AlUla: un lieu d’inspiration artistique unique

Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site. (Photo fournie)
Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site. (Photo fournie)
Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site. (Photo fournie)
Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site. (Photo fournie)
Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site. (Photo fournie)
Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 21 octobre 2024

AlUla: un lieu d’inspiration artistique unique

  • Considérée comme le plus grand chantier de fouilles archéologiques, la région d’AlUla est une incitation à la rêverie et l’imagination
  • L’exposition Orbis et Tertius organisée à la galerie Joseph à Paris présente, pour la première fois au public français, les œuvres de vingt artistes contemporains ayant participé au programme de résidence artistique

PARIS: Mettre en lumière la richesse de la création artistique qui s’inspire d’AlUla, en plus de la richesse archéologique de cette vaste zone désertique ponctuée d’oasis au nord-ouest de l’Arabie saoudite est l’un des objectifs affichés par l’agence française Afalula chargée du développement de cette région.

Considérée comme le plus grand chantier de fouilles archéologiques, la région d’AlUla est une incitation à la rêverie et l’imagination, par son aspect géographique presque lunaire, ses étendues de sable, ses reliefs rocailleux et sa palette de teintes.

Depuis presque trois ans, Afalula et la Commission royale saoudienne ont mis au point un programme d’artistes en résidence qui a permis à plusieurs dizaines d’artistes occidentaux et moyen-orientaux de résider sur le site, de se mêler à la population locale et de s’imprégner de la particularité des lieux afin de l’exprimer dans des créations artistiques.

L’exposition Orbis et Tertius organisée à la galerie Joseph à Paris présente, pour la première fois au public français, les œuvres de vingt artistes contemporains ayant participé au programme de résidence artistique.

Étalée sur près de 1 200 mètres carrés, l’exposition comprend 43 œuvres artistiques entre peintures, sculptures, installations et photos ou vidéos qui s’articulent autour de thèmes tels que «la mise en récit du monde» et «l’ineffable frontière entre fiction et réalité».

Les œuvres portent les signatures d’artistes «jeunes mais affirmés» de différents degrés de notoriété, selon la conservatrice du patrimoine chez Afalula, Sophie Makariou, interrogée par Arab News en français.

Elles sont créées en lien étroit avec le lieu très spécifique qu’est AlUla tout en tenant compte de l'histoire du lieu et de sa dimension géologique et humaine, ajoute Makariou. 

«Nous sommes là pour les mettre en contact avec toute une série de spécialistes, mais aussi avec la population locale» et «nous leur fournissons tout ce dont ils ont besoin pour alimenter leur travail».

À l’arrivée, le résultat est pour le moins captivant, avec des œuvres dont certaines sont empreintes d’une sérénité mystique, comme la fresque reproduisant le relief rocheux d’AlUla et signée par l’artiste tunisienne Aïcha Snoussi, ou l’installation de l’artiste américaine Sabine Mirlesse qui renvoie à la mythologie et aux arts divinatoires.

L’installation de l’artiste syrienne Talin Hazbar explore le potentiel des matériaux naturels, notamment les briques de boue, alors que l’artiste émirienne Maitha Abdalla met en scène des figures dans des environnements fantastiques et des situations évoquant des luttes et des conflits.

Le binôme formé par les artistes français Virgile Ittah et japonais Kai Yoda puisent dans des références telles que les peintures rupestres et les techniques de peinture pigmentaires et invitent le public à un voyage à travers la mémoire.

Pour sa part, l’artiste saoudien Mohamed Alfaraj a fait le choix de créer des œuvres plus ludiques qu’empiriques et aborde son art comme un divertissement quotidien.

Cette exposition fait suite à celle organisée dans le cadre de la «Paris Design Week», en septembre dernier, qui avait montré au public les œuvres à usage urbain de trois créateurs en résidence à AlUla.

Concernant la destination de ces créations, Makariou indique qu’il y a plusieurs projets de musée qui se développent dont un musée d’art contemporain qui sera situé à AlUla, sans donner plus de détails pour l’instant et que certaines œuvres font l’objet d’acquisition par la Commission royale ou des galeries internationales.


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".