza, "nous nous battrons jusqu'à obtenir une victoire, une victoire totale" si le Hamas ne dépose pas les armes et ne libère pas tous les otages, a aussi martelé M. Netanyahu à la tribune de l'ONU.

Le Hamas a accusé en retour le dirigeant israélien de poursuivre "cycle de crimes pour inclure (le) Liban". Il a aussi "condamné fermement" la frappe israélienne sur le QG du Hezbollah.

Dans le petit territoire palestinien assiégé, Israël poursuit son offensive, lancée en riposte à l'attaque du Hamas qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens incluant les otages morts ou tués à Gaza.

Sur 251 personnes enlevées, 97 sont toujours retenues à Gaza dont 33 sont déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son offensive y a fait jusqu'à présent 41.534 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU, provoquant un désastre humanitaire.


L'armée israélienne dit avoir tué trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah. (AFP)
Short Url
  • "Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024
  • Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

JERUSALEM: L'armée israélienne a déclaré avoir tué dimanche trois membres du Hezbollah dans le sud du Liban, Beyrouth faisant état également de trois morts dans des frappes israéliennes dans la région.

"Depuis ce matin (dimanche), l'armée a frappé trois terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", a précisé l'armée israélienne dans un communiqué.

"Les terroristes ont participé à des tentatives visant à rétablir les infrastructures" du mouvement libanais, en violation de l'accord de cessez-le-feu de novembre 2024, a-t-elle ajouté.

L'armée a ensuite affirmé avoir "éliminé" deux d'entre eux "en moins d'une heure", dans les régions de Yater et Bint Jbeil (sud du Liban).

Puis dans un autre communiqué, l'armée a précisé avoir tué "un terroriste" dans la région de Jwaya, qui avait "activé des agents (du Hezbollah) au sein des services de sécurité libanais".

Le ministère libanais de la Santé avait auparavant fait état de trois morts dans des frappes israéliennes à Yater, Safad Al-Battikh et Jwaya.

Un cessez-le-feu est en vigueur depuis novembre 2024 après plus d'un an d'hostilités entre Israël et le mouvement islamiste libanais, en marge de la guerre à Gaza.

Malgré cette trêve, Israël mène régulièrement des frappes au Liban, notamment dans le sud, bastion du Hezbollah, affirmant viser des membres et des infrastructures du mouvement libanais pour l'empêcher de se réarmer.

Samedi, l'armée israélienne avait indiqué avoir suspendu "temporairement" une frappe prévue sur un bâtiment de la région méridionale de Yanouh, qu'elle avait décrit comme une infrastructure du Hezbollah.

L'armée libanaise est censée achever d'ici la fin de l'année le démantèlement, prévu par l'accord de cessez-le-feu, des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe pro-iranien, et tarir les sources de financement de la formation islamiste.

Israël maintient cinq positions dans la zone, malgré son retrait du territoire libanais prévu par l'accord de cessez-le-feu.

Dans un discours samedi, le chef du Hezbollah, Naim Qassem, qui a rejeté à plusieurs reprises la perspective d'un désarmement du mouvement, a déclaré que celui-ci "ne permettra pas à Israël d'atteindre son objectif" de mettre fin à la résistance, "même si le monde entier s'unit contre le Liban".

 


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Short Url
  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Short Url
  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.