Hors série consacré à l’Arabie saoudite: la revue du Medef vante une relation ancienne et multiforme avec la France

Soucieux de renforcer les liens économiques et commerciaux qui lient la France à l’Arabie, le Medef, qui regroupe les représentants des grandes entreprises françaises, met l’accent à travers ce hors série sur la qualité des relations bilatérales bâties depuis plusieurs décennies, «qui témoignent de la volonté d’entretenir ce lien et stimulent les échanges». (Photo MEDEF/Inspir)
Soucieux de renforcer les liens économiques et commerciaux qui lient la France à l’Arabie, le Medef, qui regroupe les représentants des grandes entreprises françaises, met l’accent à travers ce hors série sur la qualité des relations bilatérales bâties depuis plusieurs décennies, «qui témoignent de la volonté d’entretenir ce lien et stimulent les échanges». (Photo MEDEF/Inspir)
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Publié le Vendredi 01 novembre 2024

Hors série consacré à l’Arabie saoudite: la revue du Medef vante une relation ancienne et multiforme avec la France

  • Les relations entre les deux pays, concrétisées dès 1839 avec l’ouverture du premier consulat de France à Djeddah, se sont renforcées au fil des années
  • Elles ont gagné en intensité dès 2017, date de la première rencontre entre le président Emmanuel Macron et le prince héritier Mohammed ben Salmane à Riyad

PARIS: Dans un hors série consacré à l’Arabie saoudite, la revue Inspir, organe du Mouvement des entreprises de France, le Medef, aborde, dans une série d’entretiens avec des personnalités de haut niveau, les différents aspects des relations franco-saoudiennes et leurs potentiels de développement.

Soucieux de renforcer les liens économiques et commerciaux qui lient la France à l’Arabie, le Medef, qui regroupe les représentants des grandes entreprises françaises, met l’accent à travers ce hors série sur la qualité des relations bilatérales bâties depuis plusieurs décennies, «qui témoignent de la volonté d’entretenir ce lien et stimulent les échanges».

Ces relations anciennes, concrétisées dès 1839 avec l’ouverture du premier consulat de France à Djeddah, se sont renforcées au fil des années, affirme la revue, à travers les contacts entre les dirigeants des deux pays et l’échange des visites bilatérales.

En avril 2018, le prince héritier effectue une visite à Paris, puis le président Macron se rend à Djeddah en décembre 2021, pour une visite clôturée par un communiqué commun soulignant «l’importance de renforcer l’action commune et de porter les relations bilatérales ainsi que le partenariat stratégique vers de nouveaux horizons prometteurs».

Elles ont gagné en intensité dès 2017, date de la première rencontre entre le président Emmanuel Macron et le prince héritier Mohammed ben Salmane à Riyad, et se sont approfondies par la suite en se nourrissant de la volonté des deux dirigeants.

En avril 2018, le prince héritier effectue une visite à Paris, puis le président Macron se rend à Djeddah en décembre 2021, pour une visite clôturée par un communiqué commun soulignant «l’importance de renforcer l’action commune et de porter les relations bilatérales ainsi que le partenariat stratégique vers de nouveaux horizons prometteurs».

Les deux dirigeants sont convenus de la nécessité d’exploiter les opportunités découlant de la Vision 2030 du Royaume et du plan économique France 2030 dans les différents secteurs d’intérêt commun.

D’une visite à l’autre – dont la dernière remonte au mois de juin 2023 – ils ont réussi à tisser ce que la revue décrit comme «un partenariat stratégique fidèle à notre relation historique et réinventé à l’aune des défis qui sont les nôtres».

La revue signale que cette dernière visite a constitué entre autres, l’occasion pour la France de soutenir la candidature de l’Arabie saoudite pour l’organisation de l’Exposition universelle de 2030.

Pour sa part, le président du comité des métropoles du Medef, Charles Znaty souligne dans un éditorial publié par la revue, que les échanges commerciaux entre les deux pays sont en pleine croissance et qu’ils ont atteint en 2023 environ 9,5 milliards d’euros soit une augmentation de 18 pour cent par rapport à 2016, date du lancement de la Vision 2030.

Il indique également que la France «accompagne le rayonnement culturel et touristique saoudien», en particulier le développement de la région AlUla, joyau archéologique exceptionnel.

Parmi la vingtaine de personnes interviewées par la revue, le président de l’Agence française pour le développement d’AlUla, Jean-Yves Le Drian, ancien ministre des Affaires étrangères, détaille les missions de l’agence qu’il préside et exprime sa grande satisfaction à l’égard du choix de la France de soutenir ce vaste projet.

Il ajoute qu’à travers ce projet, l’Arabie saoudite «renoue avec sa grande histoire et rappelle au monde la contribution très ancienne du Royaume au récit universel».

Les relations franco-saoudiennes incluent également une coopération militaire non négligeable, mise en évidence par le président d’Arquus, société spécialisée dans la construction de véhicules militaires terrestres.

L’ambassadeur d’Arabie saoudite en France et à l’Unesco, Fahd Alruwaily, souligne que «sous l’impulsion du prince héritier, le Royaume connaît une phase de développement économique et social sans précédent», ce qui «crée les conditions appropriées pour davantage de partenariat et de coopérations gagnant-gagnant».

Ainsi, poursuit-il, les deux pays amis «ont développé des liens de coopération étroits, pour renforcer la défense de la sécurité, de la paix et du droit international», aux niveaux régional et international.

Les relations franco-saoudiennes incluent également une coopération militaire non négligeable, mise en évidence par le président d’Arquus, société spécialisée dans la construction de véhicules militaires terrestres. Emmanuel Levacher indique que l’Arabie saoudite, où sa société est implantée depuis de longues années, est «un pays clé».

Levacher considère que le Royaume «dispose d’un bassin d’emploi dynamique avec une jeunesse particulièrement qualifiée, apte à développer un écosystème de défense robuste et durable».

Il estime que proposer «les bons produits et la bonne approche client» sont «la garantie d’un vrai partenariat sincère sur le long terme».

Sans oublier la dimension humaine, la revue donne la parole à la députée de la 10e circonscription des Français établis hors de France, Amélia Lakrafi, qui estime que les Français résidant en Arabie, au nombre de sept mille personnes, constituent la plus grande communauté européenne.

Cela s’explique par plusieurs raisons. D’une part, indique-t-elle, il y a «la volonté réformatrice du Royaume incarnée par la Vision 2030» mais par ailleurs «il y a une curiosité mutuelle entre la France et l’Arabie saoudite et donc la volonté de tisser des liens».

Le sénateur représentant les Français établis hors de France, et président du groupe d’amitié France-pays du Golfe Olivier Cadic, vante pour sa part les mérites et la dimension du marché saoudien, et affirme qu’«aux États-Unis, il faut penser grand», mais qu’en Arabie «il faut penser énorme».

«Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre», affirme-t-il.

Les autres entretiens publiés par la revue traitent de nombreux sujets d’intérêt commun tels que l’environnement et les énergies renouvelables, les transports, l’aéronautique ainsi que l’amélioration de la qualité de vie des Saoudiens.  


La promotion des VE par l'Arabie saoudite, le signe d'une stratégie d'investissement à long terme

Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que l'impulsion donnée par l'Arabie saoudite à la fabrication de VE démontrait l'engagement du Royaume à façonner une économie moderne et durable. (Capture d'écran/Forum économique du Qatar)
Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que l'impulsion donnée par l'Arabie saoudite à la fabrication de VE démontrait l'engagement du Royaume à façonner une économie moderne et durable. (Capture d'écran/Forum économique du Qatar)
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  • Le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales s'est exprimé lors d'une table ronde au Forum économique du Qatar
  • Il a souligné que l'exploitation minière était un secteur stratégique et que le Royaume avait considérablement réformé son cadre réglementaire

RIYAD: L'investissement de l'Arabie saoudite dans les véhicules électriques reflète la manière dont le Royaume façonne son avenir par des paris stratégiques à long terme, selon un ministre de haut rang.  

S'exprimant lors d'une table ronde au Forum économique du Qatar à Doha, le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales, Bandar Alkhorayef, a déclaré que l'élan de l'Arabie saoudite vers la fabrication de véhicules électriques démontrait l'engagement du Royaume à façonner une économie moderne et durable.

Ses propos interviennent alors que l'Arabie saoudite redouble d'efforts pour se positionner comme un centre régional pour la construction automobile, en particulier les véhicules électriques. Soutenu par le Fonds d'investissement public, le Royaume a investi dans des entreprises telles que l'entreprise américaine Lucid Motors, qui construit une usine de production dans la King Abdullah Economic City.  

Dans le cadre de sa politique de diversification, l'Arabie saoudite vise à produire plus de 300 000 véhicules par an d'ici à 2030.

«Parier sur les VE, c'est aussi montrer comment nous pensons en tant que pays. Nous investissons dans l'avenir», a-t-il déclaré.  

Il a déclaré:  L’automobile est un secteur que nous espérions attirer depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, notre vision agit comme un véritable catalyseur qui a permis l’arrivée de cette industrie en Arabie saoudite. Nous étions jusqu’ici le premier exportateur de voitures sans production locale ; je suis convaincu que ce virage est le bon.»

M. Alkhorayef a souligné que la transformation économique du Royaume, dans le cadre de l'initiative Vision 2030, repose sur la diversification, avec un accent particulier sur le développement du secteur minier et industriel, moteurs clés de cette évolution.

«Dans notre Vision 2030, la diversification économique est primordiale. L’industrie et l’exploitation minière représentent, à nos yeux, deux axes porteurs de grandes opportunités», a-t-il affirmé.

Abordant les capacités d’exécution du Royaume, le ministre a affirmé que l’Arabie saoudite maîtrisait «l’art de la mise en œuvre», insistant sur le fait que ce sont les résultats concrets – bien plus que les stratégies formulées – qui inspirent la confiance des investisseurs.

Il a également souligné que le secteur minier constitue un pilier stratégique pour le pays, ajoutant que des réformes majeures ont été engagées pour moderniser et renforcer son cadre réglementaire.

«Nous avons été en mesure d'introduire, je dirais, l'une des meilleures – si ce n'est la meilleure – lois sur l'investissement minier au niveau mondial... Nous avons été en mesure de réduire le délai d'octroi des licences de trois à cinq ans, la moyenne mondiale, à six mois», a déclaré M. Alkhorayef.   

Abordant la question de la demande mondiale en minéraux, il a déclaré: «Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour nous assurer que nous disposons des quantités adéquates de minéraux et de métaux pour répondre aux besoins mondiaux en matière de transition énergétique, d'automatisation, de technologie et de défense.»

Le ministre a indiqué que le Forum des minéraux du futur organisé par le Royaume était une plateforme essentielle pour relever ces défis, réunissant les gouvernements, les acteurs du secteur privé et les institutions financières afin d'améliorer l'exploration, le raffinage et la résilience de la chaîne d'approvisionnement.  

En ce qui concerne les chaînes d'approvisionnement et la résilience nationale, M. Alkhorayef a expliqué que la stratégie de localisation de l'Arabie saoudite va au-delà de la sécurité nationale.  

«Il s'agit en fait de capturer une nouvelle valeur. Aujourd'hui, dans l'industrie manufacturière, l'échelle devient moins importante en raison des nouvelles technologies qui sont introduites», a-t-il déclaré.

M. Alkhorayef a poursuivi: «Aujourd'hui, l'industrie manufacturière, l'industrie minière et de nombreux secteurs que nous avons l'intention de développer en Arabie saoudite reposent tous sur de nouvelles technologies. Comment pouvons-nous nous assurer qu'en même temps que nous développons notre économie, nous créons les emplois adéquats pour notre population?»

Abordant le rôle des gouvernements dans la stimulation de la croissance du secteur privé, M. Alkhorayef a souligné la nécessité d'une gouvernance proactive.  

«Si le gouvernement n'aide pas réellement le secteur privé à capturer différentes valeurs, il sera très difficile de voir la croissance du secteur privé», a-t-il déclaré, soulignant l'importance de l'infrastructure, de la réglementation et de la sécurité numérique pour encourager l'investissement.

Il a conclu en soulignant les réalisations du Royaume en matière d'exportation: «L'année dernière est une excellente démonstration de la croissance que nous avons réalisée. En 2024, l'Arabie saoudite a atteint un niveau d'exportation record. En ce qui concerne les exportations non pétrolières, nous sommes passés d'une contribution de 16% à une contribution de 25% à notre PIB. La croissance des exportations non pétrolières et non pétrochimiques a été de 9% l'année dernière», a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Vision Golfe 2025: vers une coopération stratégique accrue entre la France et les pays du Golfe

Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). (Photo: fournie)
Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). (Photo: fournie)
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  • À l’heure où l’économie mondiale connaît de profondes mutations, Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Golfe
  • L’édition 2025 de Vision Golfe entend transformer les grandes stratégies en réalisations tangibles

DUBAÏ: À l’heure où l’économie mondiale connaît de profondes mutations, Vision Golfe 2025 s’impose comme un rendez-vous majeur visant à renforcer les liens stratégiques entre la France et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Prévu les 17 et 18 juin prochains à Paris, ce forum de haut niveau réunira – dans sa troisième édition – représentants gouvernementaux, dirigeants d’entreprises et décideurs pour explorer de nouvelles dynamiques dans l’investissement, l’échange économique, l’innovation et le développement durable.

Une nouvelle ère de coopération: des visions ambitieuses à l’impact concret

Placée sous le thème «Des visions audacieuses à l’impact concret: une nouvelle ère de coopération», l’édition 2025 de Vision Golfe entend transformer les grandes stratégies en réalisations tangibles. Pendant deux jours, dix axes de collaboration stratégique entre la France et les pays du Golfe seront mis à l’honneur, illustrant l’étendue des opportunités:

  • Transition énergétique: accélérer l’adoption des énergies propres
  • Intelligence artificielle et innovation: stimuler les partenariats technologiques
  • Santé: renforcer les coopérations médicales et les solutions de healthtech
  • Éducation et talents: développer les programmes de formation et d’échange
  • Agroalimentaire et sécurité alimentaire: assurer un approvisionnement durable
  • Infrastructures intelligentes: construire des villes résilientes et connectées
  • Luxe et distribution: faire croître les marchés haut de gamme
  • Sports et tourisme: exploiter le potentiel économique des grands événements
  • Mobilité et transport: améliorer les connexions terrestres, aériennes et maritimes
  • Climat d’investissement: faciliter l’accès aux marchés et créer un environnement propice

Parmi les temps forts du programme, citons la session ministérielle «Blueprints for 2030», consacrée aux stratégies à long terme, ainsi que le panel «Innover pour la durabilité», axé sur la gestion responsable de l’eau, des déchets et de l’énergie. Ces échanges de haut niveau offriront des perspectives concrètes et favoriseront l’émergence de nouveaux partenariats.

Capitaliser sur les acquis et les réussites de Vision Golfe 2024

L’édition 2024 avait rassemblé plus de 1 200 participants, dont 500 venus des pays du Golfe. Parmi les réalisations marquantes, plusieurs accords importants avaient été signés, notamment entre l’Autorité portuaire saoudienne (MAWANI) et le Grand Port Maritime de Marseille Fos, ou encore entre Export Bahrain et la Chambre de commerce française pour renforcer les relations commerciales franco-bahreïnies.

Autre annonce phare: la création du France Lab à l’Université d’intelligence artificielle Mohammed ben Zayed (MBZUAI) à Abou Dhabi, marquant une nouvelle étape dans la coopération entre la France et les pays du Golfe en matière d’innovation.

Forte de ces résultats, l’édition 2025 s’ouvrira en présence de ministres de haut rang en provenance de la France et du Golfe. Des figures majeures, rarement visibles dans les forums publics, apporteront leur vision stratégique pour faire avancer une coopération concrète et pragmatique.

Une passerelle stratégique vers l’Europe pour les investisseurs du Golfe

Au-delà de son rôle de forum économique de référence entre la France et le Golfe, Vision Golfe constitue une véritable porte d’entrée pour les investisseurs du Golfe vers le marché européen. La France, déjà classée comme la première destination européenne pour les investissements étrangers en 2024, y consolide sa position de pôle stratégique.

En réunissant fonds souverains, investisseurs privés et entrepreneurs innovants, l’événement offrira une plateforme unique pour déployer des stratégies d’expansion en Europe, en s’appuyant sur l’économie française comme tremplin vers le continent.

Des échanges commerciaux en pleine croissance

Les relations commerciales entre la France et les pays du Golfe témoignent d’une dynamique solide. En 2024, les échanges bilatéraux entre la France et les Émirats arabes unis ont atteint 8,5 milliards d’euros, soit une hausse de 14,9% par rapport à l’année précédente. À l’échelle régionale, le commerce France-CCG a totalisé 20,9 milliards d’euros, dont 7,6 milliards avec l’Arabie saoudite, 2,6 milliards avec le Koweït, 1,1 milliard avec le Qatar, 0,7 milliard avec Oman et 0,4 milliard avec Bahreïn (données douanières françaises).

Au-delà du commerce, la France est perçue dans le Golfe comme un acteur clé de l’innovation, un modèle de qualité et un partenaire privilégié pour accéder au marché européen. Ce partenariat multiforme repose sur trois piliers essentiels: l’accès à des technologies de pointe dans les secteurs industriels clés, des échanges culturels et académiques approfondis et des projets d’investissement stratégique générateurs de croissance et de diversification économique.


L'Arabie saoudite et la France encouragent l'innovation dans la musique et les musées

L'accord, aligné sur les ambitions culturelles du Royaume dans le cadre de Vision 2030, vise à renforcer les liens culturels et à favoriser les initiatives conjointes entre les deux nations. (Fourni)
L'accord, aligné sur les ambitions culturelles du Royaume dans le cadre de Vision 2030, vise à renforcer les liens culturels et à favoriser les initiatives conjointes entre les deux nations. (Fourni)
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  • Le programme exécutif promeut l'échange d'artefacts, la préservation du patrimoine, l'engagement des jeunes et les expositions culturelles conjointes
  • Les principaux domaines de coopération sont les prêts d'objets, les collections partagées et l'échange d'instruments de musique historiques avec le musée Tariq Abdulhakim de Djeddah

DJEDDAH : La Commission des musées d'Arabie saoudite a signé un programme exécutif avec la Cité de la musique - Philharmonie de Paris afin de renforcer la coopération dans les domaines des musées et de la musique.

L'accord, qui s'aligne sur les ambitions culturelles du Royaume dans le cadre de Vision 2030, vise à renforcer les liens culturels et à encourager les initiatives conjointes entre les deux pays.

Il a été signé par Ibrahim Alsanousi, directeur général par intérim de la Commission des musées, et Olivier Mantei, directeur général de la Philharmonie de Paris.

Les principaux domaines de coopération sont les prêts d'objets, les collections partagées et l'échange d'instruments de musique historiques avec le musée Tariq Abdulhakim de Djeddah.

Le programme prévoit également des expositions itinérantes et des événements culturels en collaboration.

Mona Khazindar, conseillère au ministère de la culture, a déclaré à Arab News : "Ce partenariat témoigne de l'engagement du Royaume à encourager la collaboration culturelle internationale et à enrichir nos institutions nationales grâce à une expertise mondiale.

"Il soutient directement les objectifs de Vision 2030 en améliorant l'écosystème culturel, en promouvant l'éducation artistique et en veillant à ce que nos musées deviennent des centres dynamiques d'apprentissage et de créativité.

Khazindar a ajouté : "La stratégie de la Commission des musées met l'accent sur l'innovation, l'inclusion et la préservation de notre patrimoine culturel, et cette collaboration jouera un rôle essentiel dans la réalisation de cette vision - en particulier grâce à des initiatives qui engagent les jeunes et les familles dans des expériences culturelles significatives."

Le programme comprend le développement d'initiatives de formation et d'éducation pour les enfants et les familles, telles que des ateliers et des installations interactives adaptés des programmes de la Philharmonie pour les jeunes publics.

Il facilite également l'échange d'expertise par le biais de visites de chercheurs, de séminaires et de publications universitaires collaboratives liées aux expositions permanentes et temporaires.

M. Alsanousi a souligné l'importance de l'accord, le qualifiant d'étape importante dans le renforcement des liens culturels entre l'Arabie saoudite et la France.

Il a déclaré : "La musique joue un rôle essentiel dans la culture : "La musique joue un rôle essentiel dans l'identité culturelle, et ce partenariat soutiendra la transformation du musée Tariq Abdulhakim en un centre interactif et inspirant pour l'éducation et l'engagement musicaux".

M. Mantei a salué la vision culturelle de l'Arabie saoudite et a affirmé que le partenariat reflète un esprit d'échange culturel constructif.

Il a également souligné que l'accord constituait une base pour de futurs projets visant à promouvoir le dialogue artistique et sociétal entre les deux pays.

Tayeb Altayeb, directeur par intérim du musée Tariq Abdulhakim, a déclaré : "Il s'agit d'une étape décisive dans le développement du musée Tariq Abdulhakim. Elle nous permet d'offrir à notre public des objets musicaux et des expériences éducatives de classe mondiale tout en honorant l'héritage de l'un des pionniers musicaux les plus emblématiques du Royaume.

"Grâce à cela, le musée deviendra un centre culturel interactif qui non seulement préservera le riche patrimoine musical de l'Arabie saoudite, mais inspirera également les générations futures à explorer et à s'engager dans la musique en tant qu'élément vital de notre identité nationale."